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jeudi 30 juin 2011

OCDE : les dépenses santé continuent de progresser plus rapidement que la croissance économique

OCDE30/06/2011 - Santé : les dépenses continuent de progresser plus rapidement que la croissance économique dans la plupart des pays de l’OCDE - Les dépenses de santé continuent de progresser plus rapidement que la croissance économique dans la plupart des pays de l’OCDE, perpétuant ainsi la tendance observée depuis les années 70. Elles ont atteint 9.5 % du PIB en moyenne en 2009, la dernière année pour laquelle on dispose de données, ce qui représente une hausse de 8.8 % par rapport à 2008, selon la Base de données de l’OCDE sur la santé 2011.

Les dépenses de santé en proportion du PIB devraient toutefois se stabiliser ou fléchir légèrement en 2011, sous l’effet de l’amélioration de la croissance économique et de la diminution des dépenses publiques de santé entreprise par les gouvernements qui s’efforcent d’endiguer leurs déficits budgétaires.

Alors que les gouvernements cherchent à optimiser leurs dépenses de santé, cela ne doit pas les empêcher de poursuivre leurs objectifs de plus long terme visant à mettre en place des systèmes de santé plus équitables, plus réactifs et plus efficients, selon l’OCDE.

La hausse des dépenses de santé en pourcentage du PIB est particulièrement prononcée dans les pays qui ont été fortement touchés par la crise internationale. En Irlande, le pourcentage du PIB alloué à la santé est passé de 7.7 % en 2007 à 9.5 % en 2009. Au Royaume-Uni, il s’est hissé de 8.4 % en 2007 à 9.8 % en 2009.

Les dépenses de santé par habitant ont augmenté en moyenne dans la zone OCDE de 3.8 % en 2008 et de 3.5 % en 2009. Les dépenses publiques de santé ont enregistré une progression encore plus rapide, avec un taux moyen de 4.8 % en 2008 et de 4.1 % en 2009. Les dépenses privées ont elles aussi poursuivi leur ascension dans la plupart des pays, à un rythme toutefois plus lent (1.9 % en 2008 et 2.7 % en 2009).

Variations des dépenses de santé entre les pays.

dépenses totales en pourcentage du PIB en 2009 pays ocde
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En 2009, les dépenses de santé des pays de l’OCDE et leur part dans le PIB variaient considérablement. Les États-Unis ont conservé leur grande longueur d’avance, avec des dépenses de santé par habitant s’élevant à $7 960, soit deux fois et demie la moyenne de l’OCDE qui se monte à $3 223 USD.

Toujours en 2009, les États-Unis ont consacré 17.4 % de leur PIB à la santé, soit 5 points de pourcentage de plus que les pays qui arrivent en deuxième et troisième positions, à savoir les Pays-Bas et la France (qui ont alloué respectivement 12.0 % et 11.8 % de leur PIB à la santé). La Norvège et la Suisse arrivent ensuite pour ce qui est des dépenses de santé par habitant, avec un montant de plus de $5 000 pour 2009.


Dépenses de santé totales en pourcentage du PIB 2009 chiffres ocde
Dépenses de santé totales en pourcentage du PIB, 2009
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Ces tendances à court et long termes sont tirées de la Base de données de l’OCDE sur la santé 2011, la source statistique la plus vaste pour comparer la santé et les systèmes de santé des 34 pays de l’OCDE. Couvrant la période de 1960 à 2009, cette base de données interactive permet de réaliser des analyses comparatives de l’état de santé, des facteurs de risque, des ressources affectées aux soins de santé et de leur utilisation, ainsi que des dépenses et du financement de la santé.

La Base de données de l’OCDE sur la santé 2011 est disponible pour la première fois sur OECD.Stat, le portail statistique regroupant l’ensemble des bases de données de l’OCDE.

mercredi 6 janvier 2010

OCDE : Panorama de la santé 2009 - Indicateurs

08/12/2009 - Les soins de santé coûteux ne sont pas toujours les meilleurs, selon la dernière édition de Panorama de la santé de l’OCDE - De nouveaux indicateurs de qualité des soins comparables au niveau international montrent que des progrès ont été réalisés dans le traitement de maladies graves comme le cancer. Cependant, malgré des taux croissants d’affections chroniques telles que l’asthme et le diabète, la prise en charge de ces maladies est éloignée des bonnes pratiques dans de trop nombreux pays, d’où une détérioration de la santé et une augmentation des dépenses médicales.

Le cancer est bien soigné aux États-Unis et au Canada, avec un dépistage plus répandu que dans la plupart des autres pays et un plus grand nombre de vies sauvées face à cette maladie. Le Japon enregistre également des taux de survie au cancer plus élevés que dans la majorité des pays. Les Pays-Bas, l’Italie, la Suisse et l’Allemagne offrent des soins primaires de qualité, ce qui réduit le recours à une prise en charge hospitalière coûteuse pour des affections chroniques telles que l’asthme ou le diabète. Toutefois, aucun des pays de l’OCDE ne dispense des soins de haute qualité dans tous les domaines.


