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mercredi 21 mars 2012

G5 santé : 10 propositions à l’intention des candidats à la Présidence de la République

G5 santé
13 mars 2012 - Le G5 santé publie un Livre Blanc pour souligner l’urgence d’une nouvelle politique industrielle de santé

Au moment où l’emploi et la ré-industrialisation de la France sont des sujets majeurs du débat public, le G5 Santé tient à rappeler que, dans un contexte de crise économique sans précédent, les industries de santé sont un atout majeur du pays pour l’emploi, la compétitivité, l’indépendance sanitaire et l’innovation.

Sur la base d’un diagnostic approfondi et publié sous forme d’un Livre Blanc, le G5 santé énonce 10 propositions clés pour répondre aux défis auxquels la France est confrontée dans le secteur des industries de la Santé. L’objectif est double : répondre mieux aux besoins de santé des Français et renforcer la place de la France en matière de santé dans la compétition internationale.

Pour le G5, le seul moyen d’y parvenir est de mener rapidement une double action :

  • Développer une filière santé dynamique dans un monde médical en mutation accélérée 
  • Refonder le dialogue avec les Pouvoirs publics au service de la santé des Français et de l’emploi 
Pour y parvenir, le G5 fait 10 propositions :

Reconnaître l’utilité économique et sociétale de la filière de santé :

1. Restaurer une vision stratégique commune et un dialogue fructueux entre les pouvoirs publics et les industries de santé, pour rénover la gouvernance politique et administrative

2. Respecter l’innovation, tenir compte des logiques industrielles dans la conduite des politiques de régulation et de fixation des prix, et mesurer l’impact des réformes sur les industries de santé, en étendant l’obligation d’études d’impact des décisions publiques aux conséquences sur la filière des industries de santé
 
3. Structurer une filière de santé pérenne pour réindustrialiser la France, en soutenant le Comité Stratégique de Filières (CSF), notamment en adoptant la notion de Service Sociétal et Environnemental rendu (SSER), en appuyant l’émergence de nouvelles filières à fort potentiel d’industrialisation, et en associant les acteurs pour répondre aux grands enjeux de santé publique

4. Favoriser l’emploi et la formation aux métiers des industries de santé par la création d’un guichet unique pour la mise en adéquation offre/demande de compétences, la réalisation d’une cartographie des besoins d’emploi et de formation, la mutualisation de plateformes en recherche publique, et en promouvant un plan national pour les formations et carrières mixtes

Rénover la gouvernance de l’accès au marché des innovations : 

5. Refonder l’accès au marché et encourager l’innovation, notamment en instaurant des critères objectifs et durables de fixation des prix, en élargissant la notion d’Amélioration du Service Médical Rendu (ASMR), en évaluant le médicament tout au long de son cycle de vie, et en permettant un enregistrement plus rapide des innovations de rupture

6. Créer une instance interministérielle d’arbitrage, rattachée au plus haut niveau de l’état, chargée d’arbitrer les grands équilibres financiers, sanitaires, industriels, et de recherche, tout en pérennisant le Comité Stratégique des Industries de Santé (CSIS)

Développer une politique de recherche concertée : 

7. Préserver le Crédit d’impôt recherche et développer les partenariats public/privé, notamment en faisant de l’Agence de Recherche et d’Innovation des Industries de Santé (ARIIS), de l’Agence Nationale de Recherche (ANR), et de l’Alliance pour les Sciences de la Vie et de la Santé (AVIESAN) de véritables pôles de pilotage des partenariats, tout en développant les pôles de compétitivité

8. Permettre aux industries de santé de maintenir une R&D de haut niveau, en développant des politiques fortes de soutien à la R&D publique et privée notamment par des programmes d’action nationaux (comme pour le cancer)

Promouvoir la place de la France à l’international : 

9. Favoriser l’émergence de champions nationaux des dispositifs médicaux et des solutions multitechnologiques en améliorant le financement des nouveaux produits de rupture. La France devrait être pilote dans la définition des standards et des normes qui contribueront au lancement de nouveaux paradigmes

