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jeudi 29 juillet 2010

Top 12 des laboratoires pharmaceutiques américains en 2010 [Classement Fortune 500]

Voici les 12 premiers laboratoires pharmaceutiques classés en mai dans le Fortune 500 2010 des plus grandes entreprises américaines :

la place des 12 plus grosses firmes pharmaceutiques américaines dans le fortune 500 2010
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[numéro : 1- Johnson & Johnson (33ème dans le Fortune 500,Etats-Unis, 2010), 2- Pfizer(40), 3-Abbott Laboratories (75), 4- Merck (85), 5- Eli Lilly (112), 6- Bristol-Myers Squibb (114), 7- Amgen (159), 8- Gilead Sciences (324), 9- Mylan (412), 10- Genzyme (458), 11- Allergan (459), 12- Biogen Idec (471)]

mardi 27 juillet 2010

Colloque : "Le trafic de faux médicaments", le 15 octobre 2010 à Paris

La Mutualité Française
22/07/2010 - La Mutualité Française, qui fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, en partenariat avec la fondation Chirac et la fondation Pierre Fabre, organise le 15 octobre prochain, de 9h30 à 12h30, au Palais Brongniart, à Paris, un colloque intitulé : "Le trafic de faux médicaments : comment le combattre ?".

Ce colloque articulé autour de deux temps, constats et propositions, permettra de confronter les points de vue de nombreux acteurs sur le trafic des faux médicaments : professionnels de santé, de la lutte contre les trafics organisés, patients, industriels…

Rappelons que les faux médicaments représentent 10% du marché mondial du médicament. Leur trafic, en progression constante, tue davantage que la drogue dans les pays du Sud. Avec la vente de médicaments sur Internet, le phénomène se développe également dans les pays du Nord.

fondation Pierre Fabre
Acteur de santé reconnu, la Mutualité Française conduit une politique du médicament fondée sur l’utilité et le bon usage. Elle favorise également la création de mutuelles ou de systèmes solidaires de protection sociale partout dans le monde, notamment dans les pays du Sud. L’organisation de ce colloque illustre sa volonté de contribuer à la sensibilisation de tous les acteurs du système de soins à cet enjeu majeur de santé publique.

appel de cotonou contre les faux médicaments 12 octobre 2009 fondation chirac

Deux partenaires sont associés à l’organisation de ce colloque :
- la fondation Chirac, qui a lancé, avec l’"Appel de Cotonou" en octobre 2009, une campagne de mobilisation contre le trafic des faux médicaments et a défini un certain nombre d’actions à mettre en œuvre,

L'appel de Cotonou contre les faux médicaments from Fondation Chirac on Vimeo.



- la fondation Pierre Fabre qui a pour objet, dans un but humanitaire, d’améliorer les conditions dans lesquelles les populations déshéritées des pays émergents ont accès aux médicaments... communiqué de presse de la Mutualité Française - [PDF] de l'Appel de Cotonou du 12 octobre 2009 -

jeudi 22 juillet 2010

Commission européenne : 6,4 milliards d’euros, le plus grand investissement jamais réalisé par l’Europe dans la recherche et l’innovation

Commission européenne : la recherche, de l’innovation et de la science19 juillet 2010 - 6,4 milliards d’euros pour la croissance intelligente et la création d’emplois, le plus grand investissement jamais réalisé par l’Europe dans la recherche et l’innovation - Máire Geoghegan-Quinn, membre de la Commission européenne responsable de la recherche, de l’innovation et de la science, a annoncé aujourd’hui que la Commission allait investir près de 6,4 milliards d’euros dans la recherche et l'innovation. Ce financement, le plus important jamais réalisé dans ce domaine, couvre toute une série de disciplines scientifiques, de domaines de politique publique et de secteurs commerciaux. Il permettra de faire des avancées scientifiques et de renforcer la compétitivité de l’Europe et contribuera à relever des défis sociétaux tels que le changement climatique, la sécurité énergétique et alimentaire, la santé et le vieillissement de la population. Près de 16 000 participants issus d'organismes de recherche, d’universités et de l'industrie, dont environ 3 000 PME, pourront ainsi bénéficier d’un financement. Les subventions seront attribuées par voie d’appels à propositions (invitations à soumissionner) et d’évaluations dans le courant des 14 prochains mois. De nombreux appels seront officiellement publiés le 20 juillet. Cette enveloppe financière vise à stimuler l’économie et devrait permettre la création de plus de 165 000 emplois. Il s’agit par ailleurs d’un investissement à long terme dans une Europe plus intelligente, plus durable et plus égalitaire, qui constitue un élément fondamental de la stratégie «Europe 2020» de l’UE, et notamment de l’initiative phare «Une Union pour l'innovation» qui sera lancée en automne 2010.

