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mercredi 16 mai 2012

Etude Ernst & Young/EuropaBio : « Que propose l’Europe aux entreprises de biotechnologies : pour un allègement du cadre fiscal, financier et réglementaire »

EuropaBio
26 AVRIL 2012 - La Suisse et les Etats européens sont invités à encourager la transformation des efforts de R&D en vue de favoriser la création de nouvelles entreprises, de nouveaux produits et d’emplois

La Suisse est bien positionnée / Cependant, les entreprises innovantes n’obtiennent aucun privilège fiscal pour leurs activités de R&D / Le délai de prescription du report des pertes fiscales doit être aboli / Une harmonisation de la solution dite « IP-Box » à l’échelle de la Suisse est recommandée

Les Etats européens doivent s’atteler davantage à garantir que les efforts d’innovation de R&D dans le secteur des biotechnologies se traduisent par la création de nouvelles entreprises, de nouveaux produits et d’emplois selon une nouvelle étude publiée par Ernst & Young et EuropaBio, intitulée « Que propose l’Europe aux entreprises de biotechnologies : pour un allègement du cadre fiscal, financier et réglementaire » (“What Europe has to offer biotechnology companies: unraveling the tax, financial and regulatory framework”). L’étude fait apparaître que les fortes divergences entre les différents cadres réglementaires et politiques applicables aux entreprises de biotechnologies en Europe pèsent lourdement sur l’efficacité des mesures mises en place dans cette région du globe. Ces différences se situent autant à l’échelle des politiques et des réglementations cadres en vigueur visant à encourager le financement des jeunes entreprises, qu’au niveau des mesures mises en œuvre en vue de soutenir l’esprit d’entreprise et d’attirer les managers compétents.

Cette étude a été présentée par la Commissaire européenne en charge de la recherche, de l’innovation et de la science, Máire Geoghegan-Quinn, au Parlement européen, et Stephan Kuhn, Leader Europe, Middle East, India, and Africa (EMEIA) chez Ernst & Young, à l’occasion de l’évènement EuropaBio Benefits of Biotechnology, animé par la Députée européenne Françoise Grossetête. L’évènement, inauguré par le Commissaire européen en charge de la santé et de la politique des consommateurs, John Dalli, a regroupé plus de 120 participants. Il s’est axé principalement sur la contribution que peut apporter le secteur des biotechnologies à la société en vue de l’aider à surmonter les grands enjeux auxquels elle fait face, comme par exemple, l’alimentation et les soins disponibles dans un contexte de vieillissement de la population, l’environnement et le développement durable, la croissance économique et la défense de la place de l’Europe en tant que centre d’excellence scientifique.

Ernst & Young

Stephan Kuhn déclare : « L’Europe n’a d’autre choix que de créer pour les entreprises PME biotech de sa région un cadre fiscal et réglementaire attrayant , si elle souhaite garantir une croissance durable et maintenir la compétitivité du secteur par rapport aux autres régions du monde. Cette étude montre que certains Etats, contrairement à d’autres, ont déjà reconnu l’enjeu que constitue la mise en place d’un dispositif de mesures et de programmes visant à renforcer les conditions cadre des PME dans le secteur des biotechnologies, comme les crédits d’impôt en matière de R&D ou l’allègement de la fiscalité sur les entreprises. Les Etats membres européens, en collaboration avec l’Union européenne, doivent mettre en œuvre des politiques améliorant l’accès au financement pour les PME actives dans le secteur des biotechnologies. »



L’étude a porté sur 16 Etats européens et les mesures incitatives qu’ils ont mises en place aux plans fiscal, financier et réglementaire destinées aux investisseurs, entrepreneurs et chercheurs de la bioéconomie, ainsi que les enjeux auxquels font face les PME. Elle compare les concessions fiscales octroyées par chaque pays, les possibilités de financement accessibles aux PME et les avantages susceptibles de motiver l’implantation d’une jeune entreprise en un lieu donné...lire la fin du  communiqué de presse Ernst & Young et  EuropaBio -

mercredi 4 avril 2012

Défi BioGENEius Sanofi Canada, concours national de recherche en biotechnologie

Défi BioGENEius Sanofi Canada
3 avril 2012 - Le Défi BioGENEius Sanofi Canada pose aux jeunes la question suivante : "Comment allez-vous changer le monde au moyen de la science?" - Le concours national de recherche en biotechnologie encourage les jeunes Canadiens à entreprendre des études et une carrière dans le domaine de la biotechnologie, qui représente une industrie de 86 milliards de dollars au Canada -

Comment allez-vous changer le monde? Cette question a été la source d'inspiration de centaines d'étudiants partout au Canada dans le cadre du concours Défi BioGENEius Sanofi Canada 2012 (DBSC), un concours national de recherche en biotechnologie qui incite les étudiants à entreprendre des études et une carrière dans le secteur captivant de la biotechnologie. À l'heure actuelle, la bioéconomie du Canada est évaluée à 86,5 milliards de dollars , ou 7% du PIB, sans compter que ce secteur soutient un réseau de plus d'un million d'emplois.

Cette année, plus de 240 étudiants des écoles secondaires et des cégeps de partout au Canada ont soumis 192 projets allant de l'exploration de nouveaux traitements médicamenteux potentiels contre la maladie de Parkinson, de la sclérose en plaques et du cancer, jusqu'à l'utilisation de moisissures de champignons comme solution de rechange aux pesticides traditionnels. Maintenant rendu à sa 19e édition, le Défi BioGENEius Sanofi Canada 2012 (DBSC) est coordonné par Bioscience Education Canada et comprend des concours tenus en mars, avril et mai dans neuf régions du Canada.

La bioéconomie du Canada Composantes principales BIOTECanada
- Composantes principales de la bioéconomie du Canada 
(cliquer sur l'image pour l'agrandir) 
source BIOTECanada -

M. Rick Levick, directeur général de Bioscience Education Canada, a déclaré : « Au cours des 19 dernières années, nous avons aidé plus de 4 000 jeunes Canadiens à donner libre cours à leur passion et à leur créativité, en plus de donner forme à leurs idées scientifiques. Le Défi BioGENEius Sanofi Canada 2012 (DBSC) est unique, puisque les étudiants qui participent au concours ont la chance de travailler avec des mentors, ont accès à de l'équipement de laboratoire ainsi qu'à des fournitures de qualité. Avec l'appui de nos principaux commanditaires, nous pouvons constituer notre propre réserve de talents dans le domaine de la biotechnologie au Canada ».

Cette initiative, commanditée par Sanofi Pasteur Limitée, Sanofi Canada, le Conseil national de recherches Canada (CNRC), les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), Génome Canada et le programme Sensibilisation jeunesse du gouvernement du Canada, reçoit l'appui des organisations locales de biotechnologie et d'enseignement en partenariat avec les universités, les collèges d'enseignement, le gouvernement et l'industrie.



