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mardi 14 février 2012

GlaxoSmithKline (GSK), partenaire d’Inserm Transfert Initiative [Investissements d’avenir]

Glaxosmithkline GSK
20 janvier 2012  - GSK renforce sa stratégie d'accords de partenariats et de collaborations afin d'accroître le nombre de projets de recherche en cours dans différents domaines thérapeutiques. Aux côtés du Fonds National d’Amorçage, d’acteurs institutionnels de référence, et d’autres partenaires privés, GSK s’engage sur le long terme aux côtés d’Inserm Transfert Initiative

Le Fonds National d’Amorçage et Inserm Transfert Initiative

Le Fonds National d’Amorçage (FNA) a été mis en place par l’Etat afin de soutenir les entreprises qui développent des innovations technologiques, porteuses d’avantages compétitifs, créatrices d’emplois et d’activité économique en leur apportant des fonds propres.

En réalisant une augmentation de capital de 33,5 millions d’euros, Inserm Transfert Initiative devient la première société d’amorçage et de pré-amorçage en sciences de la vie adossé à un organisme de recherche publique en France. Elle bénéficie de l’apport de l’Inserm via sa filiale Inserm Transfert et de celui de partenaires privés et d’acteurs-clés de l’industrie pharmaceutique et de la santé.

Inserm Transfert Initiative a placé au cœur de sa démarche de financement l’excellence scientifique et l’accompagnement du chercheur à chaque étape du développement de son entreprise. En quelques années, cette stratégie et le savoir-faire développés par Inserm Transfert Initiative ont permis de structurer un portefeuille qui compte aujourd’hui 14 entreprises.

Au travers de cette opération, l’ambition d’Inserm Transfert Initiative est d’accompagner la croissance de 15 à 20 nouvelles entreprises en investissant un montant moyen de 2 millions d’euros par entreprise sur une période de cinq ans.

Inserm Transfert Initiative


GSK et Inserm Transfert Initiative

GSK s’engage auprès de la société d’amorçage Inserm transfert Initiative, apportant un financement de 1 million d’euros. Ce partenariat rentre dans le cadre d’une approche engagée dans toutes les phases de la recherche, y compris les phases précoces et les plus risquées. A travers Inserm Transfert Initiative, GSK a pour ambition de soutenir l'excellence de la recherche française et d’en augmenter l’attractivité au sein d’un groupe international. GSK recherche aussi de nouvelles voies d’innovation et met à disposition de la recherche publique française son expertise et ses plateformes technologiques en R&D.

GSK : une politique d’ouverture et de partenariats externes

Avec plus de 4 milliards d’euros investis chaque année dans le monde, dont plus de 50 millions d’euros en France dans la recherche fondamentale, clinique et pharmaco-épidémiologique, le laboratoire GSK est un acteur majeur de la recherche. Il souhaite également s’appuyer sur la recherche académique et sur celle d’autres laboratoires extérieurs à tous les stades du développement des médicaments. Il a par conséquent adopté une stratégie d'innovation ouverte, développant les collaborations entre des expertises complexes et multiples, dans l’objectif de faire progresser la recherche et la mise à disposition de nouveaux médicaments.

L’objectif de ces partenariats est également de soutenir des équipes de recherche publique pour développer leurs projets et leur permettre d’atteindre ainsi l’étape de « preuve de concept », étape clé dans le développement clinique d’un médicament avant sa mise sur le marché. GSK noue des alliances avec des institutions académiques, des entreprises de biotechnologie ou d’autres laboratoires pharmaceutiques. Il a ainsi multiplié par trois ses investissements entre 2009 et 2011, avec plus de 25 partenariats de R&D dans les domaines de l’oncologie, des neurosciences, des maladies auto-immunes, respiratoires, cardiovasculaires, du métabolisme et des maladies rares. De nombreuses collaborations ont été développées en France comme par exemple, l’Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière (ICM), le CEA, l’INCA, l’Oncopôle de Toulouse. GSK soutient également des projets européens comme IMI (Innovative Medicine Initiative) et contribue de façon majeure au Fonds « InnoBio ».

Avec la conclusion de ce nouveau partenariat avec Inserm Transfert Initiative, GSK confirme ainsi sa volonté de soutenir des fonds d’investissements destinés à financer des entreprises de biotechnologie ou des « start-up ».

jeudi 2 février 2012

PwC « Diagnostics 2011 » : l’intérêt pour le secteur du diagnostic médical in vitro affiche une forte croissance

pwc PricewaterhouseCoopers
18 janvier 2012 - De 2012 à 2014, PwC s’attend à une croissance de l’intérêt des investisseurs envers l’industrie du dispositif médical de diagnostic in vitro (DMDIV). Selon « Diagnostics 2011 », l’étude bisannuelle de PwC sur l’industrie du DMDIV, cette tendance fait suite à la montée en flèche de la valeur des fusions-acquisitions dans le secteur, l'accélération du nombre de partenariats avec l’industrie pharmaceutique portant sur les tests compagnons et l'émergence de nouvelles perspectives en matière de détection précoce du cancer observées ces deux dernières années.