10. Soutenir le développement international des entreprises de santé au service d’une véritable diplomatie sanitaire, en créant un crédit export pour les PME de santé, en développant des partenariats stratégiques avec les universités internationales, et en déployant une véritable diplomatie sanitaire à destination des zones d’influence française



A propos du G5 santé

Le G5 santé, porte-voix des industries de santé françaises, est un cercle de réflexion qui rassemble les dirigeants des principales entreprises françaises de santé et des sciences du vivant (bioMérieux, Ipsen, le LFB, Pierre Fabre, Sanofi). Celles-ci ont choisi la France comme plateforme de leur développement international et font de l’effort de R&D leur priorité. Les membres du G5 santé partagent 5 ambitions : faire reconnaître l’apport des industries des sciences de la vie en tant qu’acteur essentiel de la santé publique en France, contribuer au rétablissement de la compétitivité de la France, poursuivre un engagement fort au service de l’excellence de la recherche biomédicale française, développer l’accès des patients aux solutions de santé et soutenir le secteur des biotechnologies et des nouvelles technologies.

source :  communiqué G5 santé -

mardi 3 janvier 2012

Publication au Journal Officiel de la LOI n° 2011-2012 du 29 décembre 2011 relative au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé

ministère de la santé
30 décembre 2011 - Suite à l’affaire du Mediator, Xavier BERTRAND, Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé, et Nora BERRA, Secrétaire d’Etat chargée de la Santé, ont voulu une réforme en profondeur pour redonner confiance aux Français dans notre système de santé.

Cette réforme est l’aboutissement d’importants travaux d’évaluation, de concertations et de débats préparatoires avec tous les acteurs des produits de santé, en particulier, dans le cadre des Assises du médicament.

Cette loi, qui refonde notre système de sécurité sanitaire, repose sur trois grands axes : la prévention des conflits d’intérêt et la transparence des décisions, un doute qui doit systématiquement bénéficier au patient, ainsi qu’une meilleure formation et information des professionnels de santé et des patients.


Des exemples concrets de changement :


  • L’AFSSAPS voit son expertise et ses missions renforcées et devient l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM)
  • La loi oblige à la transparence de tous les liens entre les industriels et les acteurs du monde de la santé : toutes les conventions seront désormais rendues publiques. La prévention des conflits d’intérêts et la transparence des décisions sont les gages indispensables pour garantir la qualité des décisions prises. 
  • Le médicament sera évalué en continu tout au long de sa vie : la pharmacovigilance sur le territoire national sera renforcée, permettant de faire preuve de toute la fermeté nécessaire, lorsqu’il s’agit de retirer un médicament du marché. 
  • Les règles pour l’admission au remboursement seront également plus strictes : il faudra désormais disposer de comparaison avec des stratégiques thérapeutiques de référence, lorsqu’elles existent. 
  • Dans un souci de protection des patients, la loi prévoit également un meilleur encadrement des prescriptions hors AMM, ainsi que du dispositif des Autorisations Temporaires d’Utilisation (ATU). 
  • Concernant l’information sur les produits de santé, un portail internet colligeant l’ensemble des éléments de l’ANSM, la HAS et l’Assurance Maladie, sera à disposition du public et des professionnels de santé. La publicité des médicaments auprès des professionnels de santé sera désormais soumise à un contrôle a priori de l’ANSM. Quant aux dispositifs médicaux, leur publicité bénéficiera d’un encadrement analogue. 
Xavier Bertrand et Nora Berra ont souhaité une réforme qui ait du sens, dans un seul et unique objectif : concilier sécurité des patients et accès au progrès thérapeutique, parce que la santé de chacun est l’affaire de tous.

Les ministres seront particulièrement vigilants à ce que les décrets d’application de cette loi puissent paraître le plus rapidement possible.