Les gagnants de chaque concours régional présenteront leur projet dans le cadre du concours national qui se tiendra au siège du Conseil national de recherches du Canada à Ottawa le 7 mai 2012. Les participants qui finiront en première et en deuxième place du Défi BioGENEius Sanofi Canada 2012 (DBSC) participeront au Défi International BioGENEius (International BioGENEius Challenge) qui se tiendra à Boston, Massachusetts, le 18 juin 2012, en même temps que le Congrès international annuel de la Biotechnology Industry Organization (BIO). ...  lire la fin du communiqué de presse "Défi BioGENEius Sanofi Canada (DBSC)" - Le Défi BioGENEius Sanofi Canada sur Facebook -

mardi 19 juillet 2011

Afssaps : des médicaments issus des biotechnologies aux médicaments biosimilaires - état des lieux [Rapport d'expertise]

afssaps Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de SantéDes médicaments issus des biotechnologies aux médicaments biosimilaires : état des lieux
Rapport d'expertise (12/07/2011)

Un médicament biologique est une substance produite à partir d’une cellule ou d’un organisme vivant ou dérivée de ceux-ci. Les vaccins, les facteurs de croissance ou les médicaments dérivés du sang sont des exemples de produits biologiques.

Un médicament biosimilaire est similaire à un médicament biologique dit « de référence » car déjà autorisé en Europe. Tout médicament biologique dont le brevet est tombé dans le domaine public peut être copié et c’est cette copie que l’on désigne comme un biosimilaire. La production des médicaments biologiques est complexe car elle s’appuie sur des cellules ou des organismes vivants. En raison de la variabilité biologique de ces sources de production, des différences de fabrication sont inévitables et elles peuvent impacter les propriétés cliniques des produits. Les biosimilaires ne pouvant être strictement identiques au produit de référence, le principe de substitution, valable pour les médicaments chimiques et les génériques qui sont leurs copies, ne peut s’appliquer automatiquement aux médicaments biosimilaires.

Les produits biosimilaires sont homologués selon des conditions strictes afin de garantir la sécurité des patients. Dans la mesure où le processus de fabrication du médicament biologique de référence n’est pas public, la production de biosimilaires est un exercice complexe. L’autorisation de mise sur le marché (AMM ) est délivrée sur la base d’une équivalence de résultats pharmacologiques et cliniques, et non pas uniquement sur la seule base de la bioéquivalence pharmacocinétique qui est requise pour les génériques.

Ainsi, et contrairement aux produits génériques, le dossier de demande d’AMM repose tout d’abord sur une notion de comparaison avec un médicament choisi comme référence et surtout nécessite de soumettre des données dans les trois domaines que sont la qualité, la sécurité et l’efficacité clinique. La démonstration de la biosimilarité nécessite donc de nouveaux essais précliniques et cliniques.

La mise sur le marché des médicaments biologiques s’accompagne d’un dispositif de surveillance mis en place par le fabricant à la demande des autorités de santé et suivant des recommandations adaptées à chaque médicament. Ce dispositif doit comporter les mêmes mesures particulières que pour le médicament biologique de référence, mais aussi la surveillance du profil immunologique du produit biosimilaire.

Quatorze spécialités pharmaceutiques représentant trois substances actives différentes (hormone de croissance, G-CSF et érythropoïétine alfa) ont été autorisées aujourd’hui en Europe sous le statut de biosimilaire. Sept demandeurs ont déposé des dossiers de biosimilaires (2 pour l’hormone de croissance, 2 pour l’érythropoïétine et 3 pour le G-CSF) et chaque demandeur a effectué plusieurs demandes d’AMM (nom de marque différent) pour le même principe actif.

En Europe, le marché des produits biosimilaires n’est pas comparable à celui des médicaments génériques car contrairement à ces derniers, les produits biosimilaires ne sont pas substituables. Ces spécialités sont en moyenne 30 % moins chers que les produits de référence mais ne représentent à l’heure actuelle que moins de 10 % des prescriptions. À l’instar des médicaments génériques, leur commercialisation et l’arrivée prochaine de nouveaux produits biosimilaires devraient provoquer une baisse mécanique du prix des médicaments biologiques de référence.

source : afssaps -

jeudi 7 juillet 2011

France Biotech : manifeste pour une politique de l’innovation industrielle dans les Sciences de la Vie (élection Présidentielle 2012)

France biotech23/06/2011 - France biotech publie un manifeste pour une politique de l’Innovation industrielle dans les Sciences de la Vie - L’innovation : moteur de l’économie et de la compétitivité nationale

Contexte

Au coeur de ruptures technologiques majeures, les sociétés de biotechnologie constituent un secteur stratégique du point de vue économique, social et de la santé publique. Les entreprises de ce secteur sont des réservoirs d’innovation pour de nombreux domaines tels que la santé, les nouveaux matériaux ou les énergies renouvelables.
Les PME de biotechnologies sont non seulement les maillons indispensables de transfert de technologie entre la recherche académique et le monde économique, mais elles ont également le potentiel de devenir, pour certaines d’entre-elles, les SANOFI de demain.
A titre d’exemple, la société de biotechnologie américaine AMGEN qui a développé l’EPO (érythropoïétine) a été fondée par 3 chercheurs en 1980. Trente ans plus tard, cette société
de biotechnologie compte plus de 18 000 collaborateurs, et génère à ce jour plusieurs milliards de dollars de chiffre d’affaires.
Mais, il faut pour cela créer un environnement législatif et fiscal qui permettra aux sociétés de biotechnologie de croître sereinement et de se structurer.
En France, 80% du financement du secteur repose sur le capital-risque alors qu’aux États-Unis, le financement des biotechnologies repose non seulement sur le capital-risque, très en amont dans les phases de développement (50% des investissements en amorçage), mais aussi sur des alliances avec des groupes pharmaceutiques, et sur le dynamisme du marché boursier.
Certes des contraintes supplémentaires existent en Europe par rapport aux USA en raison de la diversité des systèmes de santé nationaux, mais ces contraintes sont amplifiées par une instabilité fiscale permanente qui n’aide pas à assurer l’attractivité de notre territoire pour des investisseurs internationaux.
Des avancées majeures ont été réalisées ces dernières années en France pour pallier ces problèmes (réforme de la recherche, Jeune Entreprise Innovante, amélioration conséquente du Crédit d’Impôt Recherche) mais il reste à les consolider et surtout à les pérenniser.
C’est dans ce contexte que France Biotech et son conseil d’administration souhaitent contribuer au débat national pour améliorer l’attractivité de notre territoire en faveur de l’innovation dans le domaine de la santé et du développement durable.
France Biotech propose aux candidats à la Présidence de la République 5 grands axes prioritaires pour les acteurs du domaine des sciences de la vie afin d’orienter la politique industrielle vers les PME porteuses d’innovation.
Les PME jouent de plus en plus un rôle crucial dans la création d’emplois, notamment de jeunes diplômés, et dans leur capacité à innover pour les marchés de demain. Pour atteindre cet objectif, le principe « Penser aux PME d’abord » nous semble essentiel et doit être ancré de manière irréversible dans l’esprit collectif. Les PME ne doivent pas être perçues par les pouvoir publiques comme des sous-traitants de grands groupes mais comme des ETI en devenir et potentiellement comme de futures multinationales fer de lance de l’industrie innovante française.
Il nous semble indispensable d’aider les PME en croissance à se développer et faire tomber les obstacles qui freinent voire obèrent la création et la croissance d’entreprises innovantes. Pour cela, France Biotech recommande aux candidats à la Présidence de la République d’instaurer une politique forte d’aide à l’innovation centrée sur les PME, véritable moteur de l’économie et de la compétitivité nationale et vivier d’innovation pour notre industrie.

