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lundi 26 novembre 2012

BAROMÈTRE LIR/IFOP DE L’INNOVATION THÉRAPEUTIQUE 2012

LIR Les Laboratoires Internationaux de Recherche
BAROMÈTRE LIR/IFOP DE L’INNOVATION THÉRAPEUTIQUE 2012

Dans sa mission de réflexion et de contribution au débat sur la santé, le LIR, Think Tank Innovation Santé rassemblant 16 filiales des entreprises internationales de recherche, lance son premier baromètre LIR/Ifop de l’innovation thérapeutique en France dont une partie est dédiée à l’oncologie, sujet de santé prioritaire pour les pouvoirs publics :

  • pour 63% des personnes interrogées, l’innovation thérapeutique évoque la mise au point de traitements mieux adaptés à la vie quotidienne 
  • pour 58%, il s’agit de l’émergence de nouveaux médicaments 
  • pour 46%, l’innovation thérapeutique consiste en l’amélioration des techniques chirurgicales. 

Par ailleurs, 69% des Français se disent mal informés au sujet de ces avancées. Conscient de la complexité de l’innovation thérapeutique, le LIR met en avant sur son site internet une première sélection des grandes étapes des progrès thérapeutiques, par exemple, dans le domaine de l’oncologie.

 

Les Français ont une vision médicale et sociétale de l’innovation thérapeutique 

« Ces résultats traduisent une vision large de l’innovation qui renvoie non seulement à un plan médical, c’est-à-dire une avancée de la recherche, mais aussi à un plan sociétal, où l’innovation permet une adaptation des thérapies à la vie quotidienne » analyse Damien Philippot, Directeur d'études au sein du département d'opinion publique de l’Ifop.

La création d’innovation thérapeutique semble partagée entre plusieurs acteurs qui se complètent.
En effet :

  • 35% des sondés estiment que les organismes publics de recherche comme l’Inserm, le CNRS et l’INRA sont à l’origine de l’innovation thérapeutique en France 
  • 29% citent la collaboration publique/privée entre chercheurs 
  • Seules 14% des personnes interrogées mentionnent les industriels de la recherche pharmaceutique...

[...] 

 

...Plus de 2 Français sur 3 estiment être mal informés sur l’innovation thérapeutique

Les résultats du baromètre LIR/Ifop 2012 révèlent que 69% des Français se sentent mal informés sur l’innovation thérapeutique dont 10% « très mal ». Parmi les différents acteurs publics et privés, 29% des sondés estiment légitime que les organismes publics tels que la CNAM puissent jouer ce rôle d’informateur, 25% les médias et 23% les médecins généralistes.

L’association le LIR, espace d’échanges dont l’objet est de nourrir le débat des enjeux de la recherche et de l’innovation en santé, met à disposition des citoyens soucieux d’en savoir plus sur le sujet, des informations sur les grandes avancées thérapeutiques à l’instar des thérapies ciblées dans le traitement des cancers et sur les grandes étapes de R&D des laboratoires de recherche en oncologie rendues possibles notamment grâce aux partenariats de recherche public/privé... lire tout le communiqué de presse du LIR [Les Laboratoires Internationaux de Recherche] - [PDF] Etude réalisée par l'ifop pour LIR : Les Français et l’innovation thérapeutique -

mardi 20 novembre 2012

Vidéo : Sanofi et les marchés émergents



Représentant désormais plus de 30 % du chiffre d'affaires de Sanofi, les marchés émergents, en constante progression, sont des piliers de la stratégie de croissance du Groupe. En 2011, les acquisitions de BMP Sunstone en Chine et Universal Medicare en Inde ont renforcé la position de leader de Sanofi sur ces marchés.
source : Sanofi et les marchés émergents (Vidéo) -

lundi 11 juin 2012

Top 50 Mondial des Laboratoires Pharmaceutiques en 2012, d'après les chiffres d'affaires 2011, publié par Pharm Exec

Pharm Exec 50 2012 pharmaceuticals global ranking Voici le Top 50 Global de l'Industrie Pharmaceutique, selon le classement «Pharm Exec 50» de 2012
(Classement, Nom du Laboratoire, Headquarters/siège social, C.A. base 2011, en $B Billions/Milliards de Dollars)  :








Rang
2012
Nom du Laboratoire Pharmaceutique
Siège social
Chiffre d’affaires en dollars $ [2011]
1
Pfizer
États-Unis
57,7
2
Novartis
Suisse
54
3
États-Unis
41,3
4
France
37
5
Roche
Suisse
34,9
6
Royaume-Uni
34,4
7
Royaume-Uni
33,6
8
États-Unis
24,4
9
États-Unis
22,4
10
États-Unis
21,9
11
États-Unis
21,2
12
Israël
16,7
13
États-Unis
15,3
14
Japon
15,2
15
Allemagne
13,8
16
Allemagne
12,8
17
Japon
11,6
18
Danemark
11,5
19
Japon
11,4
20
États-Unis
8,1
21
Japon
7,4
22
Allemagne
7,2
23
États-Unis
6,1
24
États-Unis
5,5
25
France
5
26
Japon
4,7
27
États-Unis
4,7
28
Australie
4,5
29
États-Unis
4,4
30
États-Unis
4,2
31
Japon
4
32
Irlande
4
33
Italie
3,9
34
États-Unis
3,8
35
Japon
3,7
36
Belgique
3,7
37
États-Unis
3,7
38
États-Unis
2,9
39
Danemark
2,7
40
Irlande
2,7
41
Japon
2,7
42
Japon
2,6
43
États-Unis
2,6
44
Canada
2,4
45
États-Unis
2,2
46
Suisse
2
47
Espagne
1,9
48
Suisse
1,8
49
Suisse
1,8
50
Afrique du Sud
1,7

jeudi 24 mai 2012

Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) publie un rapport comparatif sur l’état de santé en France et en Europe

23/05/2012 - La santé en France et en Europe : convergences et contrastes

La France a l’un des meilleurs taux d’espérance de vie dans l’Union européenne, mais, il se situe dans la moyenne haute pour la mortalité par suicide. Le poids de dépenses de santé dans le PIB est le plus élevé de l’Union européenne, mais le niveau de dépenses par habitants n’arrive qu’en sixième position.