Article 30 


I. – A titre expérimental et pour une période ne pouvant excéder deux ans, l’information par démarchage ou la prospection pour les produits de santé mentionnés à l’article L. 5311-1 du code de la santé publique, à l’exception des médicaments réservés à l’usage hospitalier et de ceux à prescription hospitalière initiale ou non ainsi que des produits visés à l’article L. 5211-1 du même code, effectuée dans les établissements de santé ne peut avoir lieu que devant plusieurs professionnels de santé, dans les conditions définies par convention conclue entre chaque établissement de santé et l’employeur de la personne concernée, dont les modalités sont définies par arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis de la Haute Autorité de santé. 


Avant le 1er janvier 2013, le Gouvernement présente au Parlement un rapport dressant le bilan de l’expérimentation prévue au premier alinéa, réalisé à partir d’une évaluation conduite par la Haute Autorité de santé. Ce rapport peut proposer les évolutions législatives découlant du bilan, notamment en ce qui concerne la pérennisation des dispositions en cause ainsi que leur éventuelle adaptation à la médecine de ville.

source : Communiqué de presse du Ministère de la Santé du 30 décembre 2011 -

vendredi 2 septembre 2011

Tribune du Leem dans la presse quotidienne régionale : Médicament, ne nous trompons pas d'enjeu !

01 09 11 - le Leem publie une tribune dans 61 titres de la presse quotidienne régionale, afin d’attirer l’attention des Français sur les risques de détournement des enjeux de santé publique, à l’occasion de l’examen prochain, par le Parlement, du projet de réforme du médicament et du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS).


Dans ce message, le Leem rappelle son total soutien aux mesures visant au renforcement de la sécurité sanitaire dans l’intérêt des patients, qu’il s’agisse de la création de la nouvelle Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), du déploiement d’un nouveau dispositif de pharmacovigilance, ou encore de l’instauration d’un Sunshine Act à la française visant à renforcer la transparence des liens entre l’industrie et les experts scientifiques.

campagne pqr 2011 leem médicaments ne nous trompons pas d'enjeu
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En revanche, le Leem dénonce des dispositions déconnectées de l’enjeu initial de sécurisation de la chaîne du médicament. En effet, la réforme en cours comprend un certain nombre de mesures d’opportunité qui font peser des menaces sur l’accès des patients à l’innovation thérapeutique, sur l’emploi et l’activité du secteur, sur l’attractivité du territoire et la vocation de la France à demeurer un grand pays des sciences du vivant.



« Depuis l’annonce de ce projet de réforme du médicament, observe Christian Lajoux, président du Leem, de nombreux dirigeants nationaux et internationaux nous ont fait part de leurs très vives inquiétudes. La nécessité de refonder la sécurité sanitaire dans l’intérêt des patients ne doit pas remettre en cause la volonté politique de développer l’attractivité et la compétitivité du territoire, fondée sur le dialogue, les accords conventionnels et les engagements partagés »... lire la suite du communiqué de presse du Leem - LEEM les entreprises du médicament sur Dailymotion -

jeudi 21 juillet 2011

BMI System : développement d'une offre en amont d'un "Sunshine Act" à la française

bmi system18/07/2011 [APM] - La société française BMI System, spécialisée dans l'édition de logiciels dédiés aux industries de santé, a développé une offre en amont d'un possible "Sunshine Act" à la française, permettant la consolidation des dépenses effectuées en direction des professionnels de santé.

"Notre objectif est de fournir aux industries de santé des logiciels pour gérer leur activité post-AMM" (autorisation de mise sur le marché), a indiqué à l'APM Thomas Joder, responsable de la communication.

Elle vient de lancer un nouveau logiciel baptisé "Naya Sunshine Act", qui doit permettre aux entreprises de s'adapter aux demandes qui leur seront faites dans le cadre de la transposition en France du "Sunshine Act" américain, qui devrait intervenir dans le cadre de la réforme de la politique du médicament initiée par le ministre de la santé, Xavier Bertrand.

