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vendredi 9 février 2024

Panorama 2023 de la filière industrielle des dispositifs médicaux en France [SNITEM]

Le Snitem (Syndicat national de l’industrie des technologies médicales) a présenté le nouveau «Panorama de la filière industrielle des dispositifs médicaux en France». Une étude bisannuelle pour mettre en lumière les grands chiffres du secteur, mais aussi une analyse qualitative intégrant des réalités économiques et structurelles propres à la filière : accès au marché, règlementation, recrutement & emploi...

Snitem (Syndicat national de l’industrie des technologies médicales)

Cette étude, qui s’appuie sur une méthodologie à la fois quantitative et qualitative, est menée tous les deux ans par le Snitem. Réalisée par D&Consultants, en partenariat avec Bpifrance et Eurazeo, elle dresse un bilan économique du secteur et intègre pour la seconde fois une présentation des sous-traitants de la filière ainsi qu’une analyse sur le financement des sociétés françaises cotées et non-cotées.

Elle est structurée en quatre parties qui aboutissent à une photographie globale du secteur, des grands chiffres au besoin de financement, sans oublier les défis et perspectives des entreprises. Nouveautés de cette édition, elle présente un bilan sur les aides et investissements octroyés par Bpifrance aux entreprises du secteur ainsi qu’un focus sur la répartition géographique des sites de production.

Une diminution du nombre d’entreprises présentes sur le marché malgré une croissance positive

Le secteur du DM se caractérise par une très forte dominante de PME, reflet d’une diversité du tissu industriel qui trouve son origine dans une spécialisation des entreprises autour de marchés de niche et des technologies issues de secteurs variés.

Entre 2021 et 2023, le nombre d’entreprises présentes sur le marché a diminué : 119 entreprises ont quitté le marché (cessations d’activité/liquidation, rachats par des groupes du secteur) et 36 l’ont investi (très majoritairement des start-ups). Ce qui conduit à une balance négative et une baisse du nombre des acteurs de 5,6 %.

Globalement, 57 % des entreprises ont une activité de production sur le territoire français et 76 % y ont une activité commerciale.

Plus de la moitié des entreprises déclarent commercialiser des DM à usage individuel et consommable. Après une légère décroissance en 2019-2021, leur chiffre d’affaires a retrouvé une croissance de l’ordre de 0,5% sur la période actuelle. Les entreprises qui commercialisent des DM de diagnostic in vitro (DM-DIV) ont connu quant à elles une croissance entre 5 et 10%.

Trois enjeux majeurs qui demeurent : la réglementation, l’accès au marché et l’emploi

Ces sujets de préoccupation sont les mêmes que ceux identifiés lors de la précédente étude. En effet, la mise en conformité du nouveau règlement européen MDR continue d’induire de lourdes conséquences pour les entreprises et d’impacter la commercialisation de leur produit :

- Près de 82% des entreprises déclarent avoir déposé des demandes de certifications MDR pour des produits existants et les ¾ n’ont pas encore obtenu de certificats ;

- 21% estiment que l’application du MDR menace la pérennité de leurs sites de production en France ;

- 79% des entreprises ont engagé des dépenses pour se conformer au nouveau règlement pour les produits déjà mis sur le marché ; mobilisant jusqu’à 90% des effectifs R&D et engendrant une hausse de 54% des dépenses additionnelles par produit ;

- 51% ont envisagé ou déclenché des arrêts de commercialisation.

Quant à l’accès au marché en France, il demeure difficile malgré le soutien apporté en amont à l’innovation : ainsi notamment entre 2021 et 2023, seuls 4 forfaits innovations ont été publiés au JO, et 1 seule entreprise a bénéficié du récent dispositif PECAN (en décembre 2023).

L’accès au marché national est toujours jugé opaque, inflexible et coûteux, avec un temps moyen d’inscription sur la liste de produits et prestations (LPP) remboursables de 1 à 3 ans, malgré une amélioration notable des échanges avec le CEPS. 46 % des entreprises interrogées ont renoncé à la mise sur le marché d’un DM en France.

Enfin, la forte tension sur les ressources humaines reste palpable et diffère en fonction de la nature de l’entreprise. Plus des 3/4 des entreprises (85%) du panel peinent à recruter et pour 82% d’entre-elles, la tension s’est accrue depuis le panorama 2021 notamment sur les profils techniques ouvriers, cadres réglementaires, cadres marketing/vente et cadres R&D. Les profils numériques/IT/appli médicales sont également très recherchés, le nombre de postes à pourvoir dépassant largement les candidatures.

Financement de la croissance des entreprises : des levées de fonds en baisse

Les montants levés en 2023 par les entreprises du DM s’élèvent à 480 M€, après 3 années à près d’1 Mrd€. Ce niveau de levée de fonds marque un retour à des niveaux pré-covid. En nombre de transactions, la baisse de 2023 est encore plus marquée, avec près de 40 transactions sur l’année, contre une moyenne de près de 65 opérations annuellement sur les 3 années précédentes.