Máire Geoghegan-Quinn a déclaré: «Investir dans la recherche et l’innovation est la seule manière intelligente et pérenne de sortir de la crise et de garantir une croissance durable et socialement équitable. Ce financement européen contribuera à la création de produits et services de meilleure qualité, à une Europe plus compétitive et plus respectueuse de l’environnement, ainsi qu'à une société meilleure avec une qualité de vie plus élevée. Nous offrons 6,4 milliards d’euros aux chercheurs et aux innovateurs qui réaliseront des projets de pointe portant sur des grands défis économiques et sociétaux: changement climatique, sécurité énergétique et alimentaire, santé et vieillissement de la population. Il s’agit d’une incitation économique considérable et efficace, et d’un investissement dans notre avenir.»

Le plus grand investissement jamais réalisé
Les personnes intéressées auront la possibilité de solliciter un financement au titre du septième programme-cadre de l’Union européenne dans toute une série de domaines d'action. À titre d’exemple, plus de 600 millions d’euros sont prévus pour le domaine de la santé...

[...]

...800 millions d’euros pour les PME
La première priorité est accordée aux petites et moyennes entreprises (PME), qui sont à la base du système européen de l’innovation et qui représentent 99 % des entreprises européennes. Les PME recevront près de 800 millions d’euros et, pour la première fois, des budgets leur seront réservés dans plusieurs domaines. Ainsi, dans les domaines de la santé, de la bio-économie fondée sur la connaissance, de l’environnement et des nanotechnologies, la participation des PME doit atteindre 35 % de la totalité du budget pour un certain nombre de thèmes.

Nouveaux produits et services
La traduction de la recherche en nouvelles technologies ou en nouveaux produits et services se situe au centre de ce financement sans précédent.

Rien que pour la recherche dans le domaine de la santé, environ 206 millions d’euros (soit un tiers de la totalité du budget pour 2011) seront accordés aux essais cliniques proposés par les chercheurs eux-mêmes en vue de garantir une commercialisation plus rapide des nouveaux médicaments... lire tout le communiqué de presse de la Commission européenne -

mardi 20 juillet 2010

Laboratoires pharmaceutiques au Japon : renouvellement du système de financement du secteur

Japan : Ministry of Health, Labour and Welfare30 juin 2010 - Laboratoires pharmaceutiques : renouvellement du système de financement du secteur au Japon (Bruno Rossi, Operating Officer, Head of Strategic Planning & Business Development, Bayer Schering Pharma) - Le vieillissement de la population entraîne mécaniquement une explosion des dépenses de santé. Comment les autorités s’y préparent-elles ? Focus sur les prix de remboursement des médicaments au Japon.

Tous les deux ans, le ministère de la Santé procède à une baisse des prix des médicaments pour contrôler leur part dans les dépenses de santé. En avril 2010, les autorités ont annoncé la mise en place d’un nouveau système d’encadrement des prix. En quoi consiste-t-il ?
Il s’agit d’une expérimentation pour les deux années à venir. Le ministère s’engage à ne pas baisser les prix sur les produits récents (moins de 15 ans), qui n’ont pas d’équivalent générique et dont la différence entre le prix transactionnel* et le tarif de remboursement par la sécurité sociale est inférieure à la moyenne du marché. Sans cette nouvelle disposition, les prix auraient été réduits comme par le passé. Cette aubaine a pris le nom de « prime pour [aider au] développement de nouveaux médicaments ». Les laboratoires qui en bénéficient pourront utiliser cette prime comme bon leur semblera, mais les autorités feront un point dans deux ans.