Dans le cadre du projet de loi de réforme, qui sera discuté au Parlement à partir de la fin septembre, le ministre a annoncé que les industriels devront publier sur leur site internet l'ensemble des conventions et rétributions passées avec les médecins, les experts, la presse spécialisée, les sociétés savantes et les associations de patients, rappelle-t-on.

bmi system naya software sunshine act

Cet outil permet de récupérer toutes les informations et de ressortir, pour un professionnel de santé, l'ensemble des relations financières où il a été impliqué avec un laboratoire", a expliqué à l'APM Laurent Clerc, responsable en affaires règlementaires.

L'intérêt des industriels pour ce type de logiciels s'est fortement accru dans le contexte actuel. "Il y a une forte sensibilisation du Snitem [Syndicat national des technologies médicales] et du Leem [Les entreprises du médicament] auprès de leurs adhérents" sur le sujet, a souligné Thomas Joder. (...)

source : snitem - BMI SYSTEM -

jeudi 23 juin 2011

Interdire la visite médicale est la recommandation numéro 39 du rapport sur la pharmacovigilance et gouvernance de la chaine du médicament de l'IGAS 

IGAS inspection générale des affaires socialesPlan de la Synthèse du "Rapport sur la pharmacovigilance et gouvernance de la chaîne du médicament"

1. UNE PHARMACOVIGILANCE EN DECALAGE AVEC LES OBJECTIFS AFFICHES : UN CHANGEMENT DE METHODE ET DE CULTURE QUI S’IMPOSE

1.1. La pharmacovigilance française n’a adapté ni ses méthodes, ni ses outils au fil du temps : des réformes d’ampleur s’imposent

1.1.1. Favoriser, simplifier, centraliser la notification des cas et élargir le champ des notificateurs

1.1.2. Modifier la logique d’évaluation des cas


1.1.2.1. Effectuer les redressements utiles pour le calcul du risque

1.1.2.2. Supprimer l’usage de l’imputabilité clinique dans les enquêtes de pharmacovigilance

1.1.3. Développer les méta-analyses et la recherche documentaire

1.1.4. Consolider la base nationale de données de pharmacovigilance de l’AFSSAPS

1.1.5. Mettre en oeuvre sans tarder des méthodes automatisées de détection des signaux

1.1.6. Développer un département de pharmaco-épidémiologie au sein de l’AFSSAPS

1.1.7. Rééquilibrer les rapports entre l’AFSSAPS et les laboratoires

1.1.8. Donner la priorité au principe de précaution en mettant fin à une culture historique du juridisme, en s’affranchissant des fausses contraintes communautaires

1.1.9. Mettre fin à l’incohérence qui voit des médicaments proposés au déremboursement par la commission de transparence pour des raisons de sécurité sanitaire rester sur le marché




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2. UNE ORGANISATION TROP CLOISONNEE ET INADAPTEE AU SEIN DE L’AFSSAPS ET AU NIVEAU REGIONAL

2.1. Un renforcement indispensable de l’expertise interne

2.2. Des commissions à restructurer, avec un nombre de membres compatible avec les débats et des rôles bien définis

2.3. Un renforcement et une réorganisation indispensables du réseau décentralisé de pharmacovigilance

2.4. La nécessité de maintenir une organisation où pharmacovigilance et
évaluation du médicament coexistent au sein de la même institution


recommandations IGAS 2011 pour la pharmacovigilance et gouvernance de la chaîne du médicament
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3. L’INEXISTENCE DANS NOTRE PAYS D’UNE POLITIQUE DU MEDICAMENT ET D’UNE CHAINE INSTITUTIONNELLE