manifeste pour une politique de l’Innovation industrielle dans les Sciences de la Vie élection présidentielle 2012 France Biotech propose aux candidats à la plus haute fonction del’État de mettre en oeuvre 35 trente-cinq propositions
LES PROPOSITIONS DES ACTEURS DES SCIENCES DE LA VIE

Les propositions de France Biotech se déclinent en 5 axes :

AXE I : Structurer la filière de recherche, valoriser les travaux de nos scientifiques, favoriser les posserelles publiques/privés, donner à nos étudiants et chercheurs un esprit entrepreneurial

AXE II : Créer un véritable statut de la Jeune Entreprise Innovante, accorder aux JEI labellisées par OSEO des avantages en matière sociale, fiscale et juridique en prenant en compte leurs potentiels

AXE III : Consolider la chaîne de financement, orienter les fonds publics et privés en faveur de l’innovation

AXE IV : Structurer la filière industrielle, orienter les politiques publiques en faveur d’une collaboration entre les grands groupes et les PME Innovantes

AXE V : Restructurer une politique sanitaire et réglementaire favorable à l’innovation et à ses spécificités

Présidence de la République  Élysée fr
Conclusions – Perspectives de développement économique :

Née il y a plus de 30 ans aux États-Unis, cette industrie, en forte croissance, est arrivée à maturité dans cette région, qui domine aujourd’hui incontestablement les marchés mondiaux de la santé. Le secteur des biotechnologies affiche une croissance de 12% entre 2007 et 2010, avec des revenus dépassant 90 milliards de dollars. En France, le vivier de PME de biotechnologies est dynamique et robuste : on dénombre plus de 300 PME, orientées à 48 % dans la santé humaine et employant près de 6 000 personnes, dont 70% de chercheurs. En 2010, 157
de ces « biotechs » sont engagées dans environ 104 projets de développement pré-clinique et clinique et 20 produits sont commercialisés ce qui témoigne de la forte productivité et du
dynamisme de ces entreprises.
D’autres sociétés innovantes se développent notamment dans le secteur des nanobiotechnologies, avec des traitements anticancéreux ou des « nanocoachings » pour implants chirurgicaux, dans l’imagerie médicale ou encore dans les thérapies cellulaires et l’ingénierie tissulaire, l’énergie et l’alimentation.
Il reste à consolider l’édifice en musclant nos PME, tant au plan financier qu’au plan de la valorisation de cette industrie auprès de la communauté des chercheurs. La France a fait un effort considérable pour soutenir l’innovation ces dernières années. Le fruit de cet investissement est désormais à portée de main en France, ne relâchons pas l’effort qui a été réalisé, ça serait un véritable gâchis !
Aujourd’hui, la France est l’un des pays au Monde reconnu pour son attractivité avec le Crédit d’Impôt Recherche et le Gouvernement a annoncé l’implantation de 150 centres de recherche étrangers depuis 3 ans dans l’Hexagone.
Cette attractivité, qui avait permis le développement d’un nouveau tissu industriel naissant en France, est aujourd’hui trop orienté pour favoriser les grands groupes industriels français et étrangers sans une volonté de donner la possibilité aux PME innovantes de devenir des ETI moteur de notre économie... lire le communiqué de presse de France biotech - Télécharger le manifeste France Biotech - Présidentielle 2012 -


vendredi 17 juin 2011

Journées de l'Investissement dans la Santé en novembre 2011

business angels santéLes Journées de l'Investissement dans la Santé se dérouleront les jeudi 17 novembre après-midi à la CCIP (Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris) organisés avec PIDFCE ( Paris Ile de France Capitale Economique) et le vendredi 18 novembre 2011 matin.



Objectifs des Journées de l'Investissement dans la Santé:

  • Sensibiliser les investisseurs privés aux opportunités de financement en amorçages dans des PME innovantes de la santé, des sciences de la vie et des biotechnologies
  • Présenter les acteurs clés de l'investissement en amorçage dans la Santé
  • Dynamiser les liens entre les Business Angels des différents réseaux et fonds investissant dans la santé.
source : Angels Santé -

mercredi 1 juin 2011

Biocitech: 147 brevets déposés par les entreprises du site en 2010

Biocitech1er mars 2011 - Biocitech nouveau succès en 2010 : Les sociétés biotechnologiques du site ont également conclu entre elles près de 21 accords ou partenariats, et plus de 56 accords avec des entreprises extérieures au parcBiocitech, le parc technologique parisien dédié aux sciences de la vie, annonce que ses 25 entreprises résidentes se sont montrées en 2010 toujours aussi dynamiques puisque 147 nouvelles demandes de brevets ont été déposées, soit une augmentation de 70 % par rapport à l’année dernière (86 brevets déposés en 2009 par 25 résidents). Le nombre de dépôt de brevets a ainsi été multiplié par 5 depuis 2007 (30 brevets déposés par 21 entreprises).
Cette explosion du nombre de dépôts de demandes de brevets révèle l’extraordinaire innovation des entreprises de Biocitech. En effet, les dépôts de demandes de brevets sont un des marqueurs essentiels de l’activité d’une entreprise technologique associée à une stratégie de protection de ses actifs et au développement de ses innovations. Ce chiffre reflète donc l’existence de technologies d’avenir, en particulier pour la découverte de nouvelles thérapies qui généreront, à terme, des revenus pour les sociétés propriétaires de ces portefeuilles de brevets soit par exploitation directe, soit dans le cadre de partenariats.
D’autre part, toutes les activités de biotechnologies réalisées sur le site (rouges, jaunes, vertes, blanches, etc.) et tous les services proposés ont permis la signature de 56 accords avec des entreprises extérieures au parc (dont 18 avec des sociétés étrangères), un chiffre en augmentation de 51 % par rapport à 2009 (37 accords externes en 2009). A l’intérieur du parc, « l’effet campus », toujours très fort à Biocitech, a généré 21 nouveaux partenariats et accords entre résidents (+50% par rapport à 2009), portant le nombre total de partenariats internes et externes en 2010 à 77. Le bilan met également en évidence 2 accords de licensing-in et 4 accords de licensing-out.
La filière biotech santé du parc a réalisé de nouvelles avancées puisque les sociétés ont franchi 9 étapes précliniques, 9 étapes de Phase I et 2 étapes de Phase II, serapprochant ainsi un peu des thérapies du futur et de leurs patients. Tous secteurs confondus, 6 preuves de concept et 56 avancées scientifiques significatives ont été acquises l’année dernière.
2010 a également vu l’installation sur le campus de nouvelles sociétés, en particulier OCT Santé, société spécialisée dans le transport de produits biologiques et de produits pharmaceutiques. Autres constantes dans la vie du parc, l’agrandissement au sein de Biocitech des sociétés déjà présentes qui poursuivent leur développement et une diversification de leurs domaines d’activités.
L’année dernière, le total des fonds levés s’est élevé à 30,2 millions d’euros et les aides et subventions publiques type OSEO reçues par les sociétés résidentes à 7 millions d’euros. Le total des fonds collectés depuis la création du parc en 2003 est supérieur à 400 millions d’euros (401,2 millions d’euros). Le chiffre d’affaires cumulé des résidents atteint plus de 142 millions d’euros en 2010...