Voici quelques-uns des enseignements de ce rapport comparatif  France-Union européenne sur l’état de santé mais également sur l’organisation et le fonctionnement des systèmes de santé nationaux au sein de l’Union à vingt-sept.

Le rapport met ainsi en exergue les atouts et les handicaps de la situation française en indiquant des pistes d'amélioration possible.



Réalisé pour la première fois par le Haut Conseil de la santé publique, ce rapport prend appui sur l’ensemble des indicateurs de santé ECHI (European Community Health Indicators), défini par la Commission européenne en vue d’établir une cohérence dans les données statistiques à l’échelle communautaire.

mercredi 16 mai 2012

Etude Ernst & Young/EuropaBio : « Que propose l’Europe aux entreprises de biotechnologies : pour un allègement du cadre fiscal, financier et réglementaire »

EuropaBio
26 AVRIL 2012 - La Suisse et les Etats européens sont invités à encourager la transformation des efforts de R&D en vue de favoriser la création de nouvelles entreprises, de nouveaux produits et d’emplois

La Suisse est bien positionnée / Cependant, les entreprises innovantes n’obtiennent aucun privilège fiscal pour leurs activités de R&D / Le délai de prescription du report des pertes fiscales doit être aboli / Une harmonisation de la solution dite « IP-Box » à l’échelle de la Suisse est recommandée

Les Etats européens doivent s’atteler davantage à garantir que les efforts d’innovation de R&D dans le secteur des biotechnologies se traduisent par la création de nouvelles entreprises, de nouveaux produits et d’emplois selon une nouvelle étude publiée par Ernst & Young et EuropaBio, intitulée « Que propose l’Europe aux entreprises de biotechnologies : pour un allègement du cadre fiscal, financier et réglementaire » (“What Europe has to offer biotechnology companies: unraveling the tax, financial and regulatory framework”). L’étude fait apparaître que les fortes divergences entre les différents cadres réglementaires et politiques applicables aux entreprises de biotechnologies en Europe pèsent lourdement sur l’efficacité des mesures mises en place dans cette région du globe. Ces différences se situent autant à l’échelle des politiques et des réglementations cadres en vigueur visant à encourager le financement des jeunes entreprises, qu’au niveau des mesures mises en œuvre en vue de soutenir l’esprit d’entreprise et d’attirer les managers compétents.

Cette étude a été présentée par la Commissaire européenne en charge de la recherche, de l’innovation et de la science, Máire Geoghegan-Quinn, au Parlement européen, et Stephan Kuhn, Leader Europe, Middle East, India, and Africa (EMEIA) chez Ernst & Young, à l’occasion de l’évènement EuropaBio Benefits of Biotechnology, animé par la Députée européenne Françoise Grossetête. L’évènement, inauguré par le Commissaire européen en charge de la santé et de la politique des consommateurs, John Dalli, a regroupé plus de 120 participants. Il s’est axé principalement sur la contribution que peut apporter le secteur des biotechnologies à la société en vue de l’aider à surmonter les grands enjeux auxquels elle fait face, comme par exemple, l’alimentation et les soins disponibles dans un contexte de vieillissement de la population, l’environnement et le développement durable, la croissance économique et la défense de la place de l’Europe en tant que centre d’excellence scientifique.

Ernst & Young

Stephan Kuhn déclare : « L’Europe n’a d’autre choix que de créer pour les entreprises PME biotech de sa région un cadre fiscal et réglementaire attrayant , si elle souhaite garantir une croissance durable et maintenir la compétitivité du secteur par rapport aux autres régions du monde. Cette étude montre que certains Etats, contrairement à d’autres, ont déjà reconnu l’enjeu que constitue la mise en place d’un dispositif de mesures et de programmes visant à renforcer les conditions cadre des PME dans le secteur des biotechnologies, comme les crédits d’impôt en matière de R&D ou l’allègement de la fiscalité sur les entreprises. Les Etats membres européens, en collaboration avec l’Union européenne, doivent mettre en œuvre des politiques améliorant l’accès au financement pour les PME actives dans le secteur des biotechnologies. »



L’étude a porté sur 16 Etats européens et les mesures incitatives qu’ils ont mises en place aux plans fiscal, financier et réglementaire destinées aux investisseurs, entrepreneurs et chercheurs de la bioéconomie, ainsi que les enjeux auxquels font face les PME. Elle compare les concessions fiscales octroyées par chaque pays, les possibilités de financement accessibles aux PME et les avantages susceptibles de motiver l’implantation d’une jeune entreprise en un lieu donné...lire la fin du  communiqué de presse Ernst & Young et  EuropaBio -

mercredi 9 mai 2012

Top 12 des laboratoires pharmaceutiques américains en 2012 [Classement Fortune 500]

Voici les 12 premiers laboratoires pharmaceutiques classés en mai dans le Fortune 500 2012 des plus grandes entreprises américaines :

top 12 des labos pharmas usa en 2012 fortune 500
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[numéro : 1- Pfizer (40ème dans le Fortune 500,Etats-Unis, 2012), 2- Johnson & Johnson (42), 3- Merck (57), 4- Abbott Laboratories (71), 5- Eli Lilly (119), 6- Bristol-Myers Squibb (134), 7- Amgen (168), 8- Gilead Sciences (306), 9- Mylan (396), 10- Allergan (448), 11- Biogen Idec (476), 12- Celgene (492)]

mercredi 25 avril 2012

Responsabilité Sociale : Bristol-Myers Squibb classée numéro 1 des entreprises les plus citoyennes

Bristol-Myers Squibb BMS
Pour la deuxième fois en 4 ans, Bristol-Myers Squibb se classe au premier rang du classement 2012 des 100 entreprises les plus citoyennes (100 Best Corporate Citizens) publiée par le magazine Corporate Responsibility, référence de premier plan pour les investisseurs socialement responsables et autres parties prenantes.

Au cours des quatre dernières années, Bristol-Myers Squibb s’est toujours classé parmi les 10 entreprises les plus citoyennes et s’était déjà vu décerner la première place en 2009.