3.1. L’absence de politique du médicament

3.2. L’absence de chaîne du médicament organisée

3.3. Ce constat regrettable renvoie à un double désengagement de l’Etat : face aux agences, face à l’Union européenne.

3.4. LA refonte de l’évaluation du médicament


3.4.1. La redéfinition des trois grands critères d’évaluation du médicament

3.4.1.1. L’instauration d’un critère de valeur ajoutée thérapeutique

3.4.1.2. L’institutionnalisation du critère de la valeur médico-économique du médicament

3.4.1.3. L’introduction du critère du nombre global de médicaments

3.4.2. La création d’une expertise interne pour l’évaluation du médicament

3.5. la refonte de formation et de l’information sur le médicament

3.5.1. Une formation initiale aux médicaments

3.5.2. La nécessaire indépendance du développement professionnel continu et de l’information des professionnels.

"Le constat sur ce sujet a été fait maintes fois, comparant la faiblesse des autorités publiques à l’influence des firmes pharmaceutiques.
Les pouvoirs publics se satisfont de cette situation, voire l’estiment inéluctable, se contentant de taxer les comportements plutôt que de les changer (ex : taxe sur les dépenses de promotion), de mettre en oeuvre des régulations a minima et le plus souvent formelle car non contrôlées et non sanctionnées (ex : sur la visite médicale : charte Ceps-Leem, certification par la Has).
La mission estime cette situation dépassée et de fait sans véritable comparaison à l’étranger.
Elle propose dès lors les 4 réformes suivantes.
1/ La constitution d’un organisme public d’information sur le médicament « filiale commune » de l’Afssaps, la Has, l’Assurance maladie.
Cet organisme aurait trois objectifs : professionnaliser cette fonction d’information ; coordonner celle-ci, aucun message vers les professionnels de santé ne pouvant émaner d’autre que de cet organisme ; objectiver cette fonction par une communication globale sur la valeur thérapeutique et la valeur médico-économique du médicament et son insertion dans une stratégie de santé.
Cet organisme serait aussi chargé de l’information du public sur le médicament.
De nouveau la mission constate que ce type d’organisation existe dans de nombreux pays (ex : Canada, Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Nouvelle Zélande) et que les acteurs français ont pris beaucoup de retards.


2/ L’interdiction
La mission estime qu’il n’y pas d’alternative à l’interdiction de la visite médicale comme les tentatives de régulation menées depuis quelques années l’ont montré. Il s’agit à cet égard d’un enjeu financier majeur de 1,1 milliards d’euros.
En cohérence avec cette interdiction, la mission propose : la baisse à due concurrence des prix des médicaments ; le recyclage de cette économie pour financer le développement professionnel continu par les universités et par des réseaux professionnels désormais indépendants des firmes ; le recyclage de cette économie pour financer la politique d’information publique coordonnée et pratique vers les professionnels de santé et vers le grand public décrite précédemment ; le recyclage de cette économie dans la recherche publique et privée en faveur du médicament.


3/ La transparence de l’action promotionnelle subsidiaire des firmes.
La mission propose l’affichage de toutes les contributions des firmes pharmaceutiques aux parties prenantes de la politique de santé, quelle qu’en soit la nature, sur le modèle du Sunshine Act américain.
4/ le maintien d’une opposition absolue de notre pays dans le concert européen à toute amodiation des règles actuelles de non promotion des médicaments vers le public."


CONCLUSION

jeudi 3 juin 2010

Sondage Gemme : état des lieux de la relation « médecins généralistes/médicaments génériques »

Gemme17 mars 2010 - Alors que le marché français du médicament générique a depuis 10 ans gagné en volume et en maturité et que le rôle majeur du pharmacien est unaniment reconnu et plébiscité, le Gemme a souhaité faire un état des lieux de la relation « médecins généralistes/médicaments génériques ».

Il a pour cela missionné BVA, l’institut d’études de marché et d’opinion, pour réaliser une étude auprès d’un échantillon représentatif national de 203 médecins généralistes questionnés sur le net. Les résultats sont clairs et transparents : 62% des médecins généralistes se disent favorables au développement des médicaments génériques.

sondage GEMME - BVA Healthcare : Les médecins généralistes : Quel positionnement par rapportaux médicaments génériques ?
- Cliquer sur l'image pour l'agrandir -

Les médecins généralistes reconnaissent l’intérêt médical du générique : ainsi 63% estiment que ce sont des médicaments référents c'est-à-dire éprouvés sur le plan de l’efficacité et de la sécurité. Pour 80% des sondés, ces médicaments ne constituent pas des médicaments du passé et 60% des médecins interrogés estiment qu’il n’y a aucune raison pour que les prescriptions en première intention ne soient pas faites en médicaments génériqués.