Quelles seront les contreparties ?
Les prix des médicaments plus anciens ont été réduits de 2.2% supplémentaires, après la réduction « habituelle ». Après quinze ans ou lorsqu’un produit ne répondra plus aux conditions de prime, son prix chutera brutalement puisqu’il encaissera en une seule fois toutes les baisses dont il aura été épargné. Ce mécanisme favorise les laboratoires innovants. Dans le même esprit, le ministère a publié une liste de 88 produits disponibles à l’étranger que les laboratoires sont invités à mettre sur le marché. Souvent, ces produits n’avaient pas été introduits car la rentabilité escomptée était trop faible, mais dans des domaines comme la pédiatrie, le ministère souhaite garantir aux Japonais l’accès à un plus large choix de médicaments. Les laboratoires et les autorités sont en négociations pour la finalisation de cette liste, les procédures d’homologation et les délais d’entrée sur le marché.

Quid des génériques qui représentent une solution non négligeable pour la réduction des dépenses de santé ?
Au Japon, les tarifs des génériques sont fixés à 70% des médicaments originaux. Ce mécanisme en limite le développement. Si le ministère n’a pas amendé cette disposition, profitable pour les génériques, il multiplie les incitations pour que les hôpitaux et les pharmaciens optent plus facilement pour l’option générique. Les autorités souhaitent porter la part de médicaments génériques à 30% en volume en 2013.

Les règles de remboursements évoluent. Est-ce que les laboratoires étrangers y gagnent ?
Parmi les dix premiers laboratoires à bénéficier de cette nouvelle prime à l’innovation, neuf sont étrangers. L’industrie pharmaceutique est très morcelée et cette mesure pourrait porter à conséquence. Mais le gouvernement sait que c’est le prix à payer pour améliorer l’offre générale de médicaments dans le pays tout en maîtrisant les dépenses.

Qu’en est-il de l’internationalisation des laboratoires pharmaceutiques japonais ?
Les laboratoires étrangers gagnent du terrain sur le marché japonais dont la croissance incompressible en volume est muselee par les baisses de prix repetees.. Les acteurs japonais du secteur ont donc dû réagir, ou s’apprêtent à le faire. Par exemple, Takeda, Astellas, Eisai, Daiichi Sankyo et Otsuka sont déjà très internationalisés. Ce sont d’ailleurs les plus importants laboratoires du pays. Eisai a annoncé en 2009 avoir réalisé pres de 60% de ses ventes à l’étranger. Toutefois, cette internationalisation a des revers. Les ventes s’effondrent en quelques semaines apres l’arrivee d’un medicament generique aux Etats-Unis. Un laboratoire Japonais a dû prendre des mesures drastiques sur le marché nord-américain suite à l’expiration des brevets de deux grands produits, et ce plan social a été applaudi par les analystes boursiers etrangers. Un deuxième peloton de laboratoires commence à réaliser des acquisitions à l’étranger : ainsi, Dainippon Sumitomo a acquis l’americain Sepracor en octobre 2009. Si les grands laboratoires japonais sont maintenant bien placés sur les marchés nord-américains et européens, ils sont en retard dans les BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), ainsi que dans les trois autres grands marchés en croissance, à savoir la Turquie, le Mexique et la Corée du Sud.

La Chambre de Commerce et d'Industrie Française du Japon (CCIFJ) *Le prix transactionnel est celui auquel les institutions médicales et les pharmacies achètent les médicaments qui sont remboursés par la sécurité sociale. Historiquement, hôpitaux et médecins privés japonais se finançaient en dégageant une marge importante de la vente de médicaments, "mais cette dépendance s’est un peu atténuée car les pharmacies ont pris le relais", juge Bruno Rossi. Si un produit est très concurrencé, les hôpitaux et les pharmacies peuvent négocier d’importantes réductions auprès des grossistes pharmaceutiques. Mais si la marge est trop forte, les autorités baisseront d’autant le prix de remboursement et les laboratoires dans leur ensemble en souffrent. L’enjeu des nouvelles pratiques de remboursement vise donc à favoriser les produits les plus innovants qui de fait sont protégés de la concurrence et devraient donc mieux maintenir leurs prix, en contrepartie de réductions plus fortes sur les anciens produits.
source : La Lettre Mensuelle, une publication de La Chambre de Commerce et d'Industrie Française du Japon (CCIFJ) -

