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mardi 4 juin 2024

La France, pays où la fiscalité est la plus lourde d’Europe pour l’industrie pharmaceutique [Enquête du Leem]

Le Leem publie son enquête annuelle sur la fiscalité de l’industrie pharmaceutique, comparée à celle des autres pays européens. La France reste le « leader » européen des prélèvements généraux et sectoriels. Un contexte qui menace la capacité d’investissement du secteur dans la recherche et la production de médicaments.


Le Leem appelle à redresser d’urgence cette situation dans le cadre d’un « new deal » pour reconstruire l’attractivité de la France, sa souveraineté sanitaire, la compétitivité des entreprises et les conditions d’accès des patients aux médicaments. La mission de l’industrie pharmaceutique, qui est de prévenir, soigner et sauver des vies, ne peut être assurée que dans un environnement économique soutenable et favorable à l’investissement des entreprises qui mettent au point et produisent les médicaments.

Pour la huitième édition depuis 2012, le cabinet PwC a réalisé, à la demande du Leem, une étude sur la fiscalité pesant sur les entreprises du médicament. L’analyse compare la charge globale d’impôts (générale et spécifique au secteur) en France et dans les principaux pays européens, en fonction des profils d’entreprise du secteur. Dans cette nouvelle édition, la clause de sauvegarde a été intégrée à l’étude pour en matérialiser les effets et les profils d’entreprises étudiés ont été affinés.

La France, championne des taxes

En 2023, deux dynamiques opposées s’observent dans la plupart des pays étudiés : un allègement de la fiscalité générale mais un durcissement global de la régulation sectorielle, plus marqué en France.  Notre pays reste ainsi en tête des prélèvements fiscaux par rapport aux six pays voisins étudiés (Allemagne, Italie, Royaume-Uni, Irlande, Espagne et Suisse), malgré un allègement de la fiscalité générale et le maintien de dispositifs d’incitation comme le crédit d’impôt recherche, qui ne parviennent toutefois pas à compenser la hausse continue des contributions sectorielles.



Pour rappel, les entreprises du médicament sont soumises à :

  • cinq taxes spécifiques au secteur santé pour un montant total de près d’un milliard € par an,
  • une clause de sauvegarde qui a atteint 1,6 milliard € en 2023,
  • un système de remises conventionnelles et légales qui a dépassé les 6 milliards € en 2022 et pourrait s’élever à plus de 8 milliards € en 2023.

 A ces contributions spécifiques, s’ajoutent une autre particularité propre au secteur pharmaceutique : les prix des médicaments, fixés par l’Etat, figurent parmi les plus bas d’Europe. Mis bout à bout, ces mécanismes asphyxient un secteur stratégique pour la souveraineté du pays et contreviennent à l’ambition du Gouvernement, partagée par les entreprises du médicament, de faire de la France un leader mondial de la santé qui donne aux patients un accès aux médicaments du quotidien comme aux traitements innovants.

Cet alourdissement continu depuis 2012 a entraîné une dégradation de la position de la France en Europe :

  • La France était le 1er producteur de médicament en Europe jusqu’en 2008, elle est désormais en 6ème position derrière la Suisse, la Belgique, l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni.
  • Elle était numéro 1 des essais cliniques en 2015, elle est désormais au 3ème rang derrière l’Espagne et l’Allemagne.

La clause de sauvegarde, une taxe supplémentaire devenue systématique qui pèse lourdement sur les entreprises

Initialement prévue pour maitriser les dépenses publiques de médicaments, la clause de sauvegarde est devenue au fil des ans une taxe systématique qui pèse sur le secteur pharmaceutique. Malgré les engagements de plafonnement de la clause et le rehaussement du seuil de déclenchement M au titre de 2023, la clause de sauvegarde a des conséquences délétères sur l’ensemble des entreprises du secteur. Son montant très significatif et exponentiel (126 millions € en 2019 ; 1,6 milliard € annoncé en 2023) fragilise la santé économique des entreprises, quel que soit leur profil, et compromet la capacité d’investissement des plus solides d’entre elles. Ce mécanisme de sauvegarde, devenu prélèvement automatique, est un frein majeur à l’attractivité du pays.


Malgré les effets positifs d’une réduction de la fiscalité générale et l’existence du crédit impôt-recherche, qui doit être sanctuarisé afin de soutenir l’innovation, la France demeure le pays européen dont la fiscalité est la plus lourde. Les entreprises du médicament subissent un véritable « effet de ciseaux » : leurs prix baissent et leurs taxes augmentent. Il est donc urgent d’alléger, dès cette année, la charge fiscale pesant sur elles et de simplifier la fiscalité sectorielle.

S’agissant de la clause de sauvegarde, Thierry Hulot, président du Leem, alerte : « Au-delà de son plafonnement, il faut mettre en place une trajectoire de décroissance de son montant pour atteindre moins de 500 millions d’euros d’ici 3 ans, comme le recommande la mission interministérielle sur le Financement et Régulation des Produits de Santé. Il est également vital d’obtenir des estimations fiables de son montant afin de sortir de l’actuelle imprévisibilité qui pénalise les entreprises. Il en va de leur soutenabilité économique, mais aussi de l’attractivité de la France en matière de recherche, d’essais cliniques, de production et, in fine, de notre souveraineté sanitaire ». Communiqué de presse du Leem - La fiscalité des entreprises du médicament en France - Etude PwC 2023 pour le Leem -


mercredi 16 mai 2012

Etude Ernst & Young/EuropaBio : « Que propose l’Europe aux entreprises de biotechnologies : pour un allègement du cadre fiscal, financier et réglementaire »

EuropaBio
26 AVRIL 2012 - La Suisse et les Etats européens sont invités à encourager la transformation des efforts de R&D en vue de favoriser la création de nouvelles entreprises, de nouveaux produits et d’emplois

La Suisse est bien positionnée / Cependant, les entreprises innovantes n’obtiennent aucun privilège fiscal pour leurs activités de R&D / Le délai de prescription du report des pertes fiscales doit être aboli / Une harmonisation de la solution dite « IP-Box » à l’échelle de la Suisse est recommandée

Les Etats européens doivent s’atteler davantage à garantir que les efforts d’innovation de R&D dans le secteur des biotechnologies se traduisent par la création de nouvelles entreprises, de nouveaux produits et d’emplois selon une nouvelle étude publiée par Ernst & Young et EuropaBio, intitulée « Que propose l’Europe aux entreprises de biotechnologies : pour un allègement du cadre fiscal, financier et réglementaire » (“What Europe has to offer biotechnology companies: unraveling the tax, financial and regulatory framework”). L’étude fait apparaître que les fortes divergences entre les différents cadres réglementaires et politiques applicables aux entreprises de biotechnologies en Europe pèsent lourdement sur l’efficacité des mesures mises en place dans cette région du globe. Ces différences se situent autant à l’échelle des politiques et des réglementations cadres en vigueur visant à encourager le financement des jeunes entreprises, qu’au niveau des mesures mises en œuvre en vue de soutenir l’esprit d’entreprise et d’attirer les managers compétents.

