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mercredi 21 mars 2012

G5 santé : 10 propositions à l’intention des candidats à la Présidence de la République

G5 santé
13 mars 2012 - Le G5 santé publie un Livre Blanc pour souligner l’urgence d’une nouvelle politique industrielle de santé

Au moment où l’emploi et la ré-industrialisation de la France sont des sujets majeurs du débat public, le G5 Santé tient à rappeler que, dans un contexte de crise économique sans précédent, les industries de santé sont un atout majeur du pays pour l’emploi, la compétitivité, l’indépendance sanitaire et l’innovation.

Sur la base d’un diagnostic approfondi et publié sous forme d’un Livre Blanc, le G5 santé énonce 10 propositions clés pour répondre aux défis auxquels la France est confrontée dans le secteur des industries de la Santé. L’objectif est double : répondre mieux aux besoins de santé des Français et renforcer la place de la France en matière de santé dans la compétition internationale.

Pour le G5, le seul moyen d’y parvenir est de mener rapidement une double action :

  • Développer une filière santé dynamique dans un monde médical en mutation accélérée 
  • Refonder le dialogue avec les Pouvoirs publics au service de la santé des Français et de l’emploi 
Pour y parvenir, le G5 fait 10 propositions :

Reconnaître l’utilité économique et sociétale de la filière de santé :

1. Restaurer une vision stratégique commune et un dialogue fructueux entre les pouvoirs publics et les industries de santé, pour rénover la gouvernance politique et administrative

2. Respecter l’innovation, tenir compte des logiques industrielles dans la conduite des politiques de régulation et de fixation des prix, et mesurer l’impact des réformes sur les industries de santé, en étendant l’obligation d’études d’impact des décisions publiques aux conséquences sur la filière des industries de santé
 
3. Structurer une filière de santé pérenne pour réindustrialiser la France, en soutenant le Comité Stratégique de Filières (CSF), notamment en adoptant la notion de Service Sociétal et Environnemental rendu (SSER), en appuyant l’émergence de nouvelles filières à fort potentiel d’industrialisation, et en associant les acteurs pour répondre aux grands enjeux de santé publique

4. Favoriser l’emploi et la formation aux métiers des industries de santé par la création d’un guichet unique pour la mise en adéquation offre/demande de compétences, la réalisation d’une cartographie des besoins d’emploi et de formation, la mutualisation de plateformes en recherche publique, et en promouvant un plan national pour les formations et carrières mixtes

Rénover la gouvernance de l’accès au marché des innovations : 

5. Refonder l’accès au marché et encourager l’innovation, notamment en instaurant des critères objectifs et durables de fixation des prix, en élargissant la notion d’Amélioration du Service Médical Rendu (ASMR), en évaluant le médicament tout au long de son cycle de vie, et en permettant un enregistrement plus rapide des innovations de rupture

6. Créer une instance interministérielle d’arbitrage, rattachée au plus haut niveau de l’état, chargée d’arbitrer les grands équilibres financiers, sanitaires, industriels, et de recherche, tout en pérennisant le Comité Stratégique des Industries de Santé (CSIS)

Développer une politique de recherche concertée : 

7. Préserver le Crédit d’impôt recherche et développer les partenariats public/privé, notamment en faisant de l’Agence de Recherche et d’Innovation des Industries de Santé (ARIIS), de l’Agence Nationale de Recherche (ANR), et de l’Alliance pour les Sciences de la Vie et de la Santé (AVIESAN) de véritables pôles de pilotage des partenariats, tout en développant les pôles de compétitivité

8. Permettre aux industries de santé de maintenir une R&D de haut niveau, en développant des politiques fortes de soutien à la R&D publique et privée notamment par des programmes d’action nationaux (comme pour le cancer)

Promouvoir la place de la France à l’international : 

9. Favoriser l’émergence de champions nationaux des dispositifs médicaux et des solutions multitechnologiques en améliorant le financement des nouveaux produits de rupture. La France devrait être pilote dans la définition des standards et des normes qui contribueront au lancement de nouveaux paradigmes

10. Soutenir le développement international des entreprises de santé au service d’une véritable diplomatie sanitaire, en créant un crédit export pour les PME de santé, en développant des partenariats stratégiques avec les universités internationales, et en déployant une véritable diplomatie sanitaire à destination des zones d’influence française



A propos du G5 santé

Le G5 santé, porte-voix des industries de santé françaises, est un cercle de réflexion qui rassemble les dirigeants des principales entreprises françaises de santé et des sciences du vivant (bioMérieux, Ipsen, le LFB, Pierre Fabre, Sanofi). Celles-ci ont choisi la France comme plateforme de leur développement international et font de l’effort de R&D leur priorité. Les membres du G5 santé partagent 5 ambitions : faire reconnaître l’apport des industries des sciences de la vie en tant qu’acteur essentiel de la santé publique en France, contribuer au rétablissement de la compétitivité de la France, poursuivre un engagement fort au service de l’excellence de la recherche biomédicale française, développer l’accès des patients aux solutions de santé et soutenir le secteur des biotechnologies et des nouvelles technologies.

source :  communiqué G5 santé -

mercredi 3 août 2011

Hemobras et LFB : transfert de technologie entre la France et le Brésil

LFB[ 27 juillet 2011 ] - Paris, Brasilia - Nora BERRA, Secrétaire d’Etat chargée de la Santé, reçoit le LFB et Hemobras pour la signature d’un contrat de transfert de technologie dans le domaine des médicaments dérivés du plasma : un enjeu de santé publique et d’indépendance sanitaire - Hemobras et le LFB ont annoncé la signature, en présence de Mme Nora Berra, Secrétaire d’Etat chargée de la Santé, d’un important contrat de 6 ans dans le cadre d’un transfert de technologie concernant l’équipement et la validation pharmaceutique d’une usine de fabrication de médicaments dérivés du plasma au Brésil.