jeudi 15 juillet 2010

Naissance de l'Anses : Fusion Afssa-Afsset

anses fusion afssa et Afsset2 juillet 2010 - Fusion Afssa-Afsset - Naissance au 1er juillet de la plus grande agence de sécurité sanitaire en Europe -

La création de l’Anses conjugue la garantie d’une expertise en santé publique indépendante et l’ouverture sur les préoccupations de la société civile face aux risques auxquels l’individu est exposé dans sa vie quotidienne. Avec l’Anses, la France se dote d’une agence unique chargée d’évaluer, de prévenir et de protéger contre le risque global. L’Anses répond ainsi à la nécessité d’une expertise pluridisciplinaire pour répondre aux risques de notre société moderne : un modèle français d’agence sanitaire pour l’Europe.

L’Agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail devient juridiquement opérationnelle au 1er juillet 2010, suite à la parution du décret d’application de l’ordonnance du 8 janvier 2010 instituant sa création. Le nouvel établissement de santé, qui sera désigné par l’acronyme Anses (prononcer « An’sès »), reprend les missions, les moyens et le personnel de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) et de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset). Il en reprend également les acquis et les valeurs - compétence scientifique, indépendance dans l’évaluation des risques, ouverture de l’expertise - pour les mettre au service d’une lecture plus globale et transversale des questions sanitaires.

La fusion de l’Afssa et de l’Afsset est née d’un long travail de concertation. L’Anses travaille aujourd’hui activement à la mise en place des instances nécessaires à son mode innovant de gouvernance, et à la consolidation de son programme de travail. Il s’agit à la fois d’assurer la continuité des travaux engagés sous l’égide de l’Afssa et de l’Afsset et de tirer tout le bénéfice des synergies nouvelles... lire tout le PDF du communiqué de presse de l’Anses -

mardi 13 juillet 2010

Les 15 médicaments qui ont les chiffres d'affaires les plus importants dans le monde en 2009

Ci-dessous la partie 2009 du tableau IMS Health des 15 médicaments avec les plus gros chiffres d'affaires dans le monde pour les laboratoires de l'industrie pharmaceutique :

les 15 blockbusters de l'industrie pharma en 2009
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(1- Lipitor (Pfizer) 2- Plavix (Sanofi-Aventis, BMS) 3- Nexium (AstraZeneca) 4- Seretide (GlaxoSmithKline) 5- Seroquel (AstraZeneca) 6- Enbrel (Pfizer, Amgen) 7- Remicade (Centocor) 8- Crestor (AstraZeneca) 9- Zyprexa (Eli Lilly) 10- Humira (Abbott) 11- Avastin (Genentech) 12- Singulair (Merck) 13- Mabthera (Roche) 14- Abilify (Otsuka/BMS) 15- Lovenox (Sanofi-Aventis))

source : IMS Heath -

jeudi 8 juillet 2010

La FIIM et l’AMA vont collaborer dans la lutte contre le dopage dans le sport

Fédération internationale de l’industrie du médicament (FIIM)6 juillet 2010 - La Fédération internationale de l’industrie du médicament (FIIM) et l’Agence mondiale antidopage (AMA) ont signé aujourd’hui à Lausanne (Suisse) une Déclaration conjointe de collaboration dans la lutte contre le dopage dans le sport...

[...]

...Cette Déclaration vise à faciliter la collaboration volontaire entre les compagnies membres de la FIIM et l’AMA, à identifier les composés médicinaux ayant un potentiel dopant, à minimiser le risque de mésusage de médicaments en développement, à renforcer le transfert d’informations et à faciliter le développement de méthodes de détection dans le cadre de la lutte contre le dopage dans le sport.