Cette étude a été présentée par la Commissaire européenne en charge de la recherche, de l’innovation et de la science, Máire Geoghegan-Quinn, au Parlement européen, et Stephan Kuhn, Leader Europe, Middle East, India, and Africa (EMEIA) chez Ernst & Young, à l’occasion de l’évènement EuropaBio Benefits of Biotechnology, animé par la Députée européenne Françoise Grossetête. L’évènement, inauguré par le Commissaire européen en charge de la santé et de la politique des consommateurs, John Dalli, a regroupé plus de 120 participants. Il s’est axé principalement sur la contribution que peut apporter le secteur des biotechnologies à la société en vue de l’aider à surmonter les grands enjeux auxquels elle fait face, comme par exemple, l’alimentation et les soins disponibles dans un contexte de vieillissement de la population, l’environnement et le développement durable, la croissance économique et la défense de la place de l’Europe en tant que centre d’excellence scientifique.

Ernst & Young

Stephan Kuhn déclare : « L’Europe n’a d’autre choix que de créer pour les entreprises PME biotech de sa région un cadre fiscal et réglementaire attrayant , si elle souhaite garantir une croissance durable et maintenir la compétitivité du secteur par rapport aux autres régions du monde. Cette étude montre que certains Etats, contrairement à d’autres, ont déjà reconnu l’enjeu que constitue la mise en place d’un dispositif de mesures et de programmes visant à renforcer les conditions cadre des PME dans le secteur des biotechnologies, comme les crédits d’impôt en matière de R&D ou l’allègement de la fiscalité sur les entreprises. Les Etats membres européens, en collaboration avec l’Union européenne, doivent mettre en œuvre des politiques améliorant l’accès au financement pour les PME actives dans le secteur des biotechnologies. »



L’étude a porté sur 16 Etats européens et les mesures incitatives qu’ils ont mises en place aux plans fiscal, financier et réglementaire destinées aux investisseurs, entrepreneurs et chercheurs de la bioéconomie, ainsi que les enjeux auxquels font face les PME. Elle compare les concessions fiscales octroyées par chaque pays, les possibilités de financement accessibles aux PME et les avantages susceptibles de motiver l’implantation d’une jeune entreprise en un lieu donné...lire la fin du  communiqué de presse Ernst & Young et  EuropaBio -

mardi 14 février 2012

GlaxoSmithKline (GSK), partenaire d’Inserm Transfert Initiative [Investissements d’avenir]

Glaxosmithkline GSK
20 janvier 2012  - GSK renforce sa stratégie d'accords de partenariats et de collaborations afin d'accroître le nombre de projets de recherche en cours dans différents domaines thérapeutiques. Aux côtés du Fonds National d’Amorçage, d’acteurs institutionnels de référence, et d’autres partenaires privés, GSK s’engage sur le long terme aux côtés d’Inserm Transfert Initiative

Le Fonds National d’Amorçage et Inserm Transfert Initiative

Le Fonds National d’Amorçage (FNA) a été mis en place par l’Etat afin de soutenir les entreprises qui développent des innovations technologiques, porteuses d’avantages compétitifs, créatrices d’emplois et d’activité économique en leur apportant des fonds propres.

En réalisant une augmentation de capital de 33,5 millions d’euros, Inserm Transfert Initiative devient la première société d’amorçage et de pré-amorçage en sciences de la vie adossé à un organisme de recherche publique en France. Elle bénéficie de l’apport de l’Inserm via sa filiale Inserm Transfert et de celui de partenaires privés et d’acteurs-clés de l’industrie pharmaceutique et de la santé.

Inserm Transfert Initiative a placé au cœur de sa démarche de financement l’excellence scientifique et l’accompagnement du chercheur à chaque étape du développement de son entreprise. En quelques années, cette stratégie et le savoir-faire développés par Inserm Transfert Initiative ont permis de structurer un portefeuille qui compte aujourd’hui 14 entreprises.

Au travers de cette opération, l’ambition d’Inserm Transfert Initiative est d’accompagner la croissance de 15 à 20 nouvelles entreprises en investissant un montant moyen de 2 millions d’euros par entreprise sur une période de cinq ans.

Inserm Transfert Initiative


GSK et Inserm Transfert Initiative

GSK s’engage auprès de la société d’amorçage Inserm transfert Initiative, apportant un financement de 1 million d’euros. Ce partenariat rentre dans le cadre d’une approche engagée dans toutes les phases de la recherche, y compris les phases précoces et les plus risquées. A travers Inserm Transfert Initiative, GSK a pour ambition de soutenir l'excellence de la recherche française et d’en augmenter l’attractivité au sein d’un groupe international. GSK recherche aussi de nouvelles voies d’innovation et met à disposition de la recherche publique française son expertise et ses plateformes technologiques en R&D.

GSK : une politique d’ouverture et de partenariats externes

Avec plus de 4 milliards d’euros investis chaque année dans le monde, dont plus de 50 millions d’euros en France dans la recherche fondamentale, clinique et pharmaco-épidémiologique, le laboratoire GSK est un acteur majeur de la recherche. Il souhaite également s’appuyer sur la recherche académique et sur celle d’autres laboratoires extérieurs à tous les stades du développement des médicaments. Il a par conséquent adopté une stratégie d'innovation ouverte, développant les collaborations entre des expertises complexes et multiples, dans l’objectif de faire progresser la recherche et la mise à disposition de nouveaux médicaments.

L’objectif de ces partenariats est également de soutenir des équipes de recherche publique pour développer leurs projets et leur permettre d’atteindre ainsi l’étape de « preuve de concept », étape clé dans le développement clinique d’un médicament avant sa mise sur le marché. GSK noue des alliances avec des institutions académiques, des entreprises de biotechnologie ou d’autres laboratoires pharmaceutiques. Il a ainsi multiplié par trois ses investissements entre 2009 et 2011, avec plus de 25 partenariats de R&D dans les domaines de l’oncologie, des neurosciences, des maladies auto-immunes, respiratoires, cardiovasculaires, du métabolisme et des maladies rares. De nombreuses collaborations ont été développées en France comme par exemple, l’Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière (ICM), le CEA, l’INCA, l’Oncopôle de Toulouse. GSK soutient également des projets européens comme IMI (Innovative Medicine Initiative) et contribue de façon majeure au Fonds « InnoBio ».