« Nous sommes fiers d’être une nouvelle fois salués pour notre engagement en faveur de la responsabilité sociale » a déclaré Lamberto Andreotti, Chief Executive Officer de Bristol-Myers Squibb. « Nos efforts visant à favoriser le développement économique, social et environnemental durable sont au cœur de la mission de notre entreprise et reflètent notre engagement sans faille en faveur de l’environnement, de nos collaborateurs et des communautés dans lesquels ils vivent et travaillent. »

classement 2012 des 100 entreprises les plus citoyennes 100 Best Corporate Citizens magazine Corporate Responsibility

La liste des 100 entreprises les plus citoyennes (100 Best Corporate Citizens) classe les sociétés du Russell 1000 selon plus de 350 critères dans sept catégories : environnement, changement climatique, droits humains, philanthropie, relations employeur-employés, finance et gouvernance.

15 premiers classement 2012 des 100 entreprises les plus citoyennes 100 Best Corporate Citizens magazine Corporate Responsibility bms Bristol-Myers Squibb numéro 1
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« Chez Bristol-Myers Squibb, nous menons nos activités de manière à ce qu’elles contribuent à la croissance économique, à la responsabilité sociale et à un environnement sain » a déclaré Susan Voigt, Vice President, Environment, Health, Safety and Sustainability. « Les principes qui font de nous une entreprise citoyenne de premier plan sont bien ancrés dans la culture de l’entreprise et nos collaborateurs sont très impliqués dans bon nombre de nos initiatives liées à la responsabilité sociale. »

L’engagement de Bristol-Myers Squibb en faveur de pratiques professionnelles durables, éthiques et conformes, constitue le fondement de notre initiative « Sustainability goals 2015 [PDF] », initié depuis 2001.

jeudi 19 avril 2012

OMS : De nouveaux moyens d'incitation s'imposent pour encourager la recherche-développement en santé en faveur des pays en développement

Organisation mondiale de la Santé OMS
5 AVRIL 2012 | GENÈVE - Il ressort d'un rapport rendu public [...] par un groupe international d'experts constitué par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) que de nouvelles sources de financement sont nécessaires pour stimuler la recherche en santé concernant les maladies qui affectent la population des pays en développement.

Le groupe de travail consultatif d'experts sur le financement et la coordination de la recherche-développement a préconisé un engagement mondial accru en faveur du financement et de la coordination de la recherche en santé pour répondre aux besoins spécifiques des pays en développement. Le groupe propose un ensemble d'incitations nouvelles comme le recours à l'innovation ouverte, aux savoirs en libre accès et aux primes ainsi que des engagements de la part des gouvernements, la mise en commun de fonds et une convention internationale obligatoire sur la recherche mondiale en santé.

Comme l'a souligné John-Arne Røttingen, le président du groupe, "Les droits de propriété intellectuelle et les ventes ne constituent pas des incitations suffisantes pour encourager les investissements concernant les maladies qui affectent avant tout la population des pays en développement. Si leurs prix continuent de refléter l'ensemble des coûts de la R-D, les produits sanitaires resteront hors de portée pour ceux qui en ont le plus besoin. Il faut donc à la fois dissocier le coût de la recherche du prix des produits et offrir des mécanismes autres que les droits de propriété intellectuelle pour stimuler les investissements en faveur de la recherche sur ces maladies.”

Public funding of health R&D on neglected diseases as a proportion % of GDP in 2010 who g finder
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Le rapport du groupe de travail consultatif intitulé "La recherche-développement axée sur les besoins sanitaires des pays en développement : renforcement du financement et de la coordination au niveau mondial" [rapport en anglais, pdf, 1.20Mb] comprend notamment les recommandations suivantes :


  • Les résultats de la recherche répondant aux besoins sanitaires des pays en développement doivent être dans le domaine public ou faire l'objet de licences auxquelles il est possible d'accéder librement. 
  • Il faut recourir aux communautés de brevets pour améliorer l'échange des résultats de la recherche. 
  • Des mécanismes de mise en commun des fonds doivent coordonner les ressources financières et certains fonds doivent être affectés au renforcement des capacités dans les pays en développement notamment sous la forme de subventions directes à des sociétés capables de promouvoir le transfert de technologies. 
  • L'OMS doit jouer un rôle de coordination central dans la recherche mondiale en santé. 
  • Il faut accroître le financement provenant des gouvernements et du secteur philanthropique en raison de l'insuffisance des investissements privés. 
  • Tous les pays doivent s'engager à consacrer au moins 0,01% de leur produit intérieur brut à la recherche en vue de mettre au point des technologies sanitaires pouvant être utilisées dans les pays en développement. 
Ces recommandations seront examinées par la 65ème Assemblée mondiale de la Santé en mai 2012.

mardi 10 avril 2012

Classement 2012 des 20 premiers laboratoires pharmaceutiques aux États-Unis [en fonction des chiffres d’affaires 2011, IMS Health]

En Avril 2012, IMS Health a publié ses premières données qui concernent le marché pharmaceutique américain.

Voici, ci-dessous, le tableau des vingt premiers laboratoires aux États-Unis en ce début 2012. Ce classement a été établi à partir des chiffres d’affaires 2011, avec un rappel des années précédentes (2010-2009-2008- 2007).

Classement 2012 des 20 premiers laboratoires pharmaceutiques aux USA avec chiffres d’affaires 2011 IMS Health
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(1- Pfizer, 2- AstraZeneca, 3- Merck & Co,, 4- Novartis , 5- Teva, 6- Lilly, 7- Roche, 8- GlaxoSmithKline (GSK), 9- Amgen Corporation , 10- Johnson and Johnson (J & J), 11- Sanofi, 12- Abbott, 13- Bristol Myers Squibb (BMS), 14- Boehringer Ingelheim, 15- Takeda, 16- Mylan, 17- Gilead Sciences, 18- Novo Nordisk, 19- Otsuka, 20- Forest Laboratories)

mercredi 4 avril 2012

Défi BioGENEius Sanofi Canada, concours national de recherche en biotechnologie

Défi BioGENEius Sanofi Canada
3 avril 2012 - Le Défi BioGENEius Sanofi Canada pose aux jeunes la question suivante : "Comment allez-vous changer le monde au moyen de la science?" - Le concours national de recherche en biotechnologie encourage les jeunes Canadiens à entreprendre des études et une carrière dans le domaine de la biotechnologie, qui représente une industrie de 86 milliards de dollars au Canada -

Comment allez-vous changer le monde? Cette question a été la source d'inspiration de centaines d'étudiants partout au Canada dans le cadre du concours Défi BioGENEius Sanofi Canada 2012 (DBSC), un concours national de recherche en biotechnologie qui incite les étudiants à entreprendre des études et une carrière dans le secteur captivant de la biotechnologie. À l'heure actuelle, la bioéconomie du Canada est évaluée à 86,5 milliards de dollars , ou 7% du PIB, sans compter que ce secteur soutient un réseau de plus d'un million d'emplois.