Les médecins généralistes sont également 86% à être convaincus de l’intérêt économique du médicament générique, qui a en effet généré, sur 2009, 1,2 milliard d’économies pour la France...

[...]

...Le GEMME = « Générique Même Médicament »
L’association réunit 11 industriels du médicament générique : les laboratoires Alter, Arrow, Biogaran, Cristers, EG Labo, Ratiopharm, Ranbaxy, Sandoz, Teva, Winthrop et Zydus soit 90% des acteurs...lire tout le communiqué de presse GEMME - [PDF] du sondage GEMME - BVA Healthcare : Les médecins généralistes : Quel positionnement par rapportaux médicaments génériques ? -

vendredi 16 avril 2010

LIR [Les Laboratoires Internationaux de Recherche] : PROPOSITIONS 2010 POUR UN SYSTÈME DE SOINS PLUS INNOVANT et EFFICIENT

LIR les laboratoires internationaux de recherche16/02/10 - En tant que think tank et laboratoire d’idées, l’association LIR s’est fixée comme priorité non seulement de produire de l’expertise en publiant des travaux d’analyse économique, de débattre des questions relatives à la recherche, l’efficience thérapeutique et l’équilibre des comptes de l’assurance maladie, mais aussi de proposer des solutions pour renforcer les liens entre recherche publique et recherche privée.
C’est dans cette optique que les 15 membres du LIR ont rédigé leurs propositions 2010, qui sont autant de pistes de réflexion destinées à faire valoir l’importance du progrès thérapeutique, et inscrites de surcroît dans une logique d’attractivité pour la France.

Synthèse des propositions :

- Renforcer les liens entre la recherche publique et la recherche privée.

- Redéfinir un consensus sur l’évaluation du médicament.

- Participer à la mise en œuvre des décisions prises par le Conseil Stratégique pour les Industriels de Santé (CSIS).

- Repenser le cadre de la protection juridique des données cliniques.

- Œuvrer pour une éducation à la santé adaptée aux besoins des patients.

- Participer à la réflexion sur l’avenir du financement de notre système de santé.

- Engager le dialogue avec les nouveaux acteurs de santé... télécharger le PDF du dossier de presse Propositions du LIR 2010 (11 pages) -

mardi 27 octobre 2009

Autorisation de produire sur le territoire français des génériques de molécules avant l'expiration de leur brevet

extrait de l'article publié le 27 Octobre 2009 sur MyPharma Editions :
...Concrètement l’Etat, le Fonds Stratégique d’Investissement et les laboratoires pharmaceutiques ont affirmé leur objectif de développer le savoir-faire français dans le domaine des biotechnologies, d’accroître le potentiel de sociétés sur le territoire et d’accélérer la mise sur le marché de leurs produits en mettant en place un fonds d’investissement ciblant des entreprises qui se développent sur le territoire français....

...Maintenir l’emploi industriel”

"...Souhaitant “maintenir l’emploi industriel” en France, Nicolas Sarkozy a également déclaré que la France allait “soutenir les industriels acceptant que les génériques de leurs médicaments soient produits en France quelques semaines avant l’expiration de leur brevet. L’Etat s’est par ailleurs engagé à “conforter” la pratique de prix différents pour les médicaments destinés à l’exportation de ceux pratiqués -et réglementés- pour les produits distribués en France...."
source : lire l'article de MyPharma Editions Publié le 27 Octobre 2009 -