Avec la conclusion de ce nouveau partenariat avec Inserm Transfert Initiative, GSK confirme ainsi sa volonté de soutenir des fonds d’investissements destinés à financer des entreprises de biotechnologie ou des « start-up ».

mercredi 19 octobre 2011

Investissement R&D : classement mondial des 20 premiers laboratoires pharmaceutiques en 2011 [d'après chiffres 2010]

TOP 20 R et D Pharma : Classement mondial des laboratoires pharmaceutiques établis en 2011 à partir des investissements réalisés en recherche et développement en 2010 :

Classt
R&D 2010
Laboratoire
Pays
Investissement
en milliards d'euros
% de variation
2010
par rapport à
2009
% R&D
par rapport au chiffre d'affaires 2010
1
Suisse
7.181,11
-4,5
18,9
2
États-Unis
7.016,61
21,4
13,9
3
États-Unis
6.403,88
47
18,7
4
Suisse
6.022,97
10,9
16
5
États-Unis
5.101,64
-2
11,1
6
France
4.390,00
-3,9
13,6
7
Royaume-Uni
4.378,96
3,4
13,2
8
États-Unis
3.640,77
12,9
21,2
9
Royaume-Uni
3.204,55
-3
12,9
10
États-Unis
2.776,25
35,7
10,6
11
Japon
2.724,16
-34,6
20,2
12
États-Unis
2.658,16
-2,2
18,3
13
Allemagne
2.453,00
10,7
19,5
14
États-Unis
2.157,24
1
19,2
15
Allemagne
2,066,00
*
*
16
Japon
1.808,83
6,6
20,7
17
Japon
1.797,50
23
20,1
18
Japon
1.645,96
14,7
22,3
19
Allemagne
1.397,10
3,9
15,6
20
Japon
1.395,65
11,7
14
*En 2010 , Bayer HealthCare a mobilisé 2,066 milliards d'euros pour la recherche, soit 67,7% des dépenses totales du Groupe Bayer dans ce domaine [source : Bayer]

18 octobre 2011 - L’édition 2011 du «tableau de bord de l'Union européenne sur les investissements en R&D industrielle» de la Commission européenne indique que les investissements des principales entreprises de l’Union en recherche et développement (R et D) ont connu une forte reprise en 2010, puisqu’ils ont augmenté de 6,1 % après avoir diminué de 2,6 % l’année précédente. Cependant, les données relatives aux 1 400 principales entreprises mondiales montrent que les sociétés de l'Union européenne restent dans l’ensemble loin derrière leurs principales concurrentes aux États-Unis et dans certains pays asiatiques en matière de croissance de la R et D. La tendance générale a été positive en 2010, puisque les investissements en R et D ont progressé de 4 %. Il s'agit d’un renversement considérable, l’année 2009 ayant vu une baisse de 1,9 %.

classement des investissements en recherche et développement des secteurs industriels dans le monde par région en 2010
cliquer sur l'image pour l'agrandir

Parmi les 50 plus grandes entreprises mondiales en matière d’investissements totaux en R et D, 15 sont établies dans l’Union européenne, 18 aux États-Unis et 13 au Japon. Deux entreprises pharmaceutiques occupent les premières places: la suisse Roche (7,2 milliards d’euros), suivie de l’américaine Pfizer (7 milliards). Volkswagen (6,3 milliards), à la sixième place, est le principal investisseur en R et D de l’Union. Elle est suivie par Nokia (onzième avec 4,9 milliards), Daimler (treizième avec 4,8 milliards) et Sanofi-Aventis (quatorzième avec 4,4 milliards)... lire la suite du communiqué de presse de la commission européenne -

mardi 23 août 2011

Étude du secteur pharmaceutique en Amérique Centrale

Chambre Franco-Centroaméricaine du Commerce et de l’Industrie, Cámara Franco-Centroamericana de Comercio e Industria16/08/2011 - La Chambre Franco-Centroaméricaine du Commerce et de l’Industrie a réalisé en juin 2011 une étude sur les secteurs pharmaceutiques et cosmétiques en Amérique Centrale : une analyse du dynamisme et des opportunités de ces secteurs. Ce document n’est qu’une synthèse des tendances du marché pharmaceutique.

La taille du marché pharmaceutique d’Amérique Centrale et son stade de développement et son potentiel intéressent les laboratoires internationaux. De multiples facteurs économiques et sociaux expliquent le dynamisme et les opportunités de cette région.

La population centroaméricaine dépasse aujourd’hui les 41 millions d’habitants, soit un tiers de la population du Mexique. Cette augmentation s’accompagne d’une hausse de la population du troisième âge et d’un accroissement du pouvoir d’achat. On estime les dépenses de santé (incluant les médicaments) à 7,1% du PIB en moyenne en 2007.

Les traités de libre-échange conclus entre l’Amérique Centrale et de nombreux pays tels que les USA et le Canada et l’amélioration du cadre juridique (respect des règles de la propriété intellectuelle) ont stimulé l’activité économique et les échanges commerciaux de la région cette dernière décennie. Le Costa Rica qui est modèle régional de développement social a été un des précurseurs à développer une politique fiscale attractive pour faciliter l’implantation de multinationales.

Doté du tissu industriel le plus développé et de la main d’oeuvre la plus qualifié en Amérique Centrale, le Costa Rica est classé au second rang derrière le Panama, des pays d’accueil centroaméricains en matière d’investissements étrangers en 2010 (1300 millions de $).


Depuis 2005, le volume des importations de médicaments en Amérique Centrale est passé de 1395 millions de US$ à presque 2056 millions de US$ en 2010, soit une croissance de 47%. Sur la même période, les exportations de produits pharmaceutiques ont connu une croissance de 14.42% (variation : 499 millions de US$/571 millions de US$). En 2010, le Costa Rica est le premier importateur et exportateur de produits pharmaceutiques en valeur. El Salvador a supplanté le Guatemala au rang de premier exportateur en Amérique Centrale de produits pharmaceutiques en volume et le Honduras est quant à lui devenu le second importateur de produits pharmaceutiques en valeur.