Cette année, plus de 240 étudiants des écoles secondaires et des cégeps de partout au Canada ont soumis 192 projets allant de l'exploration de nouveaux traitements médicamenteux potentiels contre la maladie de Parkinson, de la sclérose en plaques et du cancer, jusqu'à l'utilisation de moisissures de champignons comme solution de rechange aux pesticides traditionnels. Maintenant rendu à sa 19e édition, le Défi BioGENEius Sanofi Canada 2012 (DBSC) est coordonné par Bioscience Education Canada et comprend des concours tenus en mars, avril et mai dans neuf régions du Canada.

La bioéconomie du Canada Composantes principales BIOTECanada
- Composantes principales de la bioéconomie du Canada 
(cliquer sur l'image pour l'agrandir) 
source BIOTECanada -

M. Rick Levick, directeur général de Bioscience Education Canada, a déclaré : « Au cours des 19 dernières années, nous avons aidé plus de 4 000 jeunes Canadiens à donner libre cours à leur passion et à leur créativité, en plus de donner forme à leurs idées scientifiques. Le Défi BioGENEius Sanofi Canada 2012 (DBSC) est unique, puisque les étudiants qui participent au concours ont la chance de travailler avec des mentors, ont accès à de l'équipement de laboratoire ainsi qu'à des fournitures de qualité. Avec l'appui de nos principaux commanditaires, nous pouvons constituer notre propre réserve de talents dans le domaine de la biotechnologie au Canada ».

Cette initiative, commanditée par Sanofi Pasteur Limitée, Sanofi Canada, le Conseil national de recherches Canada (CNRC), les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), Génome Canada et le programme Sensibilisation jeunesse du gouvernement du Canada, reçoit l'appui des organisations locales de biotechnologie et d'enseignement en partenariat avec les universités, les collèges d'enseignement, le gouvernement et l'industrie.



Les gagnants de chaque concours régional présenteront leur projet dans le cadre du concours national qui se tiendra au siège du Conseil national de recherches du Canada à Ottawa le 7 mai 2012. Les participants qui finiront en première et en deuxième place du Défi BioGENEius Sanofi Canada 2012 (DBSC) participeront au Défi International BioGENEius (International BioGENEius Challenge) qui se tiendra à Boston, Massachusetts, le 18 juin 2012, en même temps que le Congrès international annuel de la Biotechnology Industry Organization (BIO). ...  lire la fin du communiqué de presse "Défi BioGENEius Sanofi Canada (DBSC)" - Le Défi BioGENEius Sanofi Canada sur Facebook -

mercredi 28 mars 2012

Pénuries de médicaments : les pharmaciens hospitaliers peuvent jouer un rôle clé dans le maintien de l'approvisionnement [rapport Amgen]

Amgen
23 Mars - Pénuries de médicaments : les pharmaciens hospitaliers peuvent jouer un rôle clé dans le maintien de l'approvisionnement, conclut un rapport Amgen lors du congrès 2012 de l'EAHP - Le rôle des pharmaciens hospitaliers est essentiel au maintien d'un approvisionnement continu en médicaments lorsque les pénuries mettent en danger la vie des patients, a révélé un rapport Amgen ((1) : Mica, A. & Green, L. Drug availability: considerations for the hospital pharmacist (Disponibilité des médicaments : Considérations pour les pharmaciens hospitaliers)) lors du congrès annuel 2012 de l'Association européenne de pharmacie hospitalière (EAHP), qui a eu lieu à Milan, en Italie.

« Les pénuries de médicaments, en particulier les traitements en oncologie, constituent un problème croissant à travers l'Europe, » a expliqué Richard Lit, vice-président Regulatory Affairs and Safety (affaires réglementaires et sécurité). « Plusieurs rapports indiquent que des pays comme l'Allemagne, la Hongrie, les Pays-Bas et le Royaume-Uni(2) souffrent de pénuries de médicaments brevetés(3), biosimilaires, et génériques, qui causent des problèmes pour les patients, les prescripteurs et les pharmaciens. »

« Devant l'incapacité d'accéder au médicament choisi, les médecins et les pharmaciens hospitaliers sont contraints de faire des compromis, en recourant à d'autres médicaments, en rationnant, voire en reportant les traitements critiques. Il est inacceptable que les patients soient privés de traitements éprouvés ou choisis à cause de problèmes évitables dans la chaîne d'approvisionnement, » a-t-il ajouté.

Sur l'affichage présenté au congrès de l'EAHP (Drug Availability: Considerations for the Hospital Pharmacist (Disponibilité des médicaments: Considérations pour les pharmaciens hospitaliers), les auteurs font référence aux médicaments « biologiques » (des médicaments fabriqués aux moyen de processus biologiques) en tant qu'exemple illustrant la manière dont les pharmaciens peuvent utiliser les paramètres de la chaîne d'approvisionnement afin de mieux identifier les fabricants capables de maintenir un approvisionnement continu en médicaments.