mercredi 29 octobre 2008

Bionest Partners : Stratégies pour l'Innovation Pharmaceutique

Septembre 2008 - A lire, Bionest Partners met en ligne un PDF [de 17 pages] intitulé : Stratégies pour l'innovation pharmaceutique - Extraits :
"
L'industrie pharmaceutique est aujourd'hui en pleine mutation. Elle traverse une "crise de l'innovation" caractérisée par la diminution drastique de la productivité de sa R&D et de la mise sur le marché de nouvelles molécules.
La diminution de la capacité d'innovation des big pharma menace leur performance économique à court et long termes, la crise ayant été aggravée par une évolution défavorable de facteurs externes (pression des payeurs, des autorités réglementaires et des génériques…). Cette situation a conduit l'industrie pharmaceutique à adapter sa stratégie et son organisation pour préserver ses revenus et sa capacité à générer et financer l'innovation, pilier de son business model en pleine mutation.
Même si l'industrie pharmaceutique traverse aujourd'hui une période tumultueuse, bousculant la dynamique de croissance et les rapports de force, notre vision tend à tempérer la morosité ambiante.
La science et la technologie continuent d'ouvrir des pistes extraordinaires pour l'innovation pharmaceutique.
En fait, quel est l'impact réel de cette crise sur la capacité d'innovation des laboratoires pharmaceutiques ?
Après un bref aperçu des principaux facteurs à l'origine des difficultés actuelles, nous allons voir quelles stratégies ont été déployées par les big pharma pour consolider leurs pipelines et s'adapter au nouvel environnement.
Et si la crise avait finalement eu des conséquences positives sur l'industrie du médicament et son potentiel de R&D en permettant une meilleure répartition des risques liés au financement de l'innovation entre les différents acteurs ?...

Plan

I- Les origines de la crise

A- Facteurs internes


1-PERTE DES BREVETS, ASSÈCHEMENT DES PIPELINES ET DIMINUTION DE LA PRODUCTIVITÉ R&D


Cliquer sur le tableau ci-dessus pour l'agrandir


Cliquer ci-dessus sur le tableau pour l'agrandir


2-LES BIG PHARMA ONT RATÉ LA RÉVOLUTION DES BIOTECHS

3-LES MÉGA-FUSIONS ONT EU UN EFFET RELATIVEMENT LIMITÉ EN TERMES DE SYNERGIES ET D'ÉCONOMIE D'ÉCHELLE, CONDUISANT PROBABLEMENT À UNE PERTE DE L'AGILITÉ NÉCESSAIRE À L'INNOVATION


B Facteurs externes


1-UNE PRESSION IMPORTANTE SUR LES PRIX DE LA PART DES PAYEURS


2-L'AVERSION CROISSANTE AU RISQUE DES AGENCES RÉGLEMENTAIRES


3-UN BUSINESS MODEL INADAPTÉ AUX NOUVEAU PAYSAGE ÉCONOMIQUE ET RÉGLEMENTAIRE


II- Les stratégies des Big Pharma face à la crise

A- Court-terme


1-PREMIÈRE VAGUE D'ACQUISITIONS DE SOCIÉTÉS BIOTECH ET DE PRODUITS LATE STAGE


2-MONTÉE EN PUISSANCE DE LA MÉDECINE DE SPÉCIALITÉ


3-NOUVELLES STRATÉGIES DES ESSAIS CLINIQUES


4-DIVERSIFICATION DES ACTIVITÉS


B- Moyen et long terme


1-MONTÉE EN PUISSANCE ET STRUCTURATION DES DEALS EARLY STAGE


2-CHANGEMENT D'ORIENTATION STRATÉGIQUE DES DEALS


3-INNOVATION DANS LA STRUCTURE DES DEALS


4-RÉDUCTION DES RISQUES À TRAVERS LES PARTENARIATS ENTRE BIG PHARMA


III- Un nouveau modèle de R&D externalisé


1-PASSAGE D'UN MODÈLE R&D VERTICAL INTÉGRÉ VERS UN MODÈLE TRANSVERSAL ET EXTERNALISÉ


2-INTÉGRATION ET DÉVELOPPEMENT DES NOUVELLES TECHNOLOGIES


...In fine, les laboratoires pharmaceutiques ont déployé très rapidement de nouvelles
stratégies pour restaurer leurs pipelines et répondre aux nouvelles exigences des
marchés et des payeurs. La généralisation et la structuration des deals early stage
biotechs-pharma représente une évolution majeure à l'origine d'un nouveau modèle
de R&D externalisé, basé sur les partenariats. Ce modèle, à travers une
redistribution des risques liés au financement de la R&D entre les différents
partenaires, a le pouvoir de restaurer la pleine capacité d'innovation de l'industrie
pharmaceutique. L'intégration des nouvelles technologies dans le fonctionnement de
la R&D actuelle, doublée d'une organisation adaptée, devrait achever la mutation du
process de découverte de nouveaux médicaments."