[...]

...A propos de Biocitech

Biocitech est un parc technologique dédié aux sciences de la vie, qui accueille des entreprises de biotechnologie, biopharmacie et chimie fine à la recherche d’un environnement industriel haut de gamme et de services associés. Biocitech est situé aux portes de Paris, sa spécificité est de mettre à disposition des locaux sécurisés de haut niveau technologique, parfaitement adaptés à la recherche et au développement. Biocitech est un établissement classé ICPE, titulaire des agréments réglementaires requis. L’offre complète et flexible, qui allie immobilier, services multitechniques et services scientifiques, permet aux entrepreneurs de consacrer l’essentiel de leurs ressources à leur cœur de métier.
La complémentarité des entreprises installées à Biocitech dégage de fortes synergies et de nombreuses collaborations tout au long de la chaîne du médicament. Avec d’autres structures franciliennes, Biocitech est un élément-clé du réseau de Medicen Paris Region, le pôle de compétitivité mondial de l’Ile de France pour la santé et les nouvelles thérapies...lire tout le PDF du communiqué de presse Biocitech -

jeudi 7 avril 2011

Institut Pasteur de Shanghai : création d'Advance BioChina, incubateur-accélérateur biotech

Advance BioChina29 Mars 2011 - L’Institut Pasteur de Shanghai annonce aujourd’hui la création de son incubateur et accélérateur « Advance BioChina » dédié aux entreprises de biotechnologie du monde entier.
Advance BioChina est une organisation fondée sur la recherche biomédicale, qui se positionne comme partenaire des entreprises du secteur biotech, en favorisant leur accès à la Chine et ses marchés. Advance BioChina a pour objectif d’accueillir et de développer jusqu’à 25 entreprises sur les 5 prochaines années, sous forme de joint ventures localisées à Shanghai, afin de les aider à développer des produits innovants destinés aux marchés pharmaceutiques chinois et mondial.
Advance BioChina est une structure établie par l’Institut Pasteur de Shanghai (IPS), institut de recherche à but non lucratif fondé en 2004 par l’Académie des Sciences de Chine, l’Institut Pasteur et le Gouvernement Municipal de Shanghai.
Ralf Altmeyer, Directeur Général de l’IPS: « Nos partenaires biotech bénéficieront de notre savoir-faire et de notre expertise en Chine, ainsi que de nos plateformes technologiques, qui seront mises à leur disposition par l’Institut Pasteur de Shanghai. Ils seront ainsi idéalement positionnés pour atteindre leurs objectifs en matière de développement de nouveaux produits. »

 Institut Pasteur of Shanghai Chinese Academy of Sciences
Avec une croissance moyenne de 19,3% par an durant ces 10 dernières années, le marché pharmaceutique chinois est en passe de devenir le deuxième marché mondial en 2020. La mise en œuvre de grandes réformes de santé publique, couplée au renforcement du cadre législatif en matière de propriété intellectuelle, améliorent notablement l’attractivité de la Chine en matière de recherche et développement pour les entreprises de biotechnologies, tout en offrant de meilleures perspectives commerciales pour des produits et services spécifiquement adaptés aux besoins des patients chinois... lire tout le PDF du communiqué de presse Institut Pasteur International -

mercredi 6 avril 2011

France Biotech : résultats de l'étude « Panorama des Sciences de la vie » 2010

France Biotech30 Mars 2011 - Un pipeline de produits équivalent à celui de belles Pharma - Une année de reprise pour le financement de l’innovation par le capital risque - Une année exceptionnelle pour les introductions en bourse au nombre de 7 - France Biotech, l’association française des entreprises des Sciences de la vie a présenté à Lyon, lors de BioVision, les résultats de son étude « Panorama des Sciences de la vie », qui fait état des grandes tendances 2009 / 2010 de l’industrie en France et à l’international. Cette année, pour la partie française, plus de 263 entreprises ont participé à cette étude, soit une participation exceptionnelle, et 211 sociétés ont été retenues pour la réalisation de l’étude.

« Notre étude démontre plus que jamais le dynamisme et le développement de l’industrie des sciences de la vie en France, en partie grâce aux aides mises en place par le Gouvernement. De beaux projets issus de nos entreprises sont prometteurs d’un futur de croissance pour le secteur. Cependant, France Biotech met en garde le Gouvernement sur l’impact des réformes aux aides à l’innovation décidées en Loi de Finances 2011, notamment la destruction progressive du Statut de la Jeune Entreprise Innovante qui met nombre de nos entreprises en plein développement face à un mur ! France Biotech poursuivra son action et ses engagements afin que le Gouvernement revoit sa position sur les réformes récentes», souligne André Choulika, Président de France Biotech.

LES GRANDES TENDANCES EN 2010 en France

L’édition du panorama annonce l’arrivée d’une « deuxième génération » de sociétés de biotechnologies. 48% des entreprises exercent des activités de santé humaine ou animale. Même si cette activité reste prédominante en 2010, on constate l’émergence de nouvelles entreprises dans le domaine des énergies renouvelables, l’environnement et des équipements médicaux. Le Gouvernement encourage d’ailleurs la naissance de ce type d’entreprises avec l’appel à projet du Grand Emprunt sur les « biotechnologies et bioressources ».

répartition 2010 secteurs d'activité des sociétés sciences de la vie panorama sciences de la vie 2009 2010 france biotech
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Des sociétés réparties majoritairement dans 3 régions françaises. Les entreprises des Sciences de la vie sont présentes sur l’ensemble du territoire français mais sont majoritairement implantées en Ile de France (33%), en région Rhône-Alpes (16,6%) puis en région PACA (10,5%). En moyenne ces entreprises comptent 25 salariés contre 19 en 2009.