On recense près de 630 laboratoires pharmaceutiques dans la région, 20 d’entre eux ont participé à 57% des ventes en 2010. Les laboratoires nationaux sont peu nombreux et relativement récents. La faible participation des entreprises locales est à la mesure du développement du marché des médicaments génériques qui ne représentent que 7% du marché en valeur... lire la suite du communiqué "Secteur Pharmaceutique Amérique Centrale" de la Chambre Franco Centroaméricaine de Commerce et d’Industrie -

jeudi 7 juillet 2011

France Biotech : manifeste pour une politique de l’innovation industrielle dans les Sciences de la Vie (élection Présidentielle 2012)

France biotech23/06/2011 - France biotech publie un manifeste pour une politique de l’Innovation industrielle dans les Sciences de la Vie - L’innovation : moteur de l’économie et de la compétitivité nationale

Contexte

Au coeur de ruptures technologiques majeures, les sociétés de biotechnologie constituent un secteur stratégique du point de vue économique, social et de la santé publique. Les entreprises de ce secteur sont des réservoirs d’innovation pour de nombreux domaines tels que la santé, les nouveaux matériaux ou les énergies renouvelables.
Les PME de biotechnologies sont non seulement les maillons indispensables de transfert de technologie entre la recherche académique et le monde économique, mais elles ont également le potentiel de devenir, pour certaines d’entre-elles, les SANOFI de demain.
A titre d’exemple, la société de biotechnologie américaine AMGEN qui a développé l’EPO (érythropoïétine) a été fondée par 3 chercheurs en 1980. Trente ans plus tard, cette société
de biotechnologie compte plus de 18 000 collaborateurs, et génère à ce jour plusieurs milliards de dollars de chiffre d’affaires.
Mais, il faut pour cela créer un environnement législatif et fiscal qui permettra aux sociétés de biotechnologie de croître sereinement et de se structurer.
En France, 80% du financement du secteur repose sur le capital-risque alors qu’aux États-Unis, le financement des biotechnologies repose non seulement sur le capital-risque, très en amont dans les phases de développement (50% des investissements en amorçage), mais aussi sur des alliances avec des groupes pharmaceutiques, et sur le dynamisme du marché boursier.
Certes des contraintes supplémentaires existent en Europe par rapport aux USA en raison de la diversité des systèmes de santé nationaux, mais ces contraintes sont amplifiées par une instabilité fiscale permanente qui n’aide pas à assurer l’attractivité de notre territoire pour des investisseurs internationaux.
Des avancées majeures ont été réalisées ces dernières années en France pour pallier ces problèmes (réforme de la recherche, Jeune Entreprise Innovante, amélioration conséquente du Crédit d’Impôt Recherche) mais il reste à les consolider et surtout à les pérenniser.
C’est dans ce contexte que France Biotech et son conseil d’administration souhaitent contribuer au débat national pour améliorer l’attractivité de notre territoire en faveur de l’innovation dans le domaine de la santé et du développement durable.
France Biotech propose aux candidats à la Présidence de la République 5 grands axes prioritaires pour les acteurs du domaine des sciences de la vie afin d’orienter la politique industrielle vers les PME porteuses d’innovation.
Les PME jouent de plus en plus un rôle crucial dans la création d’emplois, notamment de jeunes diplômés, et dans leur capacité à innover pour les marchés de demain. Pour atteindre cet objectif, le principe « Penser aux PME d’abord » nous semble essentiel et doit être ancré de manière irréversible dans l’esprit collectif. Les PME ne doivent pas être perçues par les pouvoir publiques comme des sous-traitants de grands groupes mais comme des ETI en devenir et potentiellement comme de futures multinationales fer de lance de l’industrie innovante française.
Il nous semble indispensable d’aider les PME en croissance à se développer et faire tomber les obstacles qui freinent voire obèrent la création et la croissance d’entreprises innovantes. Pour cela, France Biotech recommande aux candidats à la Présidence de la République d’instaurer une politique forte d’aide à l’innovation centrée sur les PME, véritable moteur de l’économie et de la compétitivité nationale et vivier d’innovation pour notre industrie.

manifeste pour une politique de l’Innovation industrielle dans les Sciences de la Vie élection présidentielle 2012 France Biotech propose aux candidats à la plus haute fonction del’État de mettre en oeuvre 35 trente-cinq propositions
LES PROPOSITIONS DES ACTEURS DES SCIENCES DE LA VIE

Les propositions de France Biotech se déclinent en 5 axes :

AXE I : Structurer la filière de recherche, valoriser les travaux de nos scientifiques, favoriser les posserelles publiques/privés, donner à nos étudiants et chercheurs un esprit entrepreneurial

AXE II : Créer un véritable statut de la Jeune Entreprise Innovante, accorder aux JEI labellisées par OSEO des avantages en matière sociale, fiscale et juridique en prenant en compte leurs potentiels

AXE III : Consolider la chaîne de financement, orienter les fonds publics et privés en faveur de l’innovation

AXE IV : Structurer la filière industrielle, orienter les politiques publiques en faveur d’une collaboration entre les grands groupes et les PME Innovantes

AXE V : Restructurer une politique sanitaire et réglementaire favorable à l’innovation et à ses spécificités

Présidence de la République  Élysée fr
Conclusions – Perspectives de développement économique :

Née il y a plus de 30 ans aux États-Unis, cette industrie, en forte croissance, est arrivée à maturité dans cette région, qui domine aujourd’hui incontestablement les marchés mondiaux de la santé. Le secteur des biotechnologies affiche une croissance de 12% entre 2007 et 2010, avec des revenus dépassant 90 milliards de dollars. En France, le vivier de PME de biotechnologies est dynamique et robuste : on dénombre plus de 300 PME, orientées à 48 % dans la santé humaine et employant près de 6 000 personnes, dont 70% de chercheurs. En 2010, 157
de ces « biotechs » sont engagées dans environ 104 projets de développement pré-clinique et clinique et 20 produits sont commercialisés ce qui témoigne de la forte productivité et du
dynamisme de ces entreprises.
D’autres sociétés innovantes se développent notamment dans le secteur des nanobiotechnologies, avec des traitements anticancéreux ou des « nanocoachings » pour implants chirurgicaux, dans l’imagerie médicale ou encore dans les thérapies cellulaires et l’ingénierie tissulaire, l’énergie et l’alimentation.
Il reste à consolider l’édifice en musclant nos PME, tant au plan financier qu’au plan de la valorisation de cette industrie auprès de la communauté des chercheurs. La France a fait un effort considérable pour soutenir l’innovation ces dernières années. Le fruit de cet investissement est désormais à portée de main en France, ne relâchons pas l’effort qui a été réalisé, ça serait un véritable gâchis !
Aujourd’hui, la France est l’un des pays au Monde reconnu pour son attractivité avec le Crédit d’Impôt Recherche et le Gouvernement a annoncé l’implantation de 150 centres de recherche étrangers depuis 3 ans dans l’Hexagone.
Cette attractivité, qui avait permis le développement d’un nouveau tissu industriel naissant en France, est aujourd’hui trop orienté pour favoriser les grands groupes industriels français et étrangers sans une volonté de donner la possibilité aux PME innovantes de devenir des ETI moteur de notre économie... lire le communiqué de presse de France biotech - Télécharger le manifeste France Biotech - Présidentielle 2012 -


vendredi 17 juin 2011

Journées de l'Investissement dans la Santé en novembre 2011

business angels santéLes Journées de l'Investissement dans la Santé se dérouleront les jeudi 17 novembre après-midi à la CCIP (Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris) organisés avec PIDFCE ( Paris Ile de France Capitale Economique) et le vendredi 18 novembre 2011 matin.