Les sociétés non-cotées ont été particulièrement affectées par le contexte de marché, et ce sur l’ensemble des sous segments (capital innovation, capital-développement et LBO). C’est la 4ème année que les start-ups du DM génèrent des levées moyennes supérieures ou égales à 10 M€. Concernant l’activité sur le marché coté, elle s’est sensiblement réduite depuis 3 ans. Depuis 2021, aucune introduction en bourse n’a eu lieu dans le DM.

Cette année, un bilan a été dressé sur les aides et investissements octroyés par Bpifrance aux entreprises du secteur notamment à travers le plan France 2030. Au total, 250 projets ont été financés pour 328 M€, soit plus de 50 % par rapport à 2022. Les aides sont destinées majoritairement aux PME : 217 bénéficiaires, dont 105 PME.

Des perspectives qui vont dans le sens d’une reconnaissance de la filière des DM

Les entreprises du dispositif médical sont confrontées à une combinaison de facteurs économiques, réglementaires et technologiques qui créent un environnement peu lisible. Cette complexité rend difficile pour les entreprises de se projeter à long terme et nécessite une flexibilité et une agilité constantes. Elles sont contraintes de réaliser des arbitrages quant aux pays où lancer leurs innovations en priorité et où implanter leurs sites de production.

Toutefois, les industriels du dispositif médical poursuivent leur développement sur le territoire, accompagnés par des financements nationaux. Si 57 % des entreprises ont un ou plusieurs sites de production en France, 36 % d’entre elles en ont ouvert un depuis moins de 5 ans. Seules 2 % d’entre-elles ont fermé un site dans les 5 dernières années.

Les récents plans et rapports gouvernementaux, de France 2030 au rapport de la mission Borne, offrent des perspectives qui vont dans le sens d’une reconnaissance de la filière : développer l’attractivité, aider à la réindustrialisation, accompagner les entreprises sur de nombreux enjeux, comme l’innovation ou la RSE.

source: Panorama de la filière DM – édition 2023 -

mercredi 16 mai 2012

Etude Ernst & Young/EuropaBio : « Que propose l’Europe aux entreprises de biotechnologies : pour un allègement du cadre fiscal, financier et réglementaire »

EuropaBio
26 AVRIL 2012 - La Suisse et les Etats européens sont invités à encourager la transformation des efforts de R&D en vue de favoriser la création de nouvelles entreprises, de nouveaux produits et d’emplois

La Suisse est bien positionnée / Cependant, les entreprises innovantes n’obtiennent aucun privilège fiscal pour leurs activités de R&D / Le délai de prescription du report des pertes fiscales doit être aboli / Une harmonisation de la solution dite « IP-Box » à l’échelle de la Suisse est recommandée

Les Etats européens doivent s’atteler davantage à garantir que les efforts d’innovation de R&D dans le secteur des biotechnologies se traduisent par la création de nouvelles entreprises, de nouveaux produits et d’emplois selon une nouvelle étude publiée par Ernst & Young et EuropaBio, intitulée « Que propose l’Europe aux entreprises de biotechnologies : pour un allègement du cadre fiscal, financier et réglementaire » (“What Europe has to offer biotechnology companies: unraveling the tax, financial and regulatory framework”). L’étude fait apparaître que les fortes divergences entre les différents cadres réglementaires et politiques applicables aux entreprises de biotechnologies en Europe pèsent lourdement sur l’efficacité des mesures mises en place dans cette région du globe. Ces différences se situent autant à l’échelle des politiques et des réglementations cadres en vigueur visant à encourager le financement des jeunes entreprises, qu’au niveau des mesures mises en œuvre en vue de soutenir l’esprit d’entreprise et d’attirer les managers compétents.

Cette étude a été présentée par la Commissaire européenne en charge de la recherche, de l’innovation et de la science, Máire Geoghegan-Quinn, au Parlement européen, et Stephan Kuhn, Leader Europe, Middle East, India, and Africa (EMEIA) chez Ernst & Young, à l’occasion de l’évènement EuropaBio Benefits of Biotechnology, animé par la Députée européenne Françoise Grossetête. L’évènement, inauguré par le Commissaire européen en charge de la santé et de la politique des consommateurs, John Dalli, a regroupé plus de 120 participants. Il s’est axé principalement sur la contribution que peut apporter le secteur des biotechnologies à la société en vue de l’aider à surmonter les grands enjeux auxquels elle fait face, comme par exemple, l’alimentation et les soins disponibles dans un contexte de vieillissement de la population, l’environnement et le développement durable, la croissance économique et la défense de la place de l’Europe en tant que centre d’excellence scientifique.