Durant les sept premiers mois de 2011, plusieurs transactions, valorisées au-delà du milliard de dollars, ont contribué à plus que tripler la valeur des fusions-acquisitions de l’industrie du DMDIV par rapport à 2010, dépassant ainsi les 15 milliards de dollars.

Selon « Diagnostics 2011 », le regain d’intérêt pour le secteur provient non seulement des acteurs historiques du marché, mais aussi de nouveaux entrants, comme les investisseurs financiers, les groupes de produits de recherche , les laboratoires d’analyses médicales et les entreprises spécialisées dans les dispositifs médicaux. Cette arrivée, couplée à la conclusion de transactions de valeurs plus élevées que par le passé, pourrait redéfinir le paysage concurrentiel de l’industrie, alors que plusieurs acteurs confortent leurs parts de marché. Cependant, la pérennité des partenariats dans le domaine des tests compagnons sera tributaire des mesures de soutien à l'innovation par les gouvernements, les agences réglementaires et l’industrie.

Le rapport « Diagnostics 2011 » revient sur cinq facteurs qui pourraient influencer l'activité de fusions-acquisitions dans le secteur du DMDIV à l’horizon 2012-2015 :

  • la poursuite d’acquisitions d’activités DMDIV par de nouveaux entrants
  • la réponse des leaders historiques à cette nouvelle donne : en l'absence d'un programme d'acquisition d'envergure, les leaders historiques pourraient voir leurs parts de marché diminuer dans certains segments clés ; 
  • les acteurs du Private Equity à la recherche d’opportunités : on peut s'attendre à une augmentation du nombre des acquisitions de valeur importante financées par le capital investissement (Private Equity) — sous réserve du maintien des marchés de capitaux ; 
  • les grandes sociétés pharmaceutiques rachètent des entreprises spécialisées dans le diagnostic moléculaire ou tissulaire : malgré le nombre restreint de ce type de mouvement ces dernières années, les grandes sociétés pharmaceutiques se verraient encouragées par la confirmation du modèle de co-développement d’un médicament et d’un diagnostic ; 
  • l’entrée d’un grand acteur dans le secteur de la détection précoce : plusieurs entreprises sont à la pointe du développement d'une nouvelle vague de tests destinés à la détection précoce des principaux types de cancer. Il est difficile de prévoir si le marché adoptera l'utilisation de DMDIV non-invasifs pour le dépistage . Si tel est le cas, cela pourrait pousser une grande société de produits diagnostics ou pharmaceutiques à racheter certaines jeunes sociétés prometteuses dans le secteur de la détection précoce. 
« Nous constatons une augmentation des avancées en matière d'innovation scientifique et technologique, déclare Anne-Christine Marie, associée chez PwC France. Face à la demande croissante des solutions de médecine ciblée, l'extension de la gamme de tests de diagnostic in vitro offre des perspectives très prometteuses que les entreprises pharmaceutiques ne peuvent plus ignorer dans leurs stratégies futures. La question principale est de savoir s’il vaut mieux développer une activité en interne, racheter une activité extérieure existante ou poursuivre un partenariat. »

pwc Market leaders by share of 2009 IVD revenues Source Presentation by Roche at the American Association for Clinical
Chemistry meeting of July 2010
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Classement parts de marché 2009 des leaders du Diagnostic In Vitro /In vitro diagnostic (IVD)(1- Roche, 2- Abbott, 3-Siemens, 4- Johnson & Johnson, 5- Beckman Coulter, 6- bioMérieux, 7- Bayer, 8- Alere, 9- Becton Dickinson)

« La forte croissance des transactions et la diversité des acquéreurs laissent prévoir de réelles perspectives positives dans certains secteurs du diagnostic in vitro, ainsi que des synergies intersectorielles potentielles », ajoute Loïc Kubitza,auteur du rapport « Diagnostics 2011 » et directeur dans le groupe « Pharmaceutiques et Sciences de la Vie » chez PwC Luxembourg.

L’industrie pharmaceutique évalue les options pour accéder à l’innovation dans le diagnostic 

Parallèlement à la mise en place de partenariats externes pour accéder à l'innovation dans le domaine du diagnostic, les entreprises pharmaceutiques ont adopté quatre modèles pour s’investir dans le diagnostic in vitro :

  1. la constitution d'une activité industrielle à part entière dans une division « diagnostics » ; 
  2. la création d'une unité « diagnostics » au sein de la division « pharmaceutiques » pour développer des technologies de diagnostic pour des besoins spécifiques de cette division ; 
  3. la mise en place d'un groupe de business développement « diagnostics » pour diriger certaines activités de partenariat de la division « pharmaceutiques » avec des tiers ; 
  4. la création d'une division « produits de recherche » dont certaines technologies pourraient être adaptées à une utilisation médicale... lire la fin du communiqué de presse PricewaterhouseCoopers France -