Objectifs des Journées de l'Investissement dans la Santé:

  • Sensibiliser les investisseurs privés aux opportunités de financement en amorçages dans des PME innovantes de la santé, des sciences de la vie et des biotechnologies
  • Présenter les acteurs clés de l'investissement en amorçage dans la Santé
  • Dynamiser les liens entre les Business Angels des différents réseaux et fonds investissant dans la santé.
source : Angels Santé -

mardi 23 novembre 2010

« Les biotechnologies du secteur de la santé » Dossier Oséo

oseo15.04.10 - L’industrie pharmaceutique restructure son système de recherche autour de PME innovantes dont l’essentiel de l’activité réside dans un travail de R&D long, coûteux mais porteur d’un fort potentiel de développement et d’avantages compétitifs. OSEO consacre environ 10% de ses aides à l’innovation à cette filière d’avenir en pleine mutation.

Ce sont pour l’essentiel des PME spécialisées dans les biotechnologies dédiées à la santé. On les appelle les « biotechs » et elles sont en train de révolutionner l’industrie pharmaceutique. Cette dernière, qui s’est constituée autour de grands groupes, se cherche un nouveau modèle de développement économique.

En parlant des huit pôles de compétitivité qui, en France, sont dédiés à ce secteur (Alsace Biovalley, Atlapôle Biothérapie, Cancer Biosanté, Lyon Biopôle, Eurobiomed, Medicen Paris Région, Nutrition santé longévité, Prod’innov), Daniel Vasmant, chef du bureau des industries de santé, des biotechnologies et de l'agroalimentaire à la DGCIS, disait en février 2010 qu’ils favorisent « le transfert entre les découvertes fondamentales et leurs applications aux patients, illustrant ainsi le continuum de la recherche, du laboratoire au lit du malade ». Or, ce sont précisément ces PME qui aujourd’hui assurent une part grandissante de ce continuum.

Une industrie qui marque le pas face aux nouveaux défis

Les biotechs sont portées par l’émergence de nouveaux besoins thérapeutiques. Le marché pharmaceutique mondial reste en croissance, mais l’industrie traditionnelle semble marquer le pas face aux nouveaux défis que constituent le vieillissement de la population, la persistance de pathologies chroniques comme le cancer ou les maladies cardiovasculaires, le développement des maladies infectieuses et en particulier les infections d’origine virale comme le Sida ou l’hépatite.

En termes de traitements, les biotechnologies ont créé des perspectives qui n’ont pour équivalent que celles ouvertes par l’utilisation de la pénicilline et la création des premiers antibiotiques au XIXe siècle.

De nouveaux outils et modèles de recherche

L’utilisation d’anticorps monoclonaux, de protéines, de cellules, de gènes d’origine humaine conduit à des innovations de rupture, notamment grâce à la création de bio-médicaments. Mais, parmi les entreprises biotechs, certaines sont davantage tournées vers les technologies médicales. Elles travaillent notamment sur la création de nouveaux outils de recherche, de plates-formes, afin de produire des modèles permettant de sauter des étapes lors du développement des candidats médicament. Des outils qui conduiront, par exemple, à anticiper l’évaluation des effets secondaires d’un médicament sur l’être humain. « Avec un bon outil de recherche en amont, on pourrait voir rapidement si un médicament sera efficace ou pas », commente Virginie Fontaine-Lenoir, expert sectoriel du secteur santé d’OSEO.

Une R&D longue et coûteuse

L’avantage, bien sûr, ce sont les pertes de temps et les dépenses inutiles que l’on pourrait éviter. Dix à quinze ans, c’est le temps de R&D nécessaire à la mise sur le marché d’un médicament. C’est long et c’est extrêmement coûteux. Les biotechs traversent cette période sans réaliser de chiffre d’affaires et les besoins de financements sont énormes.

Fonds d’investissements, capitaux-risqueurs, introduction sur le marché, sont des passages obligés pour qui veut mener à bien son projet de développement. Et encore, lorsqu’elles parviennent à la phase 2 des essais cliniques qui consiste à tester l'efficacité du médicament sur des patients, les enjeux industriels et financiers sont tels que ce sont les big-pharmas qui reprennent la main.

Un environnement facilitateur pour la filière

Dans ce contexte, OSEO joue son rôle d’accompagnateur des entreprises innovantes. Les biotechs de la santé représentent 10% des aides à l’innovation accordées sous forme de subvention ou d’avances remboursables, soit plus de 40 M€ pour 277 projets en 2009. Les projets ISI financés représentent quant à eux près de 50 M€.

Avec le renouvellement du plan anti-cancer, le lancement du plan Alzheimer, la création de l’Alliance nationale des sciences de la vie, la stratégie des pôles de compétitivité, les fléchages des appels à projets de l’ANR, l’environnement institutionnel de la filière apporte des réponses aux enjeux du secteur.

De plus, les moyens alloués aux politiques publiques en faveur des biotechs devraient être renforcés dans un proche avenir. Les investissements prioritaires définis dans le cadre de l’emprunt national, qu’il s’agisse des 2 Md€ destinés aux PME et ETI innovantes, ou des 2 Md€ alloués aux sciences du vivant, devraient pour une part de ces montants alimenter l’effort de R&D de la filière. Une filière porteuse d’un fort potentiel de développement et de compétitivité.

jeudi 18 novembre 2010

Investissement R&D : classement mondial des 20 premiers laboratoires pharmaceutiques en 2010 [d'après chiffres 2009]

TOP 20 R&D Pharma : Classement mondial des laboratoires pharmaceutiques établis en 2010 à partir des investissements réalisés en recherche et développement en 2009 :


Classt

R&D 2009

Laboratoire

Pays

Investissement

en millions d'euros

% de variation

2009

par rapport à

2008

% R&D

par rapport au chiffre d'affaires 2009

1

Roche

Suisse

6,401.86

9,1

19,4

2

Pfizer

États-Unis

5,404.13

-2,4

15,5

3

Novartis

Suisse

5,156.02

2,5

16,7

4

Johnson & Johnson

États-Unis

4,868.87

-7,8

11,3

5

Sanofi-Aventis

France

4,569.00

0,2

15,3

6

GlaxoSmithKline

Royaume-Uni

4,084.44

9,5

12,8

7

Merck & Co.