Ernst & Young

Stephan Kuhn déclare : « L’Europe n’a d’autre choix que de créer pour les entreprises PME biotech de sa région un cadre fiscal et réglementaire attrayant , si elle souhaite garantir une croissance durable et maintenir la compétitivité du secteur par rapport aux autres régions du monde. Cette étude montre que certains Etats, contrairement à d’autres, ont déjà reconnu l’enjeu que constitue la mise en place d’un dispositif de mesures et de programmes visant à renforcer les conditions cadre des PME dans le secteur des biotechnologies, comme les crédits d’impôt en matière de R&D ou l’allègement de la fiscalité sur les entreprises. Les Etats membres européens, en collaboration avec l’Union européenne, doivent mettre en œuvre des politiques améliorant l’accès au financement pour les PME actives dans le secteur des biotechnologies. »



L’étude a porté sur 16 Etats européens et les mesures incitatives qu’ils ont mises en place aux plans fiscal, financier et réglementaire destinées aux investisseurs, entrepreneurs et chercheurs de la bioéconomie, ainsi que les enjeux auxquels font face les PME. Elle compare les concessions fiscales octroyées par chaque pays, les possibilités de financement accessibles aux PME et les avantages susceptibles de motiver l’implantation d’une jeune entreprise en un lieu donné...lire la fin du  communiqué de presse Ernst & Young et  EuropaBio -

mercredi 4 avril 2012

Défi BioGENEius Sanofi Canada, concours national de recherche en biotechnologie

Défi BioGENEius Sanofi Canada
3 avril 2012 - Le Défi BioGENEius Sanofi Canada pose aux jeunes la question suivante : "Comment allez-vous changer le monde au moyen de la science?" - Le concours national de recherche en biotechnologie encourage les jeunes Canadiens à entreprendre des études et une carrière dans le domaine de la biotechnologie, qui représente une industrie de 86 milliards de dollars au Canada -

Comment allez-vous changer le monde? Cette question a été la source d'inspiration de centaines d'étudiants partout au Canada dans le cadre du concours Défi BioGENEius Sanofi Canada 2012 (DBSC), un concours national de recherche en biotechnologie qui incite les étudiants à entreprendre des études et une carrière dans le secteur captivant de la biotechnologie. À l'heure actuelle, la bioéconomie du Canada est évaluée à 86,5 milliards de dollars , ou 7% du PIB, sans compter que ce secteur soutient un réseau de plus d'un million d'emplois.

Cette année, plus de 240 étudiants des écoles secondaires et des cégeps de partout au Canada ont soumis 192 projets allant de l'exploration de nouveaux traitements médicamenteux potentiels contre la maladie de Parkinson, de la sclérose en plaques et du cancer, jusqu'à l'utilisation de moisissures de champignons comme solution de rechange aux pesticides traditionnels. Maintenant rendu à sa 19e édition, le Défi BioGENEius Sanofi Canada 2012 (DBSC) est coordonné par Bioscience Education Canada et comprend des concours tenus en mars, avril et mai dans neuf régions du Canada.

La bioéconomie du Canada Composantes principales BIOTECanada
- Composantes principales de la bioéconomie du Canada 
(cliquer sur l'image pour l'agrandir) 
source BIOTECanada -

M. Rick Levick, directeur général de Bioscience Education Canada, a déclaré : « Au cours des 19 dernières années, nous avons aidé plus de 4 000 jeunes Canadiens à donner libre cours à leur passion et à leur créativité, en plus de donner forme à leurs idées scientifiques. Le Défi BioGENEius Sanofi Canada 2012 (DBSC) est unique, puisque les étudiants qui participent au concours ont la chance de travailler avec des mentors, ont accès à de l'équipement de laboratoire ainsi qu'à des fournitures de qualité. Avec l'appui de nos principaux commanditaires, nous pouvons constituer notre propre réserve de talents dans le domaine de la biotechnologie au Canada ».

Cette initiative, commanditée par Sanofi Pasteur Limitée, Sanofi Canada, le Conseil national de recherches Canada (CNRC), les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), Génome Canada et le programme Sensibilisation jeunesse du gouvernement du Canada, reçoit l'appui des organisations locales de biotechnologie et d'enseignement en partenariat avec les universités, les collèges d'enseignement, le gouvernement et l'industrie.



Les gagnants de chaque concours régional présenteront leur projet dans le cadre du concours national qui se tiendra au siège du Conseil national de recherches du Canada à Ottawa le 7 mai 2012. Les participants qui finiront en première et en deuxième place du Défi BioGENEius Sanofi Canada 2012 (DBSC) participeront au Défi International BioGENEius (International BioGENEius Challenge) qui se tiendra à Boston, Massachusetts, le 18 juin 2012, en même temps que le Congrès international annuel de la Biotechnology Industry Organization (BIO). ...  lire la fin du communiqué de presse "Défi BioGENEius Sanofi Canada (DBSC)" - Le Défi BioGENEius Sanofi Canada sur Facebook -

mercredi 21 mars 2012

G5 santé : 10 propositions à l’intention des candidats à la Présidence de la République

G5 santé
13 mars 2012 - Le G5 santé publie un Livre Blanc pour souligner l’urgence d’une nouvelle politique industrielle de santé

Au moment où l’emploi et la ré-industrialisation de la France sont des sujets majeurs du débat public, le G5 Santé tient à rappeler que, dans un contexte de crise économique sans précédent, les industries de santé sont un atout majeur du pays pour l’emploi, la compétitivité, l’indépendance sanitaire et l’innovation.