Agence mondiale antidopage (AMA)
« Nous sommes très heureux que la FIIM ait accepté de collaborer activement avec l’AMA dans la lutte contre le dopage dans le sport », a affirmé l’Honorable John Fahey, président de l’AMA, dans une déclaration écrite. « Dès qu’une méthode de détection est développée pour une substance particulière, les sportifs qui trichent en se dopant cherchent une nouvelle substance qui pourrait améliorer leurs performances. En collaborant étroitement avec les compagnies pharmaceutiques pour identifier des composés ayant un potentiel dopant avant qu’ils n’entrent dans la phase d’essais cliniques, nous espérons pouvoir développer des méthodes de détection plus rapidement, pour le bénéfice des sportifs propres du monde entier. »
« Les membres de la FIIM reconnaissent que des médicaments peuvent être utilisés à mauvais escient pour améliorer la performance sportive, mettant ainsi en danger l’équité des compétitions, la santé des sportifs et même la vie de certains sportifs », a commenté M. Haruo Naito. « Grâce à cette collaboration entre les compagnies pharmaceutiques et l’AMA, davantage de ressources seront disponibles pour lutter contre ce fléau qu’est le dopage, avec pour objectif un sport plus propre et des sportifs plus sains. »
Du côté pharmaceutique, la Déclaration a été encouragée par le Comité régulateur des politiques et standards techniques de la FIIM. Comme dans le cas des positions de l’industrie pharmaceutique sur d’autres sujets importants, la Déclaration a été revue et approuvée par les associations nationales et régionales de l’industrie pharmaceutique couvrant l’Union européenne (EFPIA), le Japon (JPMA) et les États-Unis (PhRMA)... lire tout le communiqué de presse de l’Agence mondiale antidopage (AMA) - PDF du communiqué de presse en anglais de La Fédération internationale de l’industrie du médicament (FIIM)/ The International Federation of Pharmaceutical Manufacturers and Associations (IFPMA) - PDF de la Déclaration AMA/FIIM -

mardi 6 juillet 2010

Bilan économique 2009 des Entreprises du Médicament [LEEM] en France

17 juin 2010 - LEEM : Bilan économique des Entreprises du Médicament en France - Le médicament n’est pas une source de dérapage pour l’Assurance maladie. Il est plus que jamais un atout industriel et de recherche de sortie de crise.

bilan leem Structure des remboursements de l’Assurance Maladie du régime général en 2009 6 Structure of reimbursements for the general medical insurance scheme in 2009
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- L’année 2009 se caractérise par une croissance faible du CA France (+ 2,7%), sous l’effetde la politique incitative des génériques, dont le marché a cru en un an de 12,4% en valeur et 7,6% en volume.
- Le médicament reste un moteur remarquable des exportations françaises avec 6,8 milliards d’excédents commerciaux.
- Les prévisions pour 2010 et 2011, dans un contexte de régulation très stricte des dépenses de santé, laissent présager une croissance du médicament remboursable en ville stable à +2% : un taux sensiblement inférieur à celui de l’ONDAM et en ligne avec l’évolution du PIB.
- Les industriels et l’Etat sont en train de créer ensemble en France, au travers du CSIS, les conditions pour conforter la place de ce secteur stratégique dans la compétition internationale des sciences du vivant.
- Dans ce contexte de crise économique actuelle, le médicament est un atout de sortie de crise pour l’économie française : c’est le 1er secteur industriel en investissements R&D et un contributeur significatif à la valeur ajoutée du pays.

2009 : maintien d’une croissance ralentie et maîtrise des dépenses de santé

LEEM évolution du chiffre d'affaires en médicaments source gers et données douanières
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En 2009, les Entreprises du Médicament ont réalisé en France un chiffre d’affaires de 26,9 milliards d’euros, soit une hausse de 2,7% qui est identique à celle enregistrée en 2008. La politique incitative des pouvoirs publics en faveur des génériques, notamment au niveau de la prescription, contribue au tassement de la croissance du secteur. Elle entraîne une évolution du CA France en net ralentissement comparée à la fin des années 90 (+7,2%) ou au taux annuel moyen enregistré ces 5 dernières années (3,4%).