Les pénuries de médicaments se produisent pour un certain nombre de raisons, parmi lesquelles la rareté des matières premières, les arrêts d'exploitation dus à des contaminations de gammes, les rappels volontaires et les changements de composition. De plus, la pratique des appels d'offres, dans le cadre desquels les hôpitaux concluent des contrats avec la société pharmaceutique proposant la meilleure offre, est susceptible d'exacerber le problème en transférant le volume demandé d'un fabricant à un autre - entraînant des pénuries temporaires.(4)

En Europe, les fabricants sont tenus d'informer l'Agence européenne des médicaments, par préavis de deux mois, de l'éventualité d'une interruption temporaire ou permanente de l'approvisionnement d'un produit.((5) Directive 2001/83/EC du Parlement européen et du Conseil du 6 novembre 2001 dans le code de la Communauté sur les produits médicaux destinés à l'utilisation humaine (OJ L 311, 28.11.2001, p. 67). Bruxelles : Commission européenne ; 2001) Aux États-Unis, il n'existe aucune loi exigeant des fabricants qu'il signalent les pénuries.(6) Les agences de régulation tentent de développer un certain nombre de processus en la matière, mais bien que ceux-ci contribuent à une gestion des pénuries, ils ne sauraient les empêcher.(1)

En évaluant la manière dont un fabricant gère son approvisionnement en médicaments, les pharmaciens peuvent prendre des décisions considérées comme formulaires, qui maximiseront leurs chances d'approvisionnement constant en médicaments.

Les pratiques suivantes améliorent la capacité des fabricants de produits fabriqués par processus biologiques à maintenir une production ininterrompue et continue de l'approvisionnement :(1)

  • Une liaison entre la demande des patients et la production, au travers de systèmes d'information intégrés sur la fabrication et la distribution 
  • Un système de double fournisseur s'agissant du sourçage de matières premières, et un recours à des fournisseurs certifiés 
  • Le maintien de stocks de sécurité afin de compenser les éventuels retards et interruptions de fabrication 
  • Une gestion stratégique de la capacité, et la possibilité de capacités excédentaires de fabrication afin de contrer tout retard de production 
  • Une gestion active de réseaux de distribution solides et sécurisés - un réseau de distribution de société pharmaceutique s'occupant de déplacer les produits qui nécessitent d'être conservés en sécurité 
« L'accès à des médicaments efficaces et de haute qualité est indispensable au succès de la gestion médicale, » a commenté Richard Lit. « En prenant ces facteurs en considération au cours d'une évaluation approfondie du fournisseur potentiel, les pharmaciens hospitaliers peuvent augmenter leurs chances d'éviter les pénuries de médicaments essentiels, » a-t-il ajouté.

À propos des médicaments biologiques 

Les médicaments biologiques sont fabriqués à base d'organismes vivants et de substances organiques, et comprennent les protéines thérapeutiques, les vaccins à ADN, les anticorps monoclonaux et les protéines de fusion, de même que les nouvelles modalités expérimentales de type thérapie génique, thérapie par cellules souches, nucléotides antisens, et virus à ARN. Ils sont fabriqués en utilisant des cellules vivantes pour produire des protéines qui peuvent être utilisées afin de traiter la maladie. En exploitant le processus naturel des cellules, virus et autres organismes microscopiques vivants, les scientifiques modifient le patrimoine génétique des organismes dans le but d'en tirer des résultats spécifiques.

Contrairement aux médicaments à petites molécules, les produits biologiques sont généralement des protéines fabriquées dans des cellules vivantes génétiquement modifiées, dans lesquelles la moindre variation de cellule, de ses nutriments ou de l'environnement peut entraîner des différences dans le produit final.

À propos des médicaments biosimilaires 

Les médicaments biosimilaires sont des copies similaires des médicaments biologiques novateurs. La substance active d'un médicament biosimilaire est similaire au médicament original de référence mais, en raison des complexités de la fabrication biologique, il n'est pas possible pour un biosimilaire d'être une copie exacte du produit original.

Lorsque le brevet d'un médicament expire, les autres fabricants ont la possibilité d'en faire des copies. Dans le cas des médicaments à petites molécules, les tests d'analyse peuvent démontrer une équivalence pharmaceutique au produit novateur. En revanche, s'agissant des médicaments biologiques (médicaments à grosses molécules), une gamme d'études analytiques, cliniques et non cliniques ne peut révéler qu'une similarité et non un caractère identique. Ceci s'explique par les structures complexes des produits biologiques, l'utilisation de cellules différentes, et les procédés de fabrication distincts... lire la fin du communqiué de presse Amgen -

vendredi 23 mars 2012

Roche : Inauguration du second train de la santé Transnet Phelophepa en Afrique du Sud

Roche
Bâle, le 12 mars 2012 - Roche double son soutien à ce projet unique qui permet à 90 000 patients des zones rurales d’Afrique du Sud d’avoir chaque année accès aux soins -

Aujourd’hui, la Fondation Transnet et Roche ont inauguré le second train de la santé Phelophepa. Cette manifestation s’est déroulée à Mount Ruth, près de East London en Afrique du Sud, en présence du Dr Franz Humer, Président du conseil d’administration de Roche, de Monsieur Malusi Gigaba, Ministre sudafricain des entreprises publiques et de Monsieur Brian Molefe, Président du directoire du groupe Transnet.

Composé à l’origine de trois wagons refaits à neuf et dûment équipés, le train de la santé Phelophepa est aujourd’hui devenu une véritable clinique sur rail, dotée de 18 wagons, qui subvient aux soins de base dans les régions reculées d’Afrique du Sud. Avec le lancement de ce second train, le programme voit sa capacité doubler au profit de populations vivant dans des zones d’Afrique du Sud où l’accès aux soins est difficile.

trajet du Transnet-Phelophepa Healthcare Train en South Africa
cliquer sur l'image pour l'agrandir

Le sponsoring de Roche a été élargi et couvre maintenant les soins cliniques de première nécessité, avec notamment un programme dédié au diabète et un service d’oncologie, une pharmacie, un service de santé scolaire et des programmes d’éducation pour le personnel de santé, tant à bord du train originel qu’à bord du nouveau train. ---Plus de 5,5 millions de personnes ont été vues depuis 1994, dont celles concernées par deux programmes d’éducation VIH/sida de grande envergure, et plus de 20 000 étudiants en médecine et infirmières ont eu l’occasion de peaufiner leur savoir-faire à bord du train Phelophepa.

Franz B. Humer, Président du conseil d’administration de Roche, a déclaré à ce sujet: “Cet engagement philantropique est immensément important pour Roche. L’entreprise s’honore d’avoir continuellement accru son soutien au train de la santé Phelophepa au cours des 18 années de son sponsoring, car ce projet a chaque année un impact véritablement remarquable sur la vie de milliers de personnes.”