Sur la base d’un diagnostic approfondi et publié sous forme d’un Livre Blanc, le G5 santé énonce 10 propositions clés pour répondre aux défis auxquels la France est confrontée dans le secteur des industries de la Santé. L’objectif est double : répondre mieux aux besoins de santé des Français et renforcer la place de la France en matière de santé dans la compétition internationale.

Pour le G5, le seul moyen d’y parvenir est de mener rapidement une double action :

  • Développer une filière santé dynamique dans un monde médical en mutation accélérée 
  • Refonder le dialogue avec les Pouvoirs publics au service de la santé des Français et de l’emploi 
Pour y parvenir, le G5 fait 10 propositions :

Reconnaître l’utilité économique et sociétale de la filière de santé :

1. Restaurer une vision stratégique commune et un dialogue fructueux entre les pouvoirs publics et les industries de santé, pour rénover la gouvernance politique et administrative

2. Respecter l’innovation, tenir compte des logiques industrielles dans la conduite des politiques de régulation et de fixation des prix, et mesurer l’impact des réformes sur les industries de santé, en étendant l’obligation d’études d’impact des décisions publiques aux conséquences sur la filière des industries de santé
 
3. Structurer une filière de santé pérenne pour réindustrialiser la France, en soutenant le Comité Stratégique de Filières (CSF), notamment en adoptant la notion de Service Sociétal et Environnemental rendu (SSER), en appuyant l’émergence de nouvelles filières à fort potentiel d’industrialisation, et en associant les acteurs pour répondre aux grands enjeux de santé publique

4. Favoriser l’emploi et la formation aux métiers des industries de santé par la création d’un guichet unique pour la mise en adéquation offre/demande de compétences, la réalisation d’une cartographie des besoins d’emploi et de formation, la mutualisation de plateformes en recherche publique, et en promouvant un plan national pour les formations et carrières mixtes

Rénover la gouvernance de l’accès au marché des innovations : 

5. Refonder l’accès au marché et encourager l’innovation, notamment en instaurant des critères objectifs et durables de fixation des prix, en élargissant la notion d’Amélioration du Service Médical Rendu (ASMR), en évaluant le médicament tout au long de son cycle de vie, et en permettant un enregistrement plus rapide des innovations de rupture

6. Créer une instance interministérielle d’arbitrage, rattachée au plus haut niveau de l’état, chargée d’arbitrer les grands équilibres financiers, sanitaires, industriels, et de recherche, tout en pérennisant le Comité Stratégique des Industries de Santé (CSIS)

Développer une politique de recherche concertée : 

7. Préserver le Crédit d’impôt recherche et développer les partenariats public/privé, notamment en faisant de l’Agence de Recherche et d’Innovation des Industries de Santé (ARIIS), de l’Agence Nationale de Recherche (ANR), et de l’Alliance pour les Sciences de la Vie et de la Santé (AVIESAN) de véritables pôles de pilotage des partenariats, tout en développant les pôles de compétitivité

8. Permettre aux industries de santé de maintenir une R&D de haut niveau, en développant des politiques fortes de soutien à la R&D publique et privée notamment par des programmes d’action nationaux (comme pour le cancer)

Promouvoir la place de la France à l’international : 

9. Favoriser l’émergence de champions nationaux des dispositifs médicaux et des solutions multitechnologiques en améliorant le financement des nouveaux produits de rupture. La France devrait être pilote dans la définition des standards et des normes qui contribueront au lancement de nouveaux paradigmes

10. Soutenir le développement international des entreprises de santé au service d’une véritable diplomatie sanitaire, en créant un crédit export pour les PME de santé, en développant des partenariats stratégiques avec les universités internationales, et en déployant une véritable diplomatie sanitaire à destination des zones d’influence française



A propos du G5 santé

Le G5 santé, porte-voix des industries de santé françaises, est un cercle de réflexion qui rassemble les dirigeants des principales entreprises françaises de santé et des sciences du vivant (bioMérieux, Ipsen, le LFB, Pierre Fabre, Sanofi). Celles-ci ont choisi la France comme plateforme de leur développement international et font de l’effort de R&D leur priorité. Les membres du G5 santé partagent 5 ambitions : faire reconnaître l’apport des industries des sciences de la vie en tant qu’acteur essentiel de la santé publique en France, contribuer au rétablissement de la compétitivité de la France, poursuivre un engagement fort au service de l’excellence de la recherche biomédicale française, développer l’accès des patients aux solutions de santé et soutenir le secteur des biotechnologies et des nouvelles technologies.

source :  communiqué G5 santé -

vendredi 1 juillet 2011

Le CEA-Leti développe avec cinq partenaires un stimulateur cardiaque autoalimenté huit fois plus petit que les modèles actuels

leti18/05/2011 - Le CEA-Leti associe son expertise à celle de cinq partenaires pour développer un stimulateur cardiaque autoalimenté huit fois plus petit que les modèles actuels.
Le Consortium HBS (Heart-Beat Scavenger), composé également de Sorin Group, TIMA, Cedrat Technologies, Tronics et EASII IC, vise à développer un appareil alimenté grâce à l’énergie mécanique récupérée des mouvements du cœur, éliminant ainsi les batteries et la chirurgie post-implantation nécessaire pour les remplacer.