Au total, le médicament – remboursé à hauteur de 75,6% en moyenne en France – représentait en 2009 18% des dépenses de l’Assurance maladie du régime général.

bilan leem 2009 Cycle de vie du médicament / Life cycle of medicine
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Les médicaments génériques ont continué leur progression en 2009 : en valeur, ils représentaient 12% du CA du médicament remboursable en ville (sur un total de 19,5 milliards d’euros) et, en volume, près d’une boîte sur 4 vendues en pharmacie (23%).

LE CYCLE DE VIE ÉCONOMIQUE DU MÉDICAMENT bilan leem 2009
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Le taux de pénétration des génériques en France a très fortement augmenté ces dix dernières années. Les molécules concernées par les accords entre l’UNCAM et les syndicats officinaux (30 chaque année) sont, en moyenne, substituées à près de 80%. Et leur vitesse de pénétration a également fortement augmenté ces dernières années : en 2002, une molécule tombée dans le domaine public voyait son taux de pénétration atteindre 38% à l’issue de 18 mois. En 2007, pour le même délai, ce taux atteignait déjà 85%.

L’automédication reste, quant à elle, moins développée en France que dans les pays voisins, avec un CA 2009 stable à 1,9 milliard d’euros qui appelle une nouvelle relance.

Le CA total du secteur (exportations comprises) s’établit à 50 milliards d’euros en 2009, en hausse de 5,6%. Les exportations tirent la croissance. Elles ont très significativement augmenté en 2009, à 23,1 milliards d’euros (+9,2%), et atteignent désormais un niveau proche de celui des ventes en France. Le médicament est ainsi le deuxième poste des exportations françaises, juste après le secteur aéronautique et aérospatial : il représente 7,6% du total des exportations françaises. A l’inverse, la France a importé 16 milliards d’euros de médicaments en 2009 (+16%).

Le solde des échanges commerciaux de médicaments reste donc très largement positif à +6,8 milliards d’euros. Aujourd’hui, le médicament se situe au 4ème rang des excédents commerciaux français, contribuant à la réduction du déficit de la balance commerciale qui s’élève – tous secteurs confondus – à 43 milliards d’euros.

En matière d’emplois, les effectifs des Entreprises du médicament, dont le modèle économique est en pleine mutation, ont cessé de croître, s’établissant à 108.400 fin 2008 (contre 108.668 fin 2007) ; 308.000 en prenant en compte l’ensemble de la chaîne du médicament (dont les officines). L’adaptation de la France à la mutation du modèle international conduit à une évolution des métiers en production, recherche et promotion.

Perspectives 2010 – 2011

La crise financière de 2008-2009 impacte fortement le secteur du médicament en raison des efforts massifs de maîtrise des dépenses publiques qu’elle a suscités.

En France, la politique de maîtrise médicalisée, mise en place en 2009/2010 par les pouvoirs publics, a notamment pour objectif de poursuivre la politique de substitution par les génériques :
  • développement des contrats d’amélioration des pratiques individuelles (incitation financière pour les médecins à prescrire des médicaments moins chers et substituables par le pharmacien) avec 14.000 médecins généralistes ayant signé un CAPI,
  • mise en place du pharmacien référent dans les établissements d’hébergement des personnes âgées dépendantes (EHPAD),
  • maîtrise des dépenses de médicaments à l’hôpital et en ville générées par les prescripteurs hospitaliers

Ces dispositions, qui ont pour but de réaliser de nouvelles économies pour les comptes de la Sécurité sociale, s’ajoutent à la régulation par les prix (400 millions d’euros de baisses annuelles décidées au long de l’année 2009 par le CEPS) et aux objectifs de maîtrise fixés dans le règlement conventionnel minimal des médecins pour 2010.

Dans la ligne du rapport Briet, le Gouvernement a ainsi annoncé, pour le médicament, en mai 2010, une économie de l’ordre de 100 millions d’euros par anticipation sur le dernier quadrimestre 2010 de baisses de prix attendues en 2011.

