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jeudi 7 avril 2011

Institut Pasteur de Shanghai : création d'Advance BioChina, incubateur-accélérateur biotech

Advance BioChina29 Mars 2011 - L’Institut Pasteur de Shanghai annonce aujourd’hui la création de son incubateur et accélérateur « Advance BioChina » dédié aux entreprises de biotechnologie du monde entier.
Advance BioChina est une organisation fondée sur la recherche biomédicale, qui se positionne comme partenaire des entreprises du secteur biotech, en favorisant leur accès à la Chine et ses marchés. Advance BioChina a pour objectif d’accueillir et de développer jusqu’à 25 entreprises sur les 5 prochaines années, sous forme de joint ventures localisées à Shanghai, afin de les aider à développer des produits innovants destinés aux marchés pharmaceutiques chinois et mondial.
Advance BioChina est une structure établie par l’Institut Pasteur de Shanghai (IPS), institut de recherche à but non lucratif fondé en 2004 par l’Académie des Sciences de Chine, l’Institut Pasteur et le Gouvernement Municipal de Shanghai.
Ralf Altmeyer, Directeur Général de l’IPS: « Nos partenaires biotech bénéficieront de notre savoir-faire et de notre expertise en Chine, ainsi que de nos plateformes technologiques, qui seront mises à leur disposition par l’Institut Pasteur de Shanghai. Ils seront ainsi idéalement positionnés pour atteindre leurs objectifs en matière de développement de nouveaux produits. »

 Institut Pasteur of Shanghai Chinese Academy of Sciences
Avec une croissance moyenne de 19,3% par an durant ces 10 dernières années, le marché pharmaceutique chinois est en passe de devenir le deuxième marché mondial en 2020. La mise en œuvre de grandes réformes de santé publique, couplée au renforcement du cadre législatif en matière de propriété intellectuelle, améliorent notablement l’attractivité de la Chine en matière de recherche et développement pour les entreprises de biotechnologies, tout en offrant de meilleures perspectives commerciales pour des produits et services spécifiquement adaptés aux besoins des patients chinois... lire tout le PDF du communiqué de presse Institut Pasteur International -

dimanche 19 juillet 2009

Plan Antibiotiques 2002-2007 en France: comment évaluer un programme de santé publique

Inserm02/06/2009 - Comment évaluer un programme de santé publique ? L'exemple du plan Antibiotiques 2002-2007 en France - Depuis le lancement du Plan national « Pour préserver l'efficacité des antibiotiques », marqué par la campagne "Les antibiotiques, c'est pas automatique", des chercheurs de l'Institut Pasteur et de l'Inserm collaborent avec la Caisse Nationale d'Assurance Maladie (CNAM) pour évaluer l'impact du plan sur la consommation d'antibiotiques des Français. Après avoir analysé près d'un demi-milliard de données collectées sur cinq ans (2002-2007), ils publient aujourd'hui leurs résultats dans PLoS Medicine : c'est la plus vaste étude d'analyse des retombées d'un plan national d'optimisation de la consommation d'antibiotiques jamais réalisée à ce jour. Ce travail constitue une expérience de recherche en santé publique unique sur un plan international qui pourrait servir d'exemple à l'évaluation d'autres programmes de santé publique de ce type dans le monde.

Dans le cadre du plan national « Pour préserver l’efficacité des antibiotiques » à l’initiative du ministère de la Santé, la campagne autour du thème "Les antibiotiques, c'est pas automatique" menée de 2002 à 2007 par l’Assurance Maladie avait pour objectif de réduire de 25% en cinq ans l'utilisation d'antibiotiques dans la population française ; elle ciblait particulièrement les infections respiratoires virales chez les jeunes enfants, chez lesquels plus de 50% de prescriptions d’antibiotiques était jugées inutiles devant les origines souvent virales de leurs infections.


Institut Pasteur

L’impact de la campagne nationale a été analysé dans l'unité de Pharmacoépidémiologie et maladies infectieuses dirigée par Didier Guillemot à l'Institut Pasteur (Inserm U657). Ce travail s’est basé sur les données individuelles des patients, informatisées et anonymes, provenant des remboursements des frais de santé de caisses d’assurance maladie (l’Assurance Maladie et le Réseau Social des Indépendants). Ces données individuelles comprennent les informations relatives au médicament (toujours délivré accompagné d'un code-barre qui permet l'identification du produit particulier, son dosage spécifique, sa formulation, son fabricant), la date de prescription, le sexe du patient, sa date de naissance et sa région de résidence.

Parallèlement, les données sur les syndromes grippaux étaient fournies par le réseau Sentinelles (Inserm U707), et les données démographiques par l'INSEE (Institut national de statistiques et d'études économiques).

Au total, sur la période 2002-2007, plus de 450 millions de prescriptions individuelles d'antibiotiques ont fait l'objet de remboursements et chacune a été analysée par les chercheurs. Ils ont ainsi pu, semaine par semaine, région par région, et suivant les tranches d'âge, mesurer les variations de la consommation d'antibiotiques en France au cours de la campagne nationale... lire le communiqué de presse de Pasteur ou le PDF de l'INSERM -