Lynette Coetzee, Manager du train Transnet Phelophepa, a ajouté: “Transnet apprécie grandement le soutien de Roche à Phelophepa I et Phelophepa II au cours de toutes ces années. La Roche Health Clinic est un élément central du train Phelophepa, car elle offre une vaste gamme de prestations de santé à ceux qui n’auraient autrement pratiquement pas accès à de tels soins.”




A propos de Phelophepa

Phelophepa, qui signifie "bonne santé", est une clinique sur rail qui apporte des soins de première nécessité aux régions reculées d’Afrique du Sud depuis 1994. Le train parcourt le pays 36 semaines par an, visitant des régions où l’accès aux soins est difficile. Le personnel de santé comprend 20 permanents et près de 30 étudiants se destinant à des carrières diverses dans le domaine de la santé, qui effectuent chacun un stage bénévole de deux semaines. Phelophepa a été baptisé “Train de l’espoir” ou encore “Train miracle” par ceux qui ont bénéficié de ses prestations, ce qui témoigne des besoins pressants de l’Afrique du Sud en termes de soins de première nécessité. Phelophepa a reçu le Prix des Nations-Unies pour le Service public en récompense de son action au service de l’humanité.

A propos de Roche

Roche, dont le siège est à Bâle, Suisse, figure parmi les leaders de l’industrie pharmaceutique et diagnostique axée sur la recherche. Numéro un mondial de la biotechnologie, Roche produit des médicaments cliniquement différenciés pour le traitement du cancer, des maladies virales et inflammatoires ainsi que des maladies du métabolisme et du système nerveux central. Roche est aussi le leader mondial du diagnostic in vitro ainsi que du diagnostic histologique du cancer, et une entreprise pionnière dans la gestion du diabète. Sa stratégie des soins personnalisés vise à mettre à disposition des médicaments et des outils diagnostiques permettant d’améliorer de façon tangible la santé ainsi que la qualité et la durée de vie des patients. En 2011, Roche, qui comptait plus de 80 000 employés dans le monde, a consacré à la R&D plus de 8 milliards de francs. Son chiffre d’affaires s’est élevé à 42,5 milliards de francs. Genentech, Etats-Unis, appartient entièrement au groupe Roche, qui détient en outre une participation majoritaire au capital de Chugai Pharmaceutical, Japon.

source : communiqué de presse Roche -

mercredi 21 mars 2012

G5 santé : 10 propositions à l’intention des candidats à la Présidence de la République

G5 santé
13 mars 2012 - Le G5 santé publie un Livre Blanc pour souligner l’urgence d’une nouvelle politique industrielle de santé

Au moment où l’emploi et la ré-industrialisation de la France sont des sujets majeurs du débat public, le G5 Santé tient à rappeler que, dans un contexte de crise économique sans précédent, les industries de santé sont un atout majeur du pays pour l’emploi, la compétitivité, l’indépendance sanitaire et l’innovation.

Sur la base d’un diagnostic approfondi et publié sous forme d’un Livre Blanc, le G5 santé énonce 10 propositions clés pour répondre aux défis auxquels la France est confrontée dans le secteur des industries de la Santé. L’objectif est double : répondre mieux aux besoins de santé des Français et renforcer la place de la France en matière de santé dans la compétition internationale.

Pour le G5, le seul moyen d’y parvenir est de mener rapidement une double action :

  • Développer une filière santé dynamique dans un monde médical en mutation accélérée 
  • Refonder le dialogue avec les Pouvoirs publics au service de la santé des Français et de l’emploi 
Pour y parvenir, le G5 fait 10 propositions :

Reconnaître l’utilité économique et sociétale de la filière de santé :

1. Restaurer une vision stratégique commune et un dialogue fructueux entre les pouvoirs publics et les industries de santé, pour rénover la gouvernance politique et administrative

2. Respecter l’innovation, tenir compte des logiques industrielles dans la conduite des politiques de régulation et de fixation des prix, et mesurer l’impact des réformes sur les industries de santé, en étendant l’obligation d’études d’impact des décisions publiques aux conséquences sur la filière des industries de santé
 
3. Structurer une filière de santé pérenne pour réindustrialiser la France, en soutenant le Comité Stratégique de Filières (CSF), notamment en adoptant la notion de Service Sociétal et Environnemental rendu (SSER), en appuyant l’émergence de nouvelles filières à fort potentiel d’industrialisation, et en associant les acteurs pour répondre aux grands enjeux de santé publique

4. Favoriser l’emploi et la formation aux métiers des industries de santé par la création d’un guichet unique pour la mise en adéquation offre/demande de compétences, la réalisation d’une cartographie des besoins d’emploi et de formation, la mutualisation de plateformes en recherche publique, et en promouvant un plan national pour les formations et carrières mixtes

Rénover la gouvernance de l’accès au marché des innovations : 

5. Refonder l’accès au marché et encourager l’innovation, notamment en instaurant des critères objectifs et durables de fixation des prix, en élargissant la notion d’Amélioration du Service Médical Rendu (ASMR), en évaluant le médicament tout au long de son cycle de vie, et en permettant un enregistrement plus rapide des innovations de rupture

6. Créer une instance interministérielle d’arbitrage, rattachée au plus haut niveau de l’état, chargée d’arbitrer les grands équilibres financiers, sanitaires, industriels, et de recherche, tout en pérennisant le Comité Stratégique des Industries de Santé (CSIS)

Développer une politique de recherche concertée : 

7. Préserver le Crédit d’impôt recherche et développer les partenariats public/privé, notamment en faisant de l’Agence de Recherche et d’Innovation des Industries de Santé (ARIIS), de l’Agence Nationale de Recherche (ANR), et de l’Alliance pour les Sciences de la Vie et de la Santé (AVIESAN) de véritables pôles de pilotage des partenariats, tout en développant les pôles de compétitivité

8. Permettre aux industries de santé de maintenir une R&D de haut niveau, en développant des politiques fortes de soutien à la R&D publique et privée notamment par des programmes d’action nationaux (comme pour le cancer)

Promouvoir la place de la France à l’international : 

9. Favoriser l’émergence de champions nationaux des dispositifs médicaux et des solutions multitechnologiques en améliorant le financement des nouveaux produits de rupture. La France devrait être pilote dans la définition des standards et des normes qui contribueront au lancement de nouveaux paradigmes