L’étude montre une bonne résistance du secteur avec une forte progression du nombre d’entreprises de plus de 10 ans (Vivalis, Integragen, Novagali…), soit un tiers du nombre total de sociétés (contre 18% l’an dernier). Par ailleurs, on note une diminution de création d’entreprise (15% en 2010 de moins de 3 ans contre 20% en 2009).

Les sociétés proposent un pipeline de produits plutôt encourageant face au poids de l’industrie pharmaceutique. La cancérologie et les maladies infectieuses sont les aires thérapeutiques et diagnostics les plus développées. Les efforts de R&D sont concentrés sur le développement de ces produits en santé humaine. Deux tiers des entreprises déclarent avoir au moins un produit thérapeutique en développement ou en phase de commercialisation.

phase de développement des produits déclarés panorama des sciences de la vie 2009 2010 france biotech
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Si les fusions acquisitions restent la chasse gardée des industriels, on note que 3 acquisitions ont été réalisées en France en 2010 par les sociétés Cellectis, Vivalis et Iris Pharma et d’autres se profilent pour 2011. Une alliance a été annoncée par Actelion et Trophos, cette dernière étant également, au plan international, parmi les sociétés les plus attendues pour son produit « Olesoxime » actuellement en phase 3. Vivalis reste la société française la plus dynamique pour ses alliances avec le secteur pharmaceutique.

Alors que l’année 2010 a été marquée par 12 cessions d’activités pour le secteur, il faut noter que des rapprochements entre entreprises se sont noués sans doute pour faire face à des problèmes de trésorerie. Même si l’année 2010 a été remarquable en termes de financement, il est à souligner que 33 % des entreprises rencontrent des difficultés face à la crise : 20% relatifs à la trésorerie, 27% à la levée des fonds, 7% ont dû licencier en 2010, 5% vont devoir licencier en 2011 et 4% vont mettre en place un plan de sauvegarde....

[...]

...Les grandes tendances à l’international

Selon IMS Health, le marché pharmaceutique mondial devrait atteindre les 975 milliards USD en 2013. Cependant, on constate un net ralentissement de ce secteur qui a connu pendant de nombreuses années une croissance à 2 chiffres. Le principal facteur limitant : les blockbusters vont d’une part perdre la protection de leur titre de propriété intellectuelle et d’autre part vont subir la concurrence des génériques. Aujourd’hui, cette industrie doit donc faire face à la perte de ses brevets, à l’incertitude d’aboutir à la commercialisation de nouvelles molécules dont le coût de développement augmente sans cesse et aux autorités sanitaires qui renforcent leurs exigences réglementaires pour les nouveaux médicaments arrivant sur le marché. En panne d’innovation, ce sont les sciences de la vie qui développent près de 70% des médicaments innovants, le modèle « Big Pharma » ayant vécu au bénéfice d’accords de partenariats, de licences ou de rachats.
Le chiffre d’affaires mondial généré en 2009 par les entreprises de Sciences de la vie cotées en Bourse a frôlé les 90 milliards USD, soit une progression de 12% par rapport à 2007, cependant, les situations sont différentes selon les zones considérées. Les Etats-Unis conservent à l’heure actuelle leur leadership avec 74% du marché mondial. Viennent ensuite l’Europe avec 18% et l’Asie/Pacifique avec 5,5%. Avec un nombre d’entreprises sensiblement identique mais des dépenses R&D 5 fois supérieures et 2 fois plus d’employés, les entreprises américaines ont encore aujourd’hui une maturité supérieure aux européennes. On constate d’ailleurs que 6 des 10 plus grosses entreprises, en termes de chiffre d’affaires 2009, sont américaines. Vient s’intercaler en 2009, la plus grosse société de Sciences de la vie australienne, CSL Limited, et en 2009 une entreprise européenne, Actelion (Suisse).
Pour la première fois de son histoire, le secteur a atteint en 2009 son seuil de rentabilité aux Etats-Unis avec un bénéfice net de 417 millions USD et de 370 millions USD en 2008. Si ce chiffre reste fortement influencé par les géants du secteur américain, il est un signal plus qu’encourageant pour toute l’industrie.

Bien que moins matures que le secteur américain, les sociétés européennes cotées en bourse ont vu leurs revenus croître de 26%. Quelques sociétés européennes arrivent aujourd’hui à un stade de maturité qui permet d’entraîner le secteur derrière elles. En 2009, en Europe le bénéfice net est de 288 milliards USD contre -913 milliards USD en 2008.
Enfin, la zone Asie/Pacifique a fait son entrée sur ce secteur depuis quelques années, entrainée par l’Australie. Grâce à sa plus grosse entreprise de Sciences de la vie, CSL Limited, l’Australie a permis au secteur d’avoir une croissance de 25% en 2008. Même si elles ne percent pas encore de manière incontestée, la Chine et l’Inde sont à la porte d’entrée du marché avec suffisamment d’atouts pour s’inviter dans la mondialisation du secteur.... lire tout le communiqué de presse France Biotech -

mardi 22 mars 2011

Étude de PwC : « Biotechnologies réinventées »

PricewaterhouseCoopers Pwc26 novembre 2010 - L’industrie des biotechnologies doit se réinventer pour survivre selon une analyse de PwC - Malgré quelques succès notables, l’industrie mondiale des biotechnologies n’a pas répondu aux attentes, échouant à réduire les risques dans la découverte et le développement de nouveaux médicaments. Pour survivre, l’industrie doit maintenant adopter une approche plus collaborative, selon une nouvelle étude de PwC, « Biotechnologies réinventées ». Collaboration, réduction des coûts de R&D et des délais de mise sur le marché

La collaboration doit être la base du nouveau modèle économique pour augmenter l’innovation et le succès.

Anne-Christine Marie, associé responsable de l’industrie pharmaceutique et des sciences de la vie en France, PwC, commente : « Le modèle économique actuel sur lequel les biotechnologies se sont reposées est défectueux. Du fait des faibles taux de rendement, les investissements se sont taris et de nombreuses conditions externes qui ont permis à ces entreprises de prospérer disparaissent. C’est maintenant l’heure du changement. »

Pwc Biotechnologies réinventées modèle économique actuel défectueux
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Le socle de recherche se déplace vers l’Est, les économies émergentes menant des politiques agressives et les investisseurs financiers devenant plus prudents. De plus, la ligne entre les industries des biotechnologies et pharmaceutiques continue à s’estomper.