HEMOBRAS, société d’Etat brésilienne chargée du projet et futur exploitant de l’usine, a missionné le LFB pour la conception/réalisation et la validation pharmaceutique des ateliers et de l’usine implantée près de la ville de Goiana dans l’Etat de Pernambouc (Nord est du Brésil) située à 60 km de Recife. L’usine complète devrait être achevée dans 6 ans avec une mise en service progressive des différents ateliers dédiés aux produits. Sa capacité de fractionnement s’élèvera à 500 000 litres de plasma par an et pourra à terme, en fonction des produits, couvrir de 20% à 100% des besoins des patients brésiliens. Six médicaments indispensables à la santé humaine développés par le LFB seront produits « sous licence » dans cette usine : Une immunoglobuline polyvalente intraveineuse, un facteur VIII, un facteur IX, l’albumine, le facteur von Willebrand et le complexe prothrombique.

Mme Nora Berra Secrétaire d’Etat chargée de la Santé

Le contrat de collaboration d’un montant global de l’ordre de 150 millions d’Euros couvre l’acquisition, l’assemblage et la qualification opérationnelle des équipements nécessaires à la fabrication des différents médicaments dérivés du plasma qui seront produits dans l’usine ainsi que la validation pharmaceutique des ateliers et des procédés de fabrication licenciés.

Hemobras a également missionné le LFB pour assurer un programme de formation de son équipe d’encadrement brésilienne dans les usines françaises de ce dernier. Au cours de ces cycles de formation de plusieurs mois, cette équipe maitrisera l’expertise des procédés et les aspects pharmaceutiques liés à la fabrication des médicaments du plasma afin de former à son tour l’ensemble des équipes soit environ 150 personnes dans sa propre usine à Goiana.

Hemobras
Hemobras est responsable pour sa part de la construction proprement dite de l’usine et de l’enregistrement au Brésil des produits fabriqués dans cette dernière.
Au terme de ce projet, Hemobras sera donc l’opérateur national du fractionnement Brésilien... lire la suite du communiqué de presse du ministère de la santé - communiqué de presse du LFB - communiqué de presse d'Hemobras -

mardi 27 octobre 2009

Les chantiers de la 4ème réunion du Conseil Stratégique des Industries de Santé

extrait de l'article d'Octobre 2009 de Pharmaceutiques :

"...Les 11 chantiers du CSIS

1. Créer un fonds d'investissement dans le domaine des biotechnologies de la santé

2. Renforcer la politique de l'emploi et de la formation

3. Dynamisation de la collecte du renseignement et la répression des trafics de contrefaçons de médicaments

4. Doubler la recherche partenariale dans le domaine biomédical à trois ans

5. Faire de l'Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé un interlocuteur privilégié des industriels

6. Accélérer le développement de la bioproduction

7. Ouvrir le capital de la filiale biotechnologie du Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies (LFB)

8. Inciter l'activité de fabrication de spécialités pharmaceutiques

9. Améliorer le suivi des ventes de médicaments à l'exportation

10. Développer les outils liés à l'épidémiologie

11. Améliorer l'accès aux thérapeutiques."

source : Pharmaceutiques (lire l'article d'Octobre 2009) - Leem -

jeudi 17 juillet 2008

G5 : 46 nouvelles molécules et plus de 30 000 emplois équivalents temps plein perdus en Europe en moins de 20 ans...

Lundi 7 Juillet 2008 - 46 nouvelles molécules et plus de 30 000 emplois équivalents temps plein perdus en Europe en moins de 20 ans sous les effets de politiques d´encadrement du médicament - ...A l´heure où la réduction du déficit de la Sécurité Sociale est une priorité reconnue par tous les acteurs, le G5 (Laboratoires Servier, Laboratoires Pierre Fabre, sanofi aventis, Ipsen et le Laboratoire français du Fractionnement et des Biotechnologies), qui regroupe les plus grands industriels français de la pharmacie, verse au débat une synthèse de travaux internationaux, réalisée par l´Institut d´Economie Industrielle (Idei), dont certains vont à l´encontre de quelques idées reçues. C´est ainsi qu´on découvre que :

- Sur 18 pays européens, la France n´occupe que le 7ème rang en termes de croissance de ses dépenses de santé sur la période 1970-2004, derrière le Portugal, la Belgique, le Luxembourg, l´Espagne, la Norvège et la Suisse

- La part de la dépense pharmaceutique dans la dépense globale de Santé est inférieure en France à ce qu´elle est en Espagne, en Italie, au Portugal, en Belgique, en Grèce ou en Finlande.

- En Europe, les prix du médicament ont évolué au même rythme que ceux des biens de consommation sur les 18 dernières années. Dans le même temps, ils connaissaient aux États-Unis une croissance supérieure de 45%....

[cliquer sur le tableau ci-dessus pour l'agrandir]

...Ce déficit de compétitivité a deux effets pervers sur l´économie et sur l´emploi :
Les délais d´entrée sur le marché sont plus longs dans les pays européens pratiquant une régulation excessive des prix.

Sur la période 1986-2004, la régulation économique du médicament en Europe a fait perdre 1,2% de croissance annuelle de R&D aux firmes européennes, soit l´équivalent potentiel de 46 molécules et plus de 30000 équivalents temps plein.... Lire le Communiqué de Presse du G5 et le Diaporama -