...


Des dépenses de santé très variables

Les dépenses de santé par habitant dans les pays de l’OCDE en 2007(Cliquer sur l'image pour l'agrandir)

Les dépenses de santé par habitant varient beaucoup parmi les pays de l’OCDE.
Les États-Unis dépensent près de 2 fois et demie plus que la moyenne (2007)
(1. Dépenses de santé pour le nombre d’assurés au lieu du nombre d’habitants.
2. Dépenses de santé courantes)

Panorama de la santé 2009 constate que les États-Unis dépensent davantage pour la santé –– 7 290 USD par habitant en 2007 –– que tout autre pays. Cette somme est près de deux fois et demie supérieure à la moyenne de la zone OCDE, de 2 984 USD, ajustée sur la base des parités de pouvoir d’achat. Les dépenses du Luxembourg, de la Norvège et de la Suisse sont également beaucoup plus élevées que la moyenne de la zone OCDE. À l’autre extrémité de l’échelle, en Turquie et au Mexique, les dépenses de santé sont inférieures d’un tiers à cette moyenne.

Les pays de l’OCDE allouent environ 9% de leur PIB à la santé en 2007(Cliquer sur l'image pour l'agrandir)

Les pays de l’OCDE allouent environ 9% de leur PIB à la santé.
Cette part varie de 16% aux États-Unis à moins de 6% au Mexique et en Turquie(% PIB
, 2007)
(1. Les dépenses publiques et privées sont des dépenses courantes (non compris les investissements).
2. Dépenses de santé courantes.
3. Les dépenses de santé concernent le nombre d’assurés et non pas la population résidente)

Les indicateurs figurant dans Panorama de la santé 2009 fournissent des informations sur l’état de santé et les déterminants de la santé, notamment sur la croissance des taux d’obésité chez les enfants et les adultes, ce qui entraînera probablement une augmentation des dépenses de santé au cours des décennies à venir. L’édition de cette année présente en outre des données nouvelles concernant l’accès aux soins, qui montrent que dans tous les pays de l’OCDE, à l’exception des États-Unis, du Mexique et de la Turquie, la totalité ou la quasi-totalité de la population bénéficie d’une assurance maladie pour un ensemble de services de base... lire le communiqué de presse de l'OCDE - Panorama de la santé de l’OCDE 2009 -

mercredi 10 juin 2009

OCDE : La Bioéconomie à l'horizon 2030

La Bioéconomie à l'horizon 2030 : quel programme d'action ?

Programme de l'OCDE sur l'avenir

Les sciences biologiques apportent une valeur ajoutée à de très nombreux biens et services qui sont génériquement réunis sous le terme de « bioéconomie ». Dans une perspective économique plus large, la bioéconomie se réfère à un ensemble d’activités économiques liées à l’innovation, au développement, à la production et à l’utilisation de produits et de procédés biologiques. Les progrès dans le domaine de la bioéconomie peuvent aboutir à des avancées socioéconomiques majeures, dans les pays de l’OCDE comme dans les pays non membres, et contribuer à améliorer la santé, les rendements agricoles, les processus industriels et la protection de l’environnement. Mais le pari de la bioéconomie n’est pas gagné pour autant. Pour mobiliser tout son potentiel et tirer pleinement profit de la révolution biotechnologique, les gouvernements seront appelés à mener une politique coordonnée aussi bien au niveau national qu’international.


La bioéconomie à l’horizon 2030 : Quel programme d’action ? s’ouvre par une approche factuelle de la technologie, qui met l’accent sur les applications des biotechnologies dans la fabrication de matières premières, dans le domaine de la santé et dans l’industrie. L’ouvrage décrit l’état actuel des biotechnologies et, en s’appuyant sur l’étude quantitative des données privées et publiques concernant les innovations en cours et les dépenses de recherche et développement, il établit une analyse perspective des évolutions possibles dans le domaine des biotechnologies d’ici 2015. Sous un angle institutionnel, l’étude s’intéresse aux rôles que jouent le financement de la recherche et développement, les ressources humaines, la propriété intellectuelle et la réglementation dans la mise en place d’une bioéconomie. Elle se penche également sur les évolutions futures susceptibles d’influer sur les nouveaux modèles économiques. Des scénarios fictifs à l’horizon 2030 visent à encourager une réflexion sur la façon dont les divers choix de politiques et les avancées technologiques interagissent dans la transition vers une bioéconomie. Enfin, l’ouvrage passe en revue les différentes options politiques qui permettraient de tirer parti des avantages sociaux, environnementaux et économiques d’une bioéconomie... source : La Bioéconomie à l'horizon 2030 : quel programme d'action ?