Cyrille Dietz, associé de l’industrie pharmaceutique et des sciences de la vie, PwC, dit :

« L’enjeu est l’efficacité et l’adoption d’une approche plus collaborative pourrait juste être la clef pour révéler ce potentiel. Travailler avec les autres accélère et facilite l’innovation, les découvertes et le développement, ce qui peut se traduire par des réductions de coûts et des avantages pour les entreprises, tant petites que grandes. Des changements, même petits, pourraient engendrer d’importantes économies. »

approche plus collaborative étude pwc  Biotechnologies réinventées
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Les coûts de R&D devraient être réduits de 160 millions de dollars (Étant donné les coûts de développement moyen et les délais, l’estimation de 160 millions de dollars est basée sur une prévision de réduction de 5% des temps de développement et une augmentation de 5% des taux de réussite pour chaque étape de transition) par produit et les délais de mise sur le marché accélérés de cinq mois.

Selon l’étude PwC, étant donné le coût moyen de développement et les délais, une augmentation de 5% du taux de réussite pour chaque phase de transition et une réduction de 5% des temps de développement pourraient diminuer les coûts de R&D d'environ 160 millions de dollars, ainsi qu’accélérer le lancement sur le marché de près de cinq mois (Estimations basées sur des coûts de développement moyens de 1,24 milliards de dollars et des temps de développement moyens de 97,7 mois)... lire tout le communiqué de presse PricewaterhouseCoopers -

mardi 15 mars 2011

mercredi 8 décembre 2010

Les 10 premières biotechs santé étudiées pour établir le classement 2010 Deloitte Technology Fast 50 France

Le palmarès Deloitte Technology Fast 50 France a pour objectif d’établir un classement national des 50 entreprises technologiques ayant la croissance de chiffre d’affaires la plus forte.
Voici les 10 premières sociétés du classement sectoriel « Biotech Santé » 2010 :

palmarès Deloitte Technology Fast 50 France biotech santé 2010
(1- INNOPSYS, 2- PULSSAR TECHNOLOGIES, 3- BIOSYNEX, 4- IMAXIO, 5- ADVANCED ACCELERATOR APPLICATIONS, 6- NOVAGALI PHARMA SA, 7- PHARMALEADS, 8- CEERAM, 9- ALSACHIM, 10- FLUOFARMA)

source : Fast50 France - Deloitte SA -

mardi 23 novembre 2010

« Les biotechnologies du secteur de la santé » Dossier Oséo

oseo15.04.10 - L’industrie pharmaceutique restructure son système de recherche autour de PME innovantes dont l’essentiel de l’activité réside dans un travail de R&D long, coûteux mais porteur d’un fort potentiel de développement et d’avantages compétitifs. OSEO consacre environ 10% de ses aides à l’innovation à cette filière d’avenir en pleine mutation.

Ce sont pour l’essentiel des PME spécialisées dans les biotechnologies dédiées à la santé. On les appelle les « biotechs » et elles sont en train de révolutionner l’industrie pharmaceutique. Cette dernière, qui s’est constituée autour de grands groupes, se cherche un nouveau modèle de développement économique.

En parlant des huit pôles de compétitivité qui, en France, sont dédiés à ce secteur (Alsace Biovalley, Atlapôle Biothérapie, Cancer Biosanté, Lyon Biopôle, Eurobiomed, Medicen Paris Région, Nutrition santé longévité, Prod’innov), Daniel Vasmant, chef du bureau des industries de santé, des biotechnologies et de l'agroalimentaire à la DGCIS, disait en février 2010 qu’ils favorisent « le transfert entre les découvertes fondamentales et leurs applications aux patients, illustrant ainsi le continuum de la recherche, du laboratoire au lit du malade ». Or, ce sont précisément ces PME qui aujourd’hui assurent une part grandissante de ce continuum.

Une industrie qui marque le pas face aux nouveaux défis

Les biotechs sont portées par l’émergence de nouveaux besoins thérapeutiques. Le marché pharmaceutique mondial reste en croissance, mais l’industrie traditionnelle semble marquer le pas face aux nouveaux défis que constituent le vieillissement de la population, la persistance de pathologies chroniques comme le cancer ou les maladies cardiovasculaires, le développement des maladies infectieuses et en particulier les infections d’origine virale comme le Sida ou l’hépatite.

En termes de traitements, les biotechnologies ont créé des perspectives qui n’ont pour équivalent que celles ouvertes par l’utilisation de la pénicilline et la création des premiers antibiotiques au XIXe siècle.

De nouveaux outils et modèles de recherche

L’utilisation d’anticorps monoclonaux, de protéines, de cellules, de gènes d’origine humaine conduit à des innovations de rupture, notamment grâce à la création de bio-médicaments. Mais, parmi les entreprises biotechs, certaines sont davantage tournées vers les technologies médicales. Elles travaillent notamment sur la création de nouveaux outils de recherche, de plates-formes, afin de produire des modèles permettant de sauter des étapes lors du développement des candidats médicament. Des outils qui conduiront, par exemple, à anticiper l’évaluation des effets secondaires d’un médicament sur l’être humain. « Avec un bon outil de recherche en amont, on pourrait voir rapidement si un médicament sera efficace ou pas », commente Virginie Fontaine-Lenoir, expert sectoriel du secteur santé d’OSEO.

Une R&D longue et coûteuse

L’avantage, bien sûr, ce sont les pertes de temps et les dépenses inutiles que l’on pourrait éviter. Dix à quinze ans, c’est le temps de R&D nécessaire à la mise sur le marché d’un médicament. C’est long et c’est extrêmement coûteux. Les biotechs traversent cette période sans réaliser de chiffre d’affaires et les besoins de financements sont énormes.

Fonds d’investissements, capitaux-risqueurs, introduction sur le marché, sont des passages obligés pour qui veut mener à bien son projet de développement. Et encore, lorsqu’elles parviennent à la phase 2 des essais cliniques qui consiste à tester l'efficacité du médicament sur des patients, les enjeux industriels et financiers sont tels que ce sont les big-pharmas qui reprennent la main.

Un environnement facilitateur pour la filière

Dans ce contexte, OSEO joue son rôle d’accompagnateur des entreprises innovantes. Les biotechs de la santé représentent 10% des aides à l’innovation accordées sous forme de subvention ou d’avances remboursables, soit plus de 40 M€ pour 277 projets en 2009. Les projets ISI financés représentent quant à eux près de 50 M€.

Avec le renouvellement du plan anti-cancer, le lancement du plan Alzheimer, la création de l’Alliance nationale des sciences de la vie, la stratégie des pôles de compétitivité, les fléchages des appels à projets de l’ANR, l’environnement institutionnel de la filière apporte des réponses aux enjeux du secteur.