A long terme, ce projet vise notamment à réduire les dépenses de santé publique. L’insuffisance cardiaque représente aujourd’hui l’une des sources principales de dépenses dans ce secteur en Europe et aux Etats-Unis.

Les avancées technologiques observées dans la miniaturisation et l’autonomie énergétique des composants électroniques, de même que l’avènement des appareils récupérateurs d’énergie, ouvrent la voie aux nouveaux implants autoalimentés qui améliorent de manière significative le confort des patients à moindre coûts, notamment en réduisant le nombre des chirurgies post-implantation. Ces appareils constituent un nouveau marché des implants actifs médicaux AIMD (active implantable medical devices) pour traiter et diagnostiquer les maladies cardiaques.

sorin group pacemaker crm Cardiac Rhythm Management
Financé par le Pôle de compétitivité Minalogic de Grenoble, le projet HBS a notamment pour but de :
  • Développer un stimulateur cardiaque autoalimenté en récupérant l’énergie mécanique produite par les mouvements du cœur et en éliminant les batteries qui doivent être remplacées tous les six à dix ans.
  • Réduire d’un facteur 8 la taille du stimulateur de 8 cm3 à 1 cm3. Cette diminution permettra de fixer le stimulateur directement sur l'épicarde, évitant ainsi d’introduire des sondes cardiaque par voie veineuse.

Le CEA-Leti est chargé de développer l’unité de récupération de l’énergie mécanique destinée au prototype, de même que son système de conversion de capacité. Sorin Group se positionne sur le marché européen et mondial des AIMD et espère créer des emplois dans la région grenobloise.

source : Leti -

lundi 4 avril 2011

L'industrie pharmaceutique est sur la défensive [Analyse d'Euler Hermes]

Euler Hermes24.02.2011 - Filière pharmaceutique : une industrie sur la défensive - Analyse de l’assureur-crédit Euler Hermes - Soutenu par la croissance continue des dépenses de santé des pays développés, le secteur pharmaceutique a peu souffert de la crise de 2008-2009. Cependant certains facteurs obligent à nuancer les perspectives de croissance et de rentabilité des acteurs du secteur.

Au niveau mondial, la demande de médicaments va continuer de croître en volume dans les prochaines décennies. Cherchant à réduire les déficits des régimes d’assurance maladie, les gouvernements des pays développés favorisent la prescription et la délivrance des médicaments génériques. Dans le même temps, les grands laboratoires voient les brevets de certains de leurs produits phares tomber dans le domaine public, sans que de nouveaux produits compensent cette perte de revenus. « Ces facteurs modifient considérablement l’équation de la rentabilité des grandes firmes pharmaceutiques. Pour retrouver de la marge de manœuvre, étendre leur pénétration géographique et restaurer leur capacité d’innovation, les grands laboratoires vont poursuivre leurs stratégies d’acquisition et, probablement, développer leurs activités dans le domaine du générique », indique Karine Berger, chef économiste d’Euler Hermes.


Une demande en hausse continue du fait de la démographie


  1. Le vieillissement des pays développés tire la consommation mondiale de médicaments. [...]
  2. La demande des pays émergents s’accélère mais reste minoritaire. [...]


Une profitabilité élevée mais exposée à de puissants facteurs d’érosion

La profitabilité des dix premiers laboratoires mondiaux* a remarquablement bien résisté en 2009. Si la marge opérationnelle de la filière s’est stabilisée aux alentours de 25% ces cinq dernières années, quatre facteurs menacent à moyen terme la rentabilité élevée des grands acteurs du secteur :

  1. Le déficit structurel des régimes d’assurance-maladie des pays développés. [...]
  2. Un cycle Recherche & Développement plus long. [...]
  3. L’arrivée à expiration des brevets des « blocksbusters » [...]
  4. La part croissante des génériques dans les pays développés. [...]

Les grands laboratoires forcés de s’ajuster

En une décennie, les grands laboratoires ont vu leur taux de marge opérationnelle baisser de deux points. Pour freiner l’érosion liée aux facteurs qui viennent d’être évoqués, les Big Pharma misent en priorité sur la réduction des coûts et sur la croissance externe.


  1. La baisse des effectifs se poursuit. [...]
  2. Le rachat de biotechs se révèle un investissement à double tranchant. [... ]
  3. La concentration de la filière s’accélère. [...]

...Si l’industrie pharmaceutique paraît immunisée contre les à-coups de l’économie, elle ne l’est pas contre la pression déflationniste qui s’exerce sur le marché mondial du médicament, notamment du fait de la montée en puissance des génériques. « Dans ce contexte de baisse générale et durable des prix de vente, le défi majeur des laboratoires est de continuer à innover, malgré la diminution de leurs revenus et de leurs marges. Ils doivent pour cela restaurer d’urgence la productivité de leur R&D, continuer à réduire drastiquement leurs coûts et accroître rapidement leurs parts de marché. Sur ces trois fronts, les acquisitions, et les rationalisations qui en découlent, restent un levier privilégié », conclut Karine Berger. lire tout le communiqué de presse Euler Hermes -

vendredi 11 mars 2011

bioMérieux rejoint le G5

bioMérieux17 février 2011 - Le G5, association réunissant les principales entreprises de santé françaises, a annoncé son élargissement au groupe bioMérieux, acteur mondial du diagnostic in vitro.