10. Soutenir le développement international des entreprises de santé au service d’une véritable diplomatie sanitaire, en créant un crédit export pour les PME de santé, en développant des partenariats stratégiques avec les universités internationales, et en déployant une véritable diplomatie sanitaire à destination des zones d’influence française



A propos du G5 santé

Le G5 santé, porte-voix des industries de santé françaises, est un cercle de réflexion qui rassemble les dirigeants des principales entreprises françaises de santé et des sciences du vivant (bioMérieux, Ipsen, le LFB, Pierre Fabre, Sanofi). Celles-ci ont choisi la France comme plateforme de leur développement international et font de l’effort de R&D leur priorité. Les membres du G5 santé partagent 5 ambitions : faire reconnaître l’apport des industries des sciences de la vie en tant qu’acteur essentiel de la santé publique en France, contribuer au rétablissement de la compétitivité de la France, poursuivre un engagement fort au service de l’excellence de la recherche biomédicale française, développer l’accès des patients aux solutions de santé et soutenir le secteur des biotechnologies et des nouvelles technologies.

source :  communiqué G5 santé -

mardi 13 mars 2012

Classement Fortune 2012 des Laboratoires Pharmaceutiques les plus admirés dans le monde


fortune
Classement 2012
Laboratoires Pharmaceutiques
Les plus admirés dans le monde
Classement Année 2011
1
1
2
4
3
12
4
2
5
3
6
7
7
6
8
5
9
8
10
13
11
11
12
9
13
10

Classement Fortune 2012 des Laboratoires Pharmaceutiques (Pharmaceuticals) les plus « admirés » dans le monde (World’s Most Admired Companies) publié par Fortune dans son numéro daté du 19 mars 2012.

mercredi 7 mars 2012

Campagne du Ministère chargé de la Santé sur le bon usage du médicament



Le 2 mars 2012, le Ministère chargé de la Santé diffuse une nouvelle campagne nationale d'information et de sensibilisation sur le bon usage du médicament.

Signée « Les médicaments, ne les prenez pas n'importe comment. », cette campagne a pour objectif de faire prendre conscience aux Français des risques liés à la banalisation de la consommation du médicament et de réaffirmer le rôle prépondérant des professionnels de santé.

Dossier de presse de la campagne nationale d’information et de sensibilisation sur le bon usage du médicament :



sources : communiqué du Ministère chargé de la Santé - Chaîne YouTube de PharmaPosition -

mardi 14 février 2012

GlaxoSmithKline (GSK), partenaire d’Inserm Transfert Initiative [Investissements d’avenir]

Glaxosmithkline GSK
20 janvier 2012  - GSK renforce sa stratégie d'accords de partenariats et de collaborations afin d'accroître le nombre de projets de recherche en cours dans différents domaines thérapeutiques. Aux côtés du Fonds National d’Amorçage, d’acteurs institutionnels de référence, et d’autres partenaires privés, GSK s’engage sur le long terme aux côtés d’Inserm Transfert Initiative

Le Fonds National d’Amorçage et Inserm Transfert Initiative

Le Fonds National d’Amorçage (FNA) a été mis en place par l’Etat afin de soutenir les entreprises qui développent des innovations technologiques, porteuses d’avantages compétitifs, créatrices d’emplois et d’activité économique en leur apportant des fonds propres.

En réalisant une augmentation de capital de 33,5 millions d’euros, Inserm Transfert Initiative devient la première société d’amorçage et de pré-amorçage en sciences de la vie adossé à un organisme de recherche publique en France. Elle bénéficie de l’apport de l’Inserm via sa filiale Inserm Transfert et de celui de partenaires privés et d’acteurs-clés de l’industrie pharmaceutique et de la santé.

Inserm Transfert Initiative a placé au cœur de sa démarche de financement l’excellence scientifique et l’accompagnement du chercheur à chaque étape du développement de son entreprise. En quelques années, cette stratégie et le savoir-faire développés par Inserm Transfert Initiative ont permis de structurer un portefeuille qui compte aujourd’hui 14 entreprises.

Au travers de cette opération, l’ambition d’Inserm Transfert Initiative est d’accompagner la croissance de 15 à 20 nouvelles entreprises en investissant un montant moyen de 2 millions d’euros par entreprise sur une période de cinq ans.

Inserm Transfert Initiative


GSK et Inserm Transfert Initiative

GSK s’engage auprès de la société d’amorçage Inserm transfert Initiative, apportant un financement de 1 million d’euros. Ce partenariat rentre dans le cadre d’une approche engagée dans toutes les phases de la recherche, y compris les phases précoces et les plus risquées. A travers Inserm Transfert Initiative, GSK a pour ambition de soutenir l'excellence de la recherche française et d’en augmenter l’attractivité au sein d’un groupe international. GSK recherche aussi de nouvelles voies d’innovation et met à disposition de la recherche publique française son expertise et ses plateformes technologiques en R&D.

GSK : une politique d’ouverture et de partenariats externes

Avec plus de 4 milliards d’euros investis chaque année dans le monde, dont plus de 50 millions d’euros en France dans la recherche fondamentale, clinique et pharmaco-épidémiologique, le laboratoire GSK est un acteur majeur de la recherche. Il souhaite également s’appuyer sur la recherche académique et sur celle d’autres laboratoires extérieurs à tous les stades du développement des médicaments. Il a par conséquent adopté une stratégie d'innovation ouverte, développant les collaborations entre des expertises complexes et multiples, dans l’objectif de faire progresser la recherche et la mise à disposition de nouveaux médicaments.

L’objectif de ces partenariats est également de soutenir des équipes de recherche publique pour développer leurs projets et leur permettre d’atteindre ainsi l’étape de « preuve de concept », étape clé dans le développement clinique d’un médicament avant sa mise sur le marché. GSK noue des alliances avec des institutions académiques, des entreprises de biotechnologie ou d’autres laboratoires pharmaceutiques. Il a ainsi multiplié par trois ses investissements entre 2009 et 2011, avec plus de 25 partenariats de R&D dans les domaines de l’oncologie, des neurosciences, des maladies auto-immunes, respiratoires, cardiovasculaires, du métabolisme et des maladies rares. De nombreuses collaborations ont été développées en France comme par exemple, l’Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière (ICM), le CEA, l’INCA, l’Oncopôle de Toulouse. GSK soutient également des projets européens comme IMI (Innovative Medicine Initiative) et contribue de façon majeure au Fonds « InnoBio ».