États-Unis

4,073.66

21,6

21,3

8

Takeda Pharmaceutical

Japon

3,391.78

64,3

29,5

9

AstraZeneca

Royaume-Uni

3,090.26

-12

13,5

10

Eli Lilly

États-Unis

3,015.34

12,6

19,8

11

BristolMyers

Squibb

États-Unis

2,541.77

1,7

16,9

12

Boehringer Ingelheim

Allemagne

2,215.00

5

17,4

13

Amgen

États-Unis

1,996.06

-5,5

19,6

14

Abbott Laboratories

États-Unis

1,912.24

2

8,9

15

Bayer Healthcare

Allemagne

1,700.00

*

*

16

Daiichi Sankyo

Japon

1,381.57

12,9

21,9

17

Merck KGaA

Allemagne

1,344.60

8,9

17,4

18

Astellas Pharma

Japon

1,190.81

18,3

16,5

19

Eisai

Japon

1,168.71

13,1

20

20

Novo Nordisk

Danemark

1,001.06

0,6

14,6

*En 2009 , Bayer HealthCare a mobilisé 1,7 milliard d'euros pour la recherche, soit 66% des dépenses totales du Groupe Bayer dans ce domaine. [source : Bayer]


« Le tableau de bord 2010 sur les investissements en R&D industrielle publié par la Commission montre que les investissements en R&D des principales entreprises européennes ont reculé de 2,6 % en 2009 soit beaucoup moins que les ventes et les bénéfices, qui ont respectivement diminué de 10,1 et de 21 %. Aux États-Unis, la baisse des investissements en R&D des grandes entreprises, de 5,1 %, a été deux fois plus forte, tandis que mondialement, ce recul s'établissait à 1,9 %. Les entreprises japonaises ont maintenu leur niveau d'investissement. Ailleurs en Asie (Chine, Inde, Hong Kong, Corée du Sud et Taiwan), les entreprises locales ont maintenu les niveaux élevés de croissance de la R&D qu'ils avaient atteint au cours des années précédentes. Pour la deuxième année consécutive, le fabricant automobile japonais Toyota est le premier investisseur mondial en R&D, avec 6,8 milliards d'euros. Trois entreprises de l'UE figurent parmi les dix mieux classées: Volkswagen, le premier investisseur européen avec 5,8 milliards d'euros, Nokia et Sanofi-Aventis. Le tableau de bord porte sur les 1 400 premières entreprises mondiales...


[...]


...Tendances par entreprises et sectorielles

On trouve, parmi les dix premiers investisseurs mondiaux en R&D, trois entreprises dont le siège se trouve en Europe (Volkswagen, Nokia et Sanofi-Aventis), trois entreprises américaines (Microsoft, Pfizer et Johnson & Johnson) et une entreprise japonaise (Toyota, numéro un mondial). Le «top 50» comprend 16 entreprises européennes, 19 entreprises américaines et 12 entreprises japonaises (voir fig. 2). Parmi ces 50 entreprises, 30 ont réduit leurs investissements en R&D en 2009.


En dépit de la crise, la composition sectorielle de l'investissement en R&D est restée globalement inchangée. Les entreprises américaines des secteurs à forte intensité de R&D, tels que le secteur pharmaceutique ou l'informatique, contribuent pour plus de deux tiers à l'investissement total en R&D des États-Unis. La situation est différente dans l'UE et au Japon, puisque les secteurs à intensité de R&D moyenne à forte (l'automobile et l'électronique, notamment) y prédominent, les entreprises de ces pays dans les secteurs à forte intensité de R&D ne représentant qu'un tiers des investissements totaux.


Il y a eu une forte contraction des investissements en R&D chez certains fabricants automobiles, notamment Ford (-32,4 %), Renault (-26,5%), et General Motors ( 24,1%). D'autres, comme Nissan et Toyota, ne les ont que légèrement réduits, certains les ayant même augmentés, à l'instar de Hyundai.


Parmi les entreprises qui ont accru leurs investissements en R&D, on compte non seulement celles qui ont réalisé de bons chiffres d'affaires et bénéfices, comme Huawei Technologies (+27,8 %) et Apple (+25,4 %), mais aussi d'autres dont le chiffre d'affaire et les bénéfices ont diminué, comme Bayer (+8,8 %) et General Electric (+10,1 %).

Le secteur des énergies alternatives a poursuivi sa croissance rapide. Le tableau de bord compte désormais 15 entreprises ayant pour principal objet la production d'énergies non polluantes (soit 9 de plus que l'année précédente). Ces entreprises, dont 13 sont basées dans l'UE et 2 hors de l'UE, ont investi plus de 500 millions d'euros dans la R&D en 2009, soit une augmentation de 28,7 %. Des entreprises d'autres secteurs, notamment celui des hydrocarbures, investissent également dans les énergies alternatives....


[Source : communiqué de presse Commission Européenne du 26 octobre 2010 « R&D et crise économique: les grandes entreprises de l'UE réduisent moins l'investissement que les américaines, mais l'Europe reste à la traîne » - EU Industrial R&D Investment Scoreboard]

mardi 28 septembre 2010

Enquête attractivité et compétitivité de la France [AEC Partners pour le Leem, 2010]

9 septembre 2010 - Une enquête exclusive d’AEC Partners pour le Leem auprès de 73 dirigeants des Entreprises du Médicament pour connaître leur perception de la France comme destination d’investissements.

Les dirigeants internationaux des entreprises du médicament jugent-ils la France attractive pour leurs investissements ? Sur quels critères ? Quelles mesures concrètes permettront à la France de se réindustrialiser et de rester un grand pays du médicament dans les dix ans à venir ?
Enquête «Compétitivité et attractivité de la France»: 5 grands objectifs
Enquête«Compétitivitéet attractivitéde la France»: 5 grands objectifs - LEEM AEC Partners 2010
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Pour répondre à ces questions sur des bases objectives, notamment dans le cadre du CSIS (Conseil Stratégique des Industries de Santé), le Leem a demandé, en 2009, à AEC Partners de conduire une enquête, la première en France, auprès des grands groupes industriels du médicament. Cette enquête qualitative a été menée à partir d’entretiens avec 73 dirigeants internationaux d’entreprises du médicament sur plusieurs continents, pour connaître leur perception de la France comme destination d’investissements. Les dirigeants interrogés appartenaient à 19 laboratoires majeurs, représentant plus des deux tiers du marché français.