A l’heure où la médecine vit une révolution et où s’ouvrent de nouvelles perspectives en termes de prise en charge personnalisée des patients, le G5 met en oeuvre une nouvelle stratégie et souhaite ainsi s’élargir à d’autres industriels de la santé, dont les métiers vont de plus en plus converger vers une prise en charge globale des pathologies, alliant produits et services autour du patient.

Dans ce contexte, intégrer au sein de l’association la diversité des industries de santé traduit le souci du G5 de proposer une réflexion concrète propre à renforcer la place de la France parmi les grands pays des sciences du vivant. Ainsi réorganisée, l’association s’intéressera notamment au développement de la médecine personnalisée fondée sur le profil génétique et l’environnement du patient, impliquant une convergence plus étroite entre diagnostic et thérapeutique, avec la possibilité d’interactions constantes et d’adaptations en continu des traitements.

G5
L’arrivée de bioMérieux au sein du G5 permet de croiser les expertises de l’industrie française dans le domaine de la thérapeutique et des biomarqueurs, ou « théranostic », clé de voûte de la médecine personnalisée. Le développement du « théranostic » représentera, dans les prochaines années, un progrès industriel porteur d’investissements et de créations d’emploi. Il constitue également un progrès médical, dans la mesure où cette évolution permettra, au niveau individuel, d’optimiser le rapport bénéfice/risque des traitements en identifiant les patients répondeurs aux traitements. Cette nouvelle approche s’inscrit de surcroît dans la stratégie de maîtrise des comptes sociaux dans la mesure où elle permettra de garantir le bon usage du médicament, chaque patient recevant bien le traitement adapté à ses besoins... lire la suite du communiqué de presse sur le site Internet du G5 -

jeudi 3 mars 2011

LEEM : Les visiteurs médicaux sont des acteurs responsables de la chaîne du médicament

LEEM Les Entreprises du Médicament08/02/2011 - Le Leem tient à exprimer son soutien à l’ensemble des professionnels de la visite médicale, aujourd’hui violemment attaqués dans leurs pratiques, dans leurs motivations, et dans leurs compétences.
Cette stigmatisation ne rend pas justice aux efforts considérables que cette profession a déployés ces dernières années pour inscrire ses missions dans un cadre rénové.
Les Entreprises du Médicament rappellent que l’activité de la visite médicale s’exerce dans l’ensemble des pays industrialisés, et qu’elle répond, en France, à des règles déontologiques extrêmement strictes.
Les visiteurs médicaux sont des acteurs clé de l’information et de la pharmacovigilance.
Ce sont des professionnels formés et encadrés, et leur activité est dûment certifiée et contrôlée. Depuis 2004, une Charte de qualité signée entre l’Etat et l’industrie consacre les règles de bonnes pratiques élaborées par Les Entreprises du Médicament. Cette charte indique notamment que l’information délivrée par le délégué médical doit s’appuyer sur les avis des autorités sanitaires. A partir de cette charte, la Haute Autorité de Santé certifie la visite médicale de chaque laboratoire pour une durée de 3 ans avec un suivi annuel.
Cette profession n’a jamais été aussi contrôlée qu'aujourd'hui, tant en interne que par des organismes de certification externes.
Parallèlement, elle se trouve particulièrement exposée au changement de modèle économique qui affecte lourdement l’industrie du médicament, du fait notamment des échéances de brevet et de la montée en puissance des génériques. En cinq ans, les effectifs de la visite médicale en France ont ainsi baissé de 24 %.
Dans ce contexte, le Leem a élaboré avec les partenaires sociaux différents outils d’orientation, de mobilité professionnelle et de formation pour accompagner les entreprises du secteur dans la mise en place d’une politique de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC). Celle-ci doit permettre d’accompagner les visiteurs médicaux dans la transition de leur métier et de maîtriser les conséquences des changements structurels que connaît cette activité.
Le métier de la visite médicale participe au système de santé. Il doit poursuivre son adaptation aux évolutions de l’information sur le médicament, dans le respect scrupuleux de la liberté du médecin, et dans un modèle économique et social transformé.
Les visiteurs médicaux doivent pouvoir assumer leur mission, dans le respect de leur personne et de leur métier.

mercredi 27 octobre 2010

Hays Pharma : analyse trimestrielle de l'emploi dans l'industrie pharmaceutique, septembre 2010

Groupe Hays pharmaSeptembre 2010 : l'analyse trimestrielle de l'emploi dans l'industrie pharmaceutique par le Groupe Hays.

Quels sont les changements notables depuis l’analyse de juin ?
Il y en a peu. Le principal changement est la nette reprise des offres d’emploi depuis début septembre et ce, pour tous types de profils. La plupart de ces opportunités concernent des contrats de travail de courte durée (travail temporaire ou bien CDD). Les CDI sont principalement proposés par les partenaires de l'industrie pharmaceutique tels que les CRO, les sous-traitants et les façonniers. Les laboratoires, plus prudents ces derniers mois, proposent des contrats en CDI au compte goutte.Du côté des candidats, le nombre de candidatures a augmenté, comparé au deuxième trimestre 2010. Néanmoins, le taux de réponses aux annonces reste inférieur aux niveaux constatés en 2009.