De plus, les moyens alloués aux politiques publiques en faveur des biotechs devraient être renforcés dans un proche avenir. Les investissements prioritaires définis dans le cadre de l’emprunt national, qu’il s’agisse des 2 Md€ destinés aux PME et ETI innovantes, ou des 2 Md€ alloués aux sciences du vivant, devraient pour une part de ces montants alimenter l’effort de R&D de la filière. Une filière porteuse d’un fort potentiel de développement et de compétitivité.

mardi 16 novembre 2010

BIO-Europe 2010 du 15 au 17 novembre à Munich, en Allemagne

bio europe 2010 munichOctober 26, 2010 - EBD Group annonce son programme pour le deuxième jour de BIO-Europe

ZURICH et MUNICH -À présent dans sa 16ème année, la conférence BIO-Europe 2010, qui se tiendra du 15 au 17 novembre à Munich, en Allemagne, semble sur la voie de battre son précédent record de participation et de réunions de partenariat établi l’an dernier à Vienne, en Autriche. À trois semaines du début de la conférence, BIO-Europe est prête à accueillir plus de 2.700 cadres des sciences de la vie représentant environ 1.500 sociétés qui assisteront à plus de 15.000 réunions de partenariat individuelles.

La deuxième journée de la manifestation fournira des perspectives de partenariats et aura un impact sur les délégués. Des réunions de partenariat individuelles se tiendront tout au long de la journée sous forme de sessions de 30 minutes, conjointement à un programme incluant plus de 160 présentations de sociétés et à la table ronde de BIO-Europe la plus ancienne - la 8èmesession annuelle « Une journée dans la vie de négociateurs expérimentés ».

Cette session parlera de sujets tels que les partenariats stratégiques et les fusions et acquisitions, la génération de capital non traditionnel, l’avenir des grandes sociétés issues de fusions, le financement de projets, l'octroi de licences et les cessions. Anton Gueth, de Burrill & Company, assurera la modération d’un jury composé de Philippe Goupit, de sanofi-aventis ; Fran Heller, d’Exelixis ; David Nicholson, de Merck Research Laboratories et Kerstin Valinder, de Nycomed.

programme bio europe 2010 16 nov 2010 munich
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« Dans l’environnement économique actuel, les sociétés privées sont mises au défi de lever des capitaux et de finaliser des accords de licences », a déclaré Anton Gueth, directeur général de Burrill & Company. « En termes d’accords pour des partenariats structurants, les sociétés se doivent d’être créatives. Une approche flexible, qui trouve un équilibre entre risque partagé et évaluations réalistes, est essentielle afin d’assurer un financement et de favoriser une véritable innovation scientifique »... lire tout le communiqué de presse sur BusinessWire - Programme BIO-Europe 2010 - communiqué de presse en anglais sur EBD Group AG "EBD Group Announces BIO-Europe Day 2 Program" -

vendredi 12 novembre 2010

2ème Rencontre Annuelle Industrie Pharmaceutique : "Quelles stratégies R&D face aux mutations du marché", Paris, 2 décembre 2010

2ème Rencontre Annuelle Industrie Pharmaceutique  : Quelles stratégies R&D face aux mutations du marché, Paris, 2 décembre 2010, Usine Nouvelle, industrie pharma magazineCONFÉRENCE 2e Rencontre annuelle INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE - Paris - jeudi le 2 décembre 2010 - Usine Nouvelle - Industrie Pharma Magazine :

Programme du 2 décembre 2010 :

"Quelles stratégies R&D face aux mutations du marché"


RÉPONDRE AUX BESOINS DE FINANCEMENT & SÉCURISER LA RECHERCHE

Enjeux, mutations et perspectives de l’industrie pharmaceutique
  • Restructurations, fusions et partenariats, essor des marchés émergents : quelle reconfiguration du secteur à l’échelle mondiale
  • Quelle évolution des business models de la R&D

Soutenir l’innovation et l’attractivité : dispositifs mis en place et nouveaux acteurs
  • Recommandations du CSIS, mise en place du comité stratégique de filière « Industries et technologies de santé » : quels impacts sur l’attractivité
  • Création du FSI, fonds Innobio, programme d’investissement d’avenir, pôles de compétitivité biomédicaux

Les nouveaux leviers de compétitivité de l'industrie pharmaceutique
  • Mettre en place une stratégie d’alliances : vision à long terme et flexibilité
  • Restaurer la capacité d’innovation des laboratoires pharmaceutiques
  • Miser sur les marchés en croissance

Protéger vos innovations dans un contexte de partenariats : les nouveaux enjeux juridiques
  • Gestion contractuelle des risques de développement, de lancement et de défaillance
  • Décrypter les enjeux juridiques liés aux accords régionaux versus globaux

PARTENARIATS, BIOTECHS, NOUVEAUX MARCHÉS, … : QUELS LEVIERS POUR REDYNAMYSER LA R&D

Quelles nouvelles stratégies scientifiques pour s’adapter aux mutations du développement R&D
  • Les nouveaux leviers de l’innovation centrée sur le patient
  • Quelles politiques de management et quelle organisation pour piloter la stratégie Découverte et Innovation
  • Comment diminuer le taux d’attrition
Biotechs : faire face aux nouvelles contraintes et collaborer avec les groupes pharmaceutiques
  • Faire les bons choix technologiques et explorer de nouveaux marchés
  • Tenir compte de la pression des prix et du durcissement des agences réglementaires
  • Négocier les partenariats et prévenir les risques de développement et de défaillance

Ouvrir la R&D pour relever le défi des biotechnologies et faire face à la complexité des nouveaux traitements
  • Mieux innover
  • Accélérer l’accès aux innovations pour les patients

Comment intensifier la coopération entre recherche académique et recherche industrielle
  • R&D dating, rencontres scientifiques, … : les nouveaux outils d’interactions entre laboratoires académiques, industriels et biotechs
  • Accélérer le transfert entre la recherche et les applications cliniques : quelle structure mettre en place ?
  • Associer la recherche en biologie aux autres disciplines (mathématiques, physique, chimie, informatique, …)

QUELLES STRATÉGIES D’INNOVATION POUR DEMAIN

Intégrer le dispositif médical associé au médicament dès le processus de R&D
  • État des lieux de la médecine personnalisée en France, en Europe et aux Etats-Unis
  • Comment créer de la valeur ajoutée : quels impacts sur la stratégie des groupes pharmaceutiques (étude du LEEM)

Faire face aux enjeux technologiques et financiers de la médecine personnalisée et des diagnostics compagnons
  • Comment surmonter les défis du financement, de l’environnement réglementaire et de l’accès au marché
  • Quelle intégration dans les pratiques médicales
  • Thérapies ciblées et diagnostic : quelle perspectives de développement pour les diagnostics compagnons
  • Quelles stratégies d’alliances mettre en place


FORMATION - Vendredi 3 décembre 2010

LEAN DÉVELOPPEMENT

Démarches et outils pour réduire le «Time to market» d'une entité R&D pharmaceutique

Objectifs de la formation :

• Découvrir les points clés d’une démarche LEAN
• Savoir identifier et exploiter les gisements de progrès d’une entreprise :
comment réduire le « Time to Market » d’une entité de R&D
• Comprendre les enjeux et les outils de mises en oeuvre du LEAN en R&D
• Appréhender les modalités de mise en oeuvre de la démarche : illustrations pratiques

lundi 25 octobre 2010

BioSpain 2010 : plus de 1400 participants

Association espagnole des entreprises biotechnologiques (ASEBIO)October 22, 2010 - ASEBIO : 700 sociétés ont envoyé 1400 délégués pour participer à la rencontre BioSpain 2010

  • 21,5% des sociétés présentes étaient issues d’autres pays que l’Espagne
  • Les participants ont assisté à près de 2200 réunions de travail
  • ASEBIO et SODENA sont parvenus à faire de cette rencontre un événement international

MADRID -L'Association espagnole des entreprises biotechnologiques (ASEBIO) et la Société de Développement de Navarre (Sodena), sous l’égide du Gouvernement de Navarre, ont organisé BioSpain 2010 à Pampelune du 29 septembre au 1er octobre, où ils ont accueilli plus de 1400 participants.