Les critères et facteurs de décision d’investissement des industriels

Les critères et facteursde décision d’investissement des industriels - étude Leem Aec Partners 2010
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Les résultats qualitatifs, présentés aujourd’hui, dressent un tableau encourageant, révélateur des défis à relever :
  • 1er enseignement de l’enquête : La France reste un marché en restructuration relativement attractif et lisible
[…]
  • 2e enseignement : Une tradition industrielle de grande qualité, qui fait cependant l’objet d’une perception contrastée de l’environnement social et qui doit prendre le virage des nouvelles technologies
[…]
  • 3e enseignement : Un environnement de la R&D académique très performant, au potentiel sous exploité, où la coopération et les partenariats s’imposent
[…]
  • 4e enseignement : La perception positive d’un environnement politique qui s’est inscrit dans le dialogue et la concertation
[…]
Recommandations concrètes du LEEM tirées de ce travail

Recommandations concrètes du LEEM tirées de ce travail Leem Aec Partners 2010
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L’industrie de santé, un secteur stratégique

« L’attractivité ne se découpe pas, souligne Christian LAJOUX, Président du Leem. La France est un grand pays des sciences du vivant, un grand pays du médicament. Elle est l’un des tout premiers exportateurs européens de médicaments, depuis des années, avec un excédent commercial de près de 7 milliards d’euros en 2009, ce qui en fait le 4ème contributeur de la balance française des paiements. L’industrie du médicament est en pleine mutation : ses produits, ses méthodes de recherche, l’organisation des entreprises, sa géographie.

Recommandations concrètes du LEEM tirées de ce travail

Recommandations concrètes du LEEM tirées de ce travail - étude Leem Aec Partners 2010
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Pour réussir cette mutation, la France doit transformer ses atouts en avantages compétitifs et notamment maintenir la lisibilité et la visibilité de la régulation du marché. Les Pouvoirs Publics l’ont compris ; l’industrie doit, pour sa part, tenir ses engagements et permettre à ce secteur d’en conforter son caractère stratégique au même titre que l’énergie, les transports ou la maîtrise de l’espace. Ma conviction est que nous avons le devoir de maintenir notre rang mondial et de le faire fructifier. »...lire tout le résumé du Leem - communiqué de presse du Leem -
- [PDF, 56 pages] L’ATTRACTIVITE ET LA COMPETITIVITE DE LA FRANCE : ENQUETE DU LEEM AUPRES DES INDUSTRIES DE SANTE - [PDF, 12 pages] Présentation de l'étude par François Sarkozy - Vidéos de la présentation de l'enquête "attractivité et compétitivité de la France" -

jeudi 22 juillet 2010

Commission européenne : 6,4 milliards d’euros, le plus grand investissement jamais réalisé par l’Europe dans la recherche et l’innovation

Commission européenne : la recherche, de l’innovation et de la science19 juillet 2010 - 6,4 milliards d’euros pour la croissance intelligente et la création d’emplois, le plus grand investissement jamais réalisé par l’Europe dans la recherche et l’innovation - Máire Geoghegan-Quinn, membre de la Commission européenne responsable de la recherche, de l’innovation et de la science, a annoncé aujourd’hui que la Commission allait investir près de 6,4 milliards d’euros dans la recherche et l'innovation. Ce financement, le plus important jamais réalisé dans ce domaine, couvre toute une série de disciplines scientifiques, de domaines de politique publique et de secteurs commerciaux. Il permettra de faire des avancées scientifiques et de renforcer la compétitivité de l’Europe et contribuera à relever des défis sociétaux tels que le changement climatique, la sécurité énergétique et alimentaire, la santé et le vieillissement de la population. Près de 16 000 participants issus d'organismes de recherche, d’universités et de l'industrie, dont environ 3 000 PME, pourront ainsi bénéficier d’un financement. Les subventions seront attribuées par voie d’appels à propositions (invitations à soumissionner) et d’évaluations dans le courant des 14 prochains mois. De nombreux appels seront officiellement publiés le 20 juillet. Cette enveloppe financière vise à stimuler l’économie et devrait permettre la création de plus de 165 000 emplois. Il s’agit par ailleurs d’un investissement à long terme dans une Europe plus intelligente, plus durable et plus égalitaire, qui constitue un élément fondamental de la stratégie «Europe 2020» de l’UE, et notamment de l’initiative phare «Une Union pour l'innovation» qui sera lancée en automne 2010.

Máire Geoghegan-Quinn a déclaré: «Investir dans la recherche et l’innovation est la seule manière intelligente et pérenne de sortir de la crise et de garantir une croissance durable et socialement équitable. Ce financement européen contribuera à la création de produits et services de meilleure qualité, à une Europe plus compétitive et plus respectueuse de l’environnement, ainsi qu'à une société meilleure avec une qualité de vie plus élevée. Nous offrons 6,4 milliards d’euros aux chercheurs et aux innovateurs qui réaliseront des projets de pointe portant sur des grands défis économiques et sociétaux: changement climatique, sécurité énergétique et alimentaire, santé et vieillissement de la population. Il s’agit d’une incitation économique considérable et efficace, et d’un investissement dans notre avenir.»

Le plus grand investissement jamais réalisé
Les personnes intéressées auront la possibilité de solliciter un financement au titre du septième programme-cadre de l’Union européenne dans toute une série de domaines d'action. À titre d’exemple, plus de 600 millions d’euros sont prévus pour le domaine de la santé...

[...]

...800 millions d’euros pour les PME
La première priorité est accordée aux petites et moyennes entreprises (PME), qui sont à la base du système européen de l’innovation et qui représentent 99 % des entreprises européennes. Les PME recevront près de 800 millions d’euros et, pour la première fois, des budgets leur seront réservés dans plusieurs domaines. Ainsi, dans les domaines de la santé, de la bio-économie fondée sur la connaissance, de l’environnement et des nanotechnologies, la participation des PME doit atteindre 35 % de la totalité du budget pour un certain nombre de thèmes.

Nouveaux produits et services
La traduction de la recherche en nouvelles technologies ou en nouveaux produits et services se situe au centre de ce financement sans précédent.

Rien que pour la recherche dans le domaine de la santé, environ 206 millions d’euros (soit un tiers de la totalité du budget pour 2011) seront accordés aux essais cliniques proposés par les chercheurs eux-mêmes en vue de garantir une commercialisation plus rapide des nouveaux médicaments... lire tout le communiqué de presse de la Commission européenne -

vendredi 7 mai 2010

Programme EuroMedtech 2010, la conférence des entreprises du secteur des technologies médicales

03 mai 2010 - -EBD Group dévoile aujourd'hui le programme de la prochaine édition d'EuroMedtech™, première conférence de partenariat en Europe pour le secteur des technologies médicales, qui se tiendra à Leipzig, Allemagne, les 1er et 2 juin prochain. Le programme est conçu pour aider les entreprises du secteur des technologies médicales à évoluer avec succès dans un marché dynamique caractérisé par une innovation technologique rapide, par des conditions économiques stimulantes, par des marchés émergents et par des priorités changeantes chez les fournisseurs de soins de santé...

EuroMedtech 2010...