jeudi 4 septembre 2008

Bilan économique annuel, 2007, début 2008, des Entreprises du Médicament en France publié par le LEEM

13 juin 2008 - Bilan économique annuel des Entreprises du Médicament en France - Ce document PDF contient :
- le communiqué de presse,
- le Bilan économique annuel des Entreprises du Médicament en France, présentation de Christian Lajoux, Président du Leem,
- une "Analyse de la consommation de médicaments en 2007/2008" par Bernard Lemoine - Vice-président Délégué du Leem,
- "Consommation de soins et Progrès de santé publique" : Synthèse de l’étude conduite pour le Leem par Claude LE PEN (Professeur à l’Université Paris-Dauphine) Sophie GUEANT (Interne en santé publique),
- une "Comparaison internationale des prixdes nouveaux médicaments" : Etude conduite pour le Leem par Pierre-Yves GEOFFARD, (Economiste, Directeur de recherche au CNRS, Professeur à l'Ecole d'Economie de Paris) Lluis SAURI (European University Institute, and Paris School of Economics),
- La compétitivité de l’industrie française du médicament, par Denis FERRAND, Directeur de la conjoncture, Coe-Rexecode.
source : Communiqué de Presse LEEM - PDF Bilan économique annuel des Entreprises du Médicament en France (22 pages) -

jeudi 17 juillet 2008

G5 : 46 nouvelles molécules et plus de 30 000 emplois équivalents temps plein perdus en Europe en moins de 20 ans...

Lundi 7 Juillet 2008 - 46 nouvelles molécules et plus de 30 000 emplois équivalents temps plein perdus en Europe en moins de 20 ans sous les effets de politiques d´encadrement du médicament - ...A l´heure où la réduction du déficit de la Sécurité Sociale est une priorité reconnue par tous les acteurs, le G5 (Laboratoires Servier, Laboratoires Pierre Fabre, sanofi aventis, Ipsen et le Laboratoire français du Fractionnement et des Biotechnologies), qui regroupe les plus grands industriels français de la pharmacie, verse au débat une synthèse de travaux internationaux, réalisée par l´Institut d´Economie Industrielle (Idei), dont certains vont à l´encontre de quelques idées reçues. C´est ainsi qu´on découvre que :

- Sur 18 pays européens, la France n´occupe que le 7ème rang en termes de croissance de ses dépenses de santé sur la période 1970-2004, derrière le Portugal, la Belgique, le Luxembourg, l´Espagne, la Norvège et la Suisse

- La part de la dépense pharmaceutique dans la dépense globale de Santé est inférieure en France à ce qu´elle est en Espagne, en Italie, au Portugal, en Belgique, en Grèce ou en Finlande.

- En Europe, les prix du médicament ont évolué au même rythme que ceux des biens de consommation sur les 18 dernières années. Dans le même temps, ils connaissaient aux États-Unis une croissance supérieure de 45%....

[cliquer sur le tableau ci-dessus pour l'agrandir]

...Ce déficit de compétitivité a deux effets pervers sur l´économie et sur l´emploi :
Les délais d´entrée sur le marché sont plus longs dans les pays européens pratiquant une régulation excessive des prix.

Sur la période 1986-2004, la régulation économique du médicament en Europe a fait perdre 1,2% de croissance annuelle de R&D aux firmes européennes, soit l´équivalent potentiel de 46 molécules et plus de 30000 équivalents temps plein.... Lire le Communiqué de Presse du G5 et le Diaporama -