ZOOM METIER : Médecin médico-marketing sept 2010 Hays
cliquer sur l'image pour l'agrandir

Quels sont les profils les plus recherchés ?
Même si les candidats semblent moins frileux à l'idée de changer de structure, les postes restent toujours difficiles à pourvoir. Les profils les plus recherchés restent ceux du développement clinique, des affaires médicales (Médecins médico marketing, MSL, Pharmacovigilance), des affaires réglementaires et de l'assurance qualité.
Le numerus clausus limite le nombre de personnes formées chaque année. De nombreux spécialistes viennent donc de l'étranger pour assurer ces postes vacants. Les domaines thérapeutiques les plus demandés actuellement sont ceux de l'Onco-hématologie, du Cardiovasculaire, le SNC et l'Immunologie...

mercredi 13 octobre 2010

Classement des 20 meilleurs employeurs de l'industrie pharmaceutique et des biotechnologies dans le monde en 2010, selon Science

science magazine les meilleurs employeurs labo pharma et biotech 2010Le magazine Science publie un classement des 20 meilleurs employeurs de l'industrie pharmaceutique et des biotechnologies dans le monde en 2010 :
1- Genentech (South San Francisco, CA), 2- Monsanto Company (Creve Coeur, MO), 3- Vertex Pharmaceuticals Incorporated (Cambridge, MA), 4- Millennium: The Takeda Oncology Company (Cambridge, MA), 5- Roche (Basel, Switzerland), 6- Boehringer Ingelheim (Ingelheim, Germany), 7- Syngenta (Basel, Switzerland), 8- Genzyme Corp. (Cambridge, MA), 9- Merck KGaA/Merck Serono/EMD Serono (Darmstadt, Germany), 10- Amgen (Thousand Oaks, CA), 11- Novartis (Basel, Switzerland), 12- Johnson & Johnson (New Brunswick, NJ), 13- Abbott (Abbot Park, IL), 14- Eli Lilly and Company (Indianapolis, IN), 15- Biogen Idec (Weston, MA), 16- Merck (Whitehouse Station, NJ), 17- Gilead Sciences (Foster City, CA), 18- sanofi-aventis (Paris, France) 19- DuPont (Wilmington, DE), 20- AstraZeneca PLC (London, UK)

classement des 20 meilleurs employeurs laboratoires pharmaceutique et biotechnologique biompedical biopharmaceutique dans le monde en 2010
- cliquer sur l'image pour l'agrandir -


Comparaison des 10 meilleurs employeurs au niveau mondial de l'industrie pharmaceutique et des biotechnologies en 2010 sur les 3 premiers critères :

comparaison des 10 premiers du classement global des employeurs des laboratoires pharma et des biotech sur Loyalty, Innovative leader, and Treats employees with respect
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vendredi 24 septembre 2010

MipTec Drug Discovery Conference & Exhibition, du 21 au 24 septembre 2010 à Bâle en Suisse

MipTec21 septembre 2010 - L’élite mondiale des sciences de la vie se réunit au MipTec - Du 21 au 24 septembre 2010, Bâle sera le lieu de rendez-vous international des sciences de la vie. Sous l’égide de la «Basel Life Sciences Week 2010», cinq événements incontournables associant pharmacie, chimie et biotechnologie se dérouleront en même temps à la Foire de Bâle. L’un d’eux, le MipTec Drug Discovery Conference & Exhibition, organisé par Congrex Schweiz, est un événement innovant et majeur des sciences de la vie au niveau mondial.

MipTec – l’histoire d’un succès
Fort de sa reconnaissance internationale, le congrès MipTec s’attache à développer la conscience de l’interconnexion qui existe entre la science appliquée et la recherche sur les médicaments. Avec son programme scientifique à la pointe de l’actualité, le MipTec offre aux spécialistes comme aux profanes une plateforme idéale pour se faire une idée complète des derniers développements dans les différents secteurs de la recherche et sur les marchés. Quelque 3000 participants sont attendus pour ce congrès majeur.

Chaque jour, un «Speaker Highlight»
Le comité organisateur a su convaincre des personnalités de rénommée mondiale d’intervenir lors des conférences plénières du MipTec Drug Discovery Conference...

[...]