Commercer dans les marchés émergents
La Chine, l'Inde, le Brésil, le Japon et Israël figurent parmi les ilots de résistance dans ce contexte de crise financière mondiale. Bien que les investissements des capital-risqueurs dans les entreprises de technologie médicale et des sciences du vivant aient ralenti, les sociétés du secteur des technologies médicales font preuve d'un bel appétit de financement et de lancement de technologies nouvelles et en première phase de développement dans ces marchés....

...

Panel dirigeants — état de santé du secteur
...Ces chefs d'entreprise de premier plan du secteur partageront leur avis et leur vision stratégique sur la manière dont leurs sociétés et d'autres organisations peuvent prospérer, les voyants de la reprise sur les marchés financiers et commerciaux étant repassés au vert.

...

État des lieux de la réglementation, des prix et des remboursements dans le secteur des technologies médicales en Union européenne
En écho aux révisions apportées à la directive européenne sur les dispositifs médicaux en mars 2010, ce panel offre l'occasion de vérifier votre conformité avec les autorités et les organes de régulation accrédités...

...

Accélérer le développement de la télémédecine et de la télésanté en Europe
...ce panel s'intéresse au rapport de 2007 de la Commission européenne sur les opportunités de marché pour la télémédecine et les actions proposées visant à accélérer et à développer le marché européen de la télémédecine, avec l'intention d'augmenter la rentabilité et d'améliorer simultanément la qualité des produits et des services de santé...

Médecine régénérative, orthopédie et matériaux avancés
Ce panel s'attachera aux stratégies et aux tactiques essentielles pour la commercialisation de la médecine régénérative et de nouveaux produits en partant des avancées réalisées avec succès dans les domaines de l'orthopédie, de la cicatrisation de plaie, des cellules souches et autres thérapies cellulaires...

Entrée sur le marché étasunien
... En particulier, cet atelier examinera la crise actuelle et ses implications sur le lancement de produits sur le premier marché des dispositifs médicaux au monde.

Panel investissement — du point de vue des investisseurs et des bénéficiaires
... Les intervenants partageront leur vision de l'investissement et des conclusions d'accords pour l'année à venir, et aborderont l'investissement de relance et les stratégies de sortie...

La voie de l'avenir : la prévention, le dépistage, le diagnostique précoce et la vaccination et mise au point de vaccins
Ce panel abordera comment les développements récents dans le secteur se traduiront dans l'avenir des soins de santé — de la nouvelle réforme des systèmes de santé et de la maîtrise des dépenses médicales aux avancées technologiques et médicales. Un nouveau et large consensus en faveur du bien-être personnel confère des avantages considérables — aux consommateurs, aux professionnels de la santé, aux employeurs et aux contribuables...
...Les orateurs aborderont comment les changements de politique et de pratique peuvent affecter l'avenir des soins de santé et comment l'importance accordée à la prévention, au dépistage, au diagnostic précoce et à la vaccination et la mise au point de vaccins déterminera son évolution.

Cardiologie interventionnelle : limiter le risque et optimiser les résultats
Aborder la cardiologie interventionnelle peut s'avérer compliqué, s'agissant des techniques actuelles de diagnostic, de recherche et de gestion des patients atteints de maladies cardiovasculaires, tout en éclairant la nécessité du développement de dispositifs de cardiologie interventionnelle... lire tout le communiqué de presse EuroMedtech - programme EuroMedtech en anglais -

jeudi 22 avril 2010

France Biotech : Panorama 2008/2009

France Biotech13 avril 2010 - France Biotech présente les résultats de son panorama 2008/2009 - Le secteur Biotech-Pharma est un secteur très innovant avec un marché mondial toujours en croissance malgré une importante restructuration liée à la récente crise financière. Les big pharmas, contraintes de faire évoluer leur stratégie de développement aux nouveaux enjeux, rationalisent leurs coûts, s’ouvrent vers des marchés émergents et se tournent vers les technologies de rupture.

Les petites entreprises biopharmaceutiques et des sciences de la vie fragilisées par la crise et ont dû faire face à une baisse drastique des investissements en 2009. Elles ont, plus que jamais, besoin de trouver des fonds pour valoriser leurs innovations et diversifier leurs sources de financement, notamment en renforçant leurs accords avec les big pharmas.

Une priorité nationale

Les biotechnologies dédiées à la santé sont une priorité nationale, avec, notamment, la création du Fonds Stratégique d’Investissement Innobio et le grand emprunt national dont 6,5 milliards d’euros seront destinés au soutien de l’industrie et aux PME. L’objectif étant de renforcer les partenariats entre recherche publique et industrie en créant notamment des structures d’excellence à dimension internationale.

Oséo
Chiffres clefs Oséo 2009

- Secteur Pharma-Biotech très innovant : les innovations de rupture concernent 83% des montants investis pour 55% des projets ;
- 2/3 des entreprises du secteur ont moins de 10 ans et emploient moins de 20 salariés ;
- Quatre régions se détachent en nombre de projets soutenus : Ile-de-France (49 projets), Nord-Pas-de-Calais (38 projets), Languedoc-Roussillon (33 projets) et Rhône-Alpes (29 projets) ;
- 283 projets soutenus en 2009 par OSEO dans le secteur Pharma-Biotech pour 91 millions d’euros dont 6 projets ISI ;
- 32 qualifications FCPI ;
- 10% des aides OSEO en innovation vont au secteur Pharma-Biotech... lire tout le communiqué de France-Biotech -

jeudi 16 juillet 2009

Les budgets recherche et développement des laboratoires pharmaceutiques en 2007

Les 20 premiers budgets R&D de l'Industrie Pharmaceutique en 2007 :

budget 2007 R&D des laboratoires pharmaceutiques
(1- Pfizer 2- Johnson & Johnson 3- Roche 4-Sanofi-Aventis 5- Novartis 6- GSK 7- AstraZeneca 8- Merck 9- Eli Lilly 10- Bristol Myers Squibb 11- Amgen 12- Wyeth 13- Schering Plough 14- Boehringer 15- Abbott 16- Takeda 17- Merck KGaA 18- Daiichi Sankyo 19- Astellas 20- Novo Nordisk)

source : Les Echos
(article du 09/04/09 : le casse-tête de la recherche) /Commission Européenne
voir aussi classement R&D 2008 selon Pharma Exec 50.

mercredi 10 juin 2009

Global : les 10 premiers laboratoires pharmaceutiques investisseurs en R&D, en 2008

Le classement global Pharma Exec' 50 des 10 premiers labos en investissement recherche et développement (R&D) en 2008 :

cliquer sur le tableau pour l'agrandir

(1- Pfizer 2- Roche 3- Novartis 4- Sanofi-Aventis 5-GSK 6- AstraZeneca 7- Johnson & Johnson 8- Merck 9- Lilly 10- Bristol-Myers Squibb) source : Pharma Exec 50 - (voir classement 2007)