Dans ce contexte, les prévisions de croissance du CA du médicament remboursable en 2010 et 2011 devraient rester stables, dans la ligne des années précédentes, à +2%. Cette évolution est compatible avec l’évolution de la création de richesses du pays (taux de progression du PIB) hors période de crise. La croissance des dépenses de médicaments est sensiblement inférieure à celle de l’ONDAM (3%)[Objectif National de Dépenses d’Assurance Maladie. L'objectif de progression des dépenses d'assurance maladie était de 3,3% en 2009. Il a été fixé à 3% en 2010, à 2,9% en 2011 et 2,8% en 2012] : le médicament n’est pas une source de dérapage des comptes de l’Assurance maladie.

Prévisions économiques des Entreprises du Médicament pour 2010 - 2011

Prévisions économiques des Entreprises du Médicament pour 2010 - 2011
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Le secteur du médicament : un atout pour la croissance et la sortie de crise

Les Entreprises du Médicament restent un secteur industriel porteur, en légère croissance, et à forte valeur ajoutée (12,8 milliards d’euros en 2007 soit 5,8% de la valeur ajoutée de l’ensemble de l’industrie française) et le premier secteur en matière d’investissements de R&D en France, avec 5,1 milliards d’euros investis en 2007, soit 12,4 % du CA des Entreprises du Médicament. Par comparaison, l’industrie automobile a consacré 4,6 milliards d’euros en 2007 à sa R&D, soit 3,9% de son CA. De même, le budget R&D du médicament est supérieur à celui de la construction aéronautique et spatiale, pourtant financé sur fonds publics à hauteur de 33% contre 1% seulement pour le secteur du médicament. Cet effort de R&D permettra au secteur du médicament français de se maintenir voire de se renforcer sur les marchés internationaux en sortie de crise.

Le secteur est confronté, depuis plusieurs années, à une mutation profonde de son modèle économique, dans un double contexte de sévérité accrue d’accès au marché et de compétition entre Etats, exacerbée par la crise. Les « médicaments de masse » (blockbusters) laissent progressivement la place à de nouveaux segments de marché en croissance : principalement les génériques, les produits issus des biotechnologies, souvent en milieu hospitalier, et dont les cibles thérapeutiques sont plus étroites, et les produits d’automédication qui ont fait l’objet d’une relance par le dernier CSIS.

Le dernier Conseil stratégique des industries de santé (CSIS), du 26 octobre 2009, a pris des mesures concrètes pour redynamiser la production de médicaments en France et renforcer l’attractivité et la compétitivité du pays dans le secteur. Ces mesures, qui donnent un nouveau souffle à la politique industrielle et aux partenariats de recherche dans les sciences du vivant, doivent durablement aider à la mutation du secteur en France.

vendredi 2 juillet 2010

Avec l'acquisition d'HCM, BIOS renforce son pôle QlikView et son expertise dans le secteur pharmaceutique

hcm bios consultingBIOS et HCM officialisent leur rapprochement

HCM fait désormais partie du groupe BIOS et devient HCM-BIOS.

HCM est une société spécialisée dans la mise en place de solutions décisionnelles et la réalisation de portails Internet pour l'industrie pharmaceutique et possède une forte expertise QlikView.

QlikView
Avec cette acquisition, BIOS renforce son pôle QlikView et son expertise dans le secteur pharmaceutique, en cohérence avec sa stratégie de développement de verticaux décisionnels avec contenu métier / secteur (source : BIOS Consulting) -

PharmAnalyser permet aux laboratoires de disposer et diffuser en temps réel, des indicateurs de performance, sous forme de tableaux de bords analytiques et cartographiques.

PharmAnalyser accélère et facilite l’agrégation et l’analyse de données sectorielles, marché et terrain provenant de sources externes et internes ETMS, CRM, SFE, ADV (données ventes, activités, promotions, frais, primes…).

PharmAnalyser HCM
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PharmAnalyser est une solution indépendante, sur-mesure et clé en main, conçue par des experts de l’industrie pharmaceutique.

QlikView : technologie BI de pointe orientée utilisateurs
HCM : développement de solutions décisionnelles pour l’industrie pharmaceutique
BIOS Consulting : conseil en management et intégration de systèmes. source : HCM -