...Sessions scientifiques
En parallèle, la commission scientifique a élaboré un programme d’excellence et invité des conférenciers actifs au sein de sociétés pharmaceutiques et biotechnologiques leaders dans le monde ou d’instituts universitaires de renommée internationale. Les sessions porteront sur les thèmes suivants : Drug Discovery Technologies, Targets and Tools, Chemical Space, Structural and Computational Drug Discovery, Biopharmaceuticals et Translational Science. Au terme des présentations, les professeurs d'université et représentants de l'industrie seront disponibles pour des entretiens personnels.
Trouver les meilleurs employeurs – Saisir les chances de carrière... lire tout le PDF du communiqué de presse MipTec -

jeudi 10 juin 2010

Emploi : HANDIEM « Handicap Entreprises du Médicament »

Les Entreprises du Médicament – Leem22/04/2010 - Les Entreprises du Médicament – Leem ont décidé de se doter d’une structure pour promouvoir une politique sectorielle dynamique en faveur du maintien et du développement de l’emploi des personnes atteintes d’un handicap : HANDIEM « Handicap Entreprises du Médicament ».
Compte tenu de leur rôle dans l’économie française et de l‘importance que leurs activités représentent en matière d’emplois (100 000 salariés), les Entreprises du Médicament ont souhaité mettre en place un dispositif permettant aux acteurs d’être « handi accueillants ».
HANDIEM est une association à gestion paritaire, sans but lucratif, créée dans le cadre de l’accord collectif du 25 septembre 2008 « en faveur de l’insertion et du maintien dans l’emploi des personnes atteintes d’un handicap » modifié, et agréé par le Ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi en novembre 2009... lire tout le communiqué de presse du LEEM -

mardi 24 novembre 2009

Leem : accord de branche sur les séniors

Leem19/11/2009 - Afin que ses entreprises adhérentes soient en conformité avec ces textes, le Leem a signé le 17 novembre dernier, après une période de réflexion de deux semaines accordée aux organisations syndicales de salariés pour se positionner, un accord collectif de branche concernant les seniors avec la CGC, la CFDT et la CFTC.

Cet accord propose un engagement chiffré de recrutement des seniors de 50 ans et plus. Objectif : augmenter leur taux de recrutement dans la branche de 3,25 % à 4,06% pour fin 2012. Pour l’atteindre, les partenaires sociaux présentent dans l’accord des actions favorables au maintien dans l’emploi et au recrutement des salariés âgés dans les six domaines d’actions visés par le décret du 20 mai 2009 (publié au JO le 21/05/09) :

1. Recrutement de salariés âgés

2. Anticipation de l’évolution des carrières professionnelles

3. Amélioration des conditions de travail et prévention des situations de pénibilité

4. Développement des compétences et des qualifications et accès à la formation

5. Aménagement des fins de carrières et de la transition entre activité et retraite

6. Transmission des savoirs et des compétences et développement du tutorat... lire le communiqué de presse du Leem -

jeudi 28 février 2008

Charte de la visite médicale

Pour en savoir plus sur l'organisation du métier de visiteur ou délégué médical, voici le lien vers le résumé vidéo d'une des soirées-débats de l'Association des cadres de l'Industrie Pharmaceutique (ACIP) .
Cette Association, créée en 1956, s'adresse aux cadres de toutes spécialités et de toutes origines de l'Industrie Pharmaceutique, donc de tous niveaux hiérarchiques, allant des PDG aux cadres débutants.
L'intérêt de l'ACIP est reconnu par de nombreuses personnalités du monde de la Santé (Universitaires de haut niveau, Personnalités politiques, Hauts responsables de l'Administration) qui participent régulièrement aux débats qui sont organisés :
cliquer sur ce lien pour voir la vidéo sur la charte de la visite médicale -

mercredi 20 février 2008

400.000 emplois à créer à l'horizon 2015 dans le secteur de la dépendance

12 février 2008 - "...Qu'ils soient à domicile ou en établissements, les personnes âgées dépendantes ou les personnes en perte d'autonomie ont besoin d'un accompagnement de proximité et de qualité. Les estimations les plus récentes évaluent à près de 900.000 le nombre des professionnels paramédicaux et sociaux au service de la dépendance en établissement ou dans le cadre de l'aide à domicile. On estime qu'à l'horizon 2015, on aura besoin de 400 000 emplois supplémentaires dans ce secteur d'activités. Ce besoin est lié à 200.000 départs en retraite dans les 10 ans à venir et à la nécessité de créer 200.000 emplois nouveaux liés aux mesures nouvelles, comme la lutte contre la maladie d'Alzheimer ou l'autisme, et aux créations de places en établissements et services médico-sociaux. Avec ces 400.000 emplois, plus de 1,1 million d'emplois seront au service des personnes dépendantes avant 2015..."

source : ministère du travail, des relations sociales et de la solidarité - [PDF] métiers de la dépendance - [PDF] dossier de presse - exemple de recherche d'emploi dans l'industrie pharmaceutique -

mardi 8 janvier 2008

Emplois dans l'industrie pharmaceutique, étude prospective du Leem

Quelle sera la tendance d´évolution des métiers dans les entreprises du médicament face aux défis majeurs du secteur ?
Cette étude publiée par le Leem présente :
-
les principaux métiers en transformation ou en recomposition,
-
les métiers en émergence ou en développement.
Avec
une rupture sans précédent à 10 ans : 40 000 départs auront lieu d´ici 2012, soit 42% de départs naturels.
Face à ces constats, des préconisations d´actions ont été réalisées.

source : étude " Prospective sur les métiers et l'emploi dans les entreprises du médicament à 5 et 10 ans "