«Il est nécessaire de disposer d’une bonne politique en matière de protection des brevets»

BioSpain 2010
Dans le cadre de cet événement, quelque 2200 réunions de travail ont eu lieu via le système de partenariat entre les 700 sociétés présentes, dont 21,5% venaient d’autres pays que l’Espagne. Ce pourcentage correspond aux 150 sociétés et établissements étrangers qui ont décidé de se rendre en Espagne à la recherche de nouvelles opportunités commerciales dans le secteur des biotechnologies. Il s’agit là d’une augmentation de 55% du nombre de participants par rapport à BioSpain 2008. BioSpain devient ainsi le plus important événement dans le domaine de la biotechnologie jamais organisé en Europe méridionale. Parmi les parrains officiels, on trouve des entreprises importantes comme Merck, Zeltia, AB BIOTICS, Genetrix, Genoma España, Caja Navarra et l'Institut Espagnol du Commerce Extérieur (ICEX).

Cette année, BioSpain 2010 comptait 132 stands, soit une hausse de 15% par rapport à la précédente édition. Ces stands étaient occupés par 160 sociétés, dont 24% venaient de l’étranger (38), ce qui souligne la spécificité la plus importante de l’événement : son caractère international. Les principaux pays représentés, selon le nombre de participants, étaient : la France (28 sociétés), le Royaume-Uni (16), les États-Unis (16), l’Allemagne (12), le Canada (6), l’Italie (6), Israël (9), le Portugal (8), la Suisse (4), la Belgique (4), le Danemark (3), et le Mexique (3)... lire tout le communiqué de presse BioSpain - Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence -

vendredi 22 octobre 2010

Présence importante du secteur Biotech/Pharma dans le classement 2010 Deloitte Technology Fast 500

Cette semaine Deloitte a publié son classement « 2010 Technology Fast 500™ », effectué en fonction de la croissance de chiffre d’affaires [pourcentage de hausse des revenus] sur cinq ans, cette année 2005-2009, pour l'Amérique du Nord.
L'activité « logiciel » est le secteur le plus représenté, « biotech/pharma » est second avec 87 laboratoires cités (18% des 500).
Voici la liste :

les quatre vingt sept sociétés biotechnologiques et pharmaceutiques présentes dans le classement Deloitte 2010 Technology Fast 500™
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1. Affymax, Inc., 2. BioCryst Pharmaceuticals, Inc. , 3. Alexion Pharmaceuticals, 4. Onyx Pharmaceuticals, Inc., 5. CELLDEX THERAPEUTICS, INC., 6. Radient Pharmaceuticals Corporation, 7. Halozyme Therapeutics, 8. Infinity Pharmaceuticals, Inc. , 9. INSMED Incorporated, 10. BioDelivery Sciences International, 11. Spectrum Pharmaceuticals, Inc., 12. Trubion Pharmaceuticals Inc. , 13. PharmAthene, Inc., 14. Keryx Biopharmaceuticals, Inc., 15. Genomic Health, Inc., 16. Ironwood Pharmaceuticals, Inc., 17. GeneLink Biosciences, Inc. , 18. Targacept, Inc., 19. Caraco Pharmaceutical Laboratories Ltd., 20. Cornerstone Therapeutics Inc., 21. Alnylam Pharmaceuticals, Inc., 22. Human Genome Sciences, Inc., 23. Idera Pharmaceuticals, Inc., 24. Depomed Inc, 25. BioMarin Pharmaceutical Inc., 26. Cleveland BioLabs Inc., 27. Osiris Therapeutics, Inc., 28. Acorda Therapeutics, Inc., 29. ISTA Pharmaceuticals, 30. Cytokinetics, Inc. , 31. Sangamo BioSciences, Inc., 32. Clarient, Inc., 33. PTC Therapeutics Inc., 34. XenoPort, Inc. , 35. AMAG Pharmaceuticals, Inc., 36. ARIAD Pharmaceuticals, Inc., 37. NPS Pharmaceuticals, 38. Santarus, Inc., 39. Questcor Pharmaceuticals, Inc., 40. Amylin Pharmaceuticals, Inc., 41. Regeneron Pharmaceuticals, Inc., 42. Seattle Genetics, Inc., 43. XOMA, 44. Progenics Pharmaceuticals, Inc., 45. Celgene Corporation, 46. Cubist Pharmaceuticals, Inc., 47. Myriad Genetics, Inc., 48. Alkermes, 49. Isis Pharmaceuticals, Inc, 50. Alexza Pharmaceuticals, 51. Cumberland Pharmaceuticals Inc., 52. Mylan, 53. Pain Therapeutics, Inc., 54. Oculus Innovative Sciences, 55. Inspire Pharmaceuticals, Inc., 56. GTx, Inc., 57. Penwest Pharmaceuticals Co., 58. Auxilium Pharmaceuticals, Inc. , 59. ArQule, 60. Zalicus Inc., 61. Nutrition 21, Inc., 62. AVI BioPharma, 63. Peregrine Pharmaceuticals, Inc., 64. Pharmasset, Inc., 65. Gilead, 66. VIVUS Inc., 67. Pacific Biomarkers, Inc., 68. AVEO Pharmaceuticals, Inc., 69. Cypress Bioscience, Inc., 70. ZymoGenetics, Inc., [Bristol-Myers Squibb (BMS)] 71. United Therapeutics Corporation, 72. IMPAX Laboratories, Inc., 73. Repligen Corporation, 74. OSI Pharmaceuticals, Inc., 75. Life Technologies Corporation, 76. Medical Nutrition USA, Inc., [Danone] 77. Luminex Corporation, 78. Warner Chilcott, 79. Par Pharmaceutical Companies, Inc., 80. Dynavax Technologies Corporation, 81. The Medicines Company, 82. Lannett Company, Inc., 83. Abraxis BioScience, [Celgene] 84. DUSA Pharmaceuticals, Inc., 85. SciClone Pharmaceuticals, Inc., 86. PDL BioPharma, inc., 87. Maxygen