Avec la conclusion de ce nouveau partenariat avec Inserm Transfert Initiative, GSK confirme ainsi sa volonté de soutenir des fonds d’investissements destinés à financer des entreprises de biotechnologie ou des « start-up ».

jeudi 2 février 2012

PwC « Diagnostics 2011 » : l’intérêt pour le secteur du diagnostic médical in vitro affiche une forte croissance

pwc PricewaterhouseCoopers
18 janvier 2012 - De 2012 à 2014, PwC s’attend à une croissance de l’intérêt des investisseurs envers l’industrie du dispositif médical de diagnostic in vitro (DMDIV). Selon « Diagnostics 2011 », l’étude bisannuelle de PwC sur l’industrie du DMDIV, cette tendance fait suite à la montée en flèche de la valeur des fusions-acquisitions dans le secteur, l'accélération du nombre de partenariats avec l’industrie pharmaceutique portant sur les tests compagnons et l'émergence de nouvelles perspectives en matière de détection précoce du cancer observées ces deux dernières années.

Durant les sept premiers mois de 2011, plusieurs transactions, valorisées au-delà du milliard de dollars, ont contribué à plus que tripler la valeur des fusions-acquisitions de l’industrie du DMDIV par rapport à 2010, dépassant ainsi les 15 milliards de dollars.

Selon « Diagnostics 2011 », le regain d’intérêt pour le secteur provient non seulement des acteurs historiques du marché, mais aussi de nouveaux entrants, comme les investisseurs financiers, les groupes de produits de recherche , les laboratoires d’analyses médicales et les entreprises spécialisées dans les dispositifs médicaux. Cette arrivée, couplée à la conclusion de transactions de valeurs plus élevées que par le passé, pourrait redéfinir le paysage concurrentiel de l’industrie, alors que plusieurs acteurs confortent leurs parts de marché. Cependant, la pérennité des partenariats dans le domaine des tests compagnons sera tributaire des mesures de soutien à l'innovation par les gouvernements, les agences réglementaires et l’industrie.

Le rapport « Diagnostics 2011 » revient sur cinq facteurs qui pourraient influencer l'activité de fusions-acquisitions dans le secteur du DMDIV à l’horizon 2012-2015 :

  • la poursuite d’acquisitions d’activités DMDIV par de nouveaux entrants
  • la réponse des leaders historiques à cette nouvelle donne : en l'absence d'un programme d'acquisition d'envergure, les leaders historiques pourraient voir leurs parts de marché diminuer dans certains segments clés ; 
  • les acteurs du Private Equity à la recherche d’opportunités : on peut s'attendre à une augmentation du nombre des acquisitions de valeur importante financées par le capital investissement (Private Equity) — sous réserve du maintien des marchés de capitaux ; 
  • les grandes sociétés pharmaceutiques rachètent des entreprises spécialisées dans le diagnostic moléculaire ou tissulaire : malgré le nombre restreint de ce type de mouvement ces dernières années, les grandes sociétés pharmaceutiques se verraient encouragées par la confirmation du modèle de co-développement d’un médicament et d’un diagnostic ; 
  • l’entrée d’un grand acteur dans le secteur de la détection précoce : plusieurs entreprises sont à la pointe du développement d'une nouvelle vague de tests destinés à la détection précoce des principaux types de cancer. Il est difficile de prévoir si le marché adoptera l'utilisation de DMDIV non-invasifs pour le dépistage . Si tel est le cas, cela pourrait pousser une grande société de produits diagnostics ou pharmaceutiques à racheter certaines jeunes sociétés prometteuses dans le secteur de la détection précoce. 
« Nous constatons une augmentation des avancées en matière d'innovation scientifique et technologique, déclare Anne-Christine Marie, associée chez PwC France. Face à la demande croissante des solutions de médecine ciblée, l'extension de la gamme de tests de diagnostic in vitro offre des perspectives très prometteuses que les entreprises pharmaceutiques ne peuvent plus ignorer dans leurs stratégies futures. La question principale est de savoir s’il vaut mieux développer une activité en interne, racheter une activité extérieure existante ou poursuivre un partenariat. »

pwc Market leaders by share of 2009 IVD revenues Source Presentation by Roche at the American Association for Clinical
Chemistry meeting of July 2010
Cliquer sur l'image pour l'agrandir

Classement parts de marché 2009 des leaders du Diagnostic In Vitro /In vitro diagnostic (IVD)(1- Roche, 2- Abbott, 3-Siemens, 4- Johnson & Johnson, 5- Beckman Coulter, 6- bioMérieux, 7- Bayer, 8- Alere, 9- Becton Dickinson)

« La forte croissance des transactions et la diversité des acquéreurs laissent prévoir de réelles perspectives positives dans certains secteurs du diagnostic in vitro, ainsi que des synergies intersectorielles potentielles », ajoute Loïc Kubitza,auteur du rapport « Diagnostics 2011 » et directeur dans le groupe « Pharmaceutiques et Sciences de la Vie » chez PwC Luxembourg.

L’industrie pharmaceutique évalue les options pour accéder à l’innovation dans le diagnostic 

Parallèlement à la mise en place de partenariats externes pour accéder à l'innovation dans le domaine du diagnostic, les entreprises pharmaceutiques ont adopté quatre modèles pour s’investir dans le diagnostic in vitro :

  1. la constitution d'une activité industrielle à part entière dans une division « diagnostics » ; 
  2. la création d'une unité « diagnostics » au sein de la division « pharmaceutiques » pour développer des technologies de diagnostic pour des besoins spécifiques de cette division ; 
  3. la mise en place d'un groupe de business développement « diagnostics » pour diriger certaines activités de partenariat de la division « pharmaceutiques » avec des tiers ; 
  4. la création d'une division « produits de recherche » dont certaines technologies pourraient être adaptées à une utilisation médicale... lire la fin du communiqué de presse PricewaterhouseCoopers France -