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mercredi 18 janvier 2012

Espagne : Augmentation de 30% des ventes de médicaments génériques

Asociación Española de Medicamentos Genéricos AESEG
Grâce aux dernières réformes imposées par le Gouvernement, cela fait plusieurs mois que le coût pharmaceutique du secteur public ne cesse de diminuer.

On estime à près de 9% les économies réalisées par rapport à 2010.

Si les mesures de réduction des coûts se maintiennent en 2012, 10% d´économie supplémentaires pourraient être réalisées.

Ces réductions des coûts pharmaceutiques s´expliquent par une augmentation de 30% de la vente des médicaments génériques sur le marché espagnol.

En contrepartie, les ventes de produits pharmaceutiques de marque ont vu leur facturation diminuer de 7% en 2011.




sources : UBIFRANCE - Asociación Española de Medicamentos Genéricos (AESEG) -

jeudi 17 novembre 2011

Forum international sur les génériques organisé par la SFDA à Shanghai

stravencon
16 Novembre 2011 - SHANGHAI, PUDONG - Stravencon : L'administration des aliments et des médicaments de la Chine (SFDA) organise une grande réunion du secteur pharmaceutique chinois sur les moyens de pénétrer les marchés réglementés d'Europe et d'Amérique du Nord -

Le secteur pharmaceutique chinois accélère son expansion dans les grands marchés mondiaux, et ce, non pas uniquement dans le domaine habituel où elle brille, la fabrication d'ingrédients pharmaceutiques actifs, mais aussi plus particulièrement dans la formulation de produits finis comme les comprimés, les capsules et les injections. Il s'agit de segments du marché des médicaments non protégés par un brevet, ou génériques, que dominaient habituellement les sociétés de l'Inde. C'est pour cette raison que le centre chinois du commerce international des produits pharmaceutiques (CCPIE) de la SFDA tient la deuxième édition de son forum international sur les génériques à Shanghai [...]

Sont en faveur de cette initiative du CCPIE l'administration américaine chargée des aliments et des médicaments (US-FDA), la Commission européenne, l'agence réglementaire britannique des médicaments et produits thérapeutiques (MHRA), Santé Canada et l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le soutien du CCPIE et le coparrainage du Forum sont assurés par la société pharmaceutique londonienne Stravencon Ltd., qui sert de plateforme aux sociétés chinoises pour pénétrer le marché européen.

International Forum for Generic Drugs 2011 in Shanghai

Le forum accueille environ 300 participants cette année, dont les principaux dirigeants des grandes entreprises pharmaceutiques chinoises et les hauts fonctionnaires de la SFDA. Parmi les conférenciers vedettes se trouvent Justina Molzon, responsable des relations internationales et Dr Keith Webber de la division des génériques de la US-FDA; Patrick Deboyser de la direction générale de la protection des consommateurs et de la santé; Gerald Heddell, responsable de l'application de la loi et des inspections, MHRA; Andrew Adam de Santé Canada; et Tony Gould de l'OMS. S'ajoutent à eux les experts chinois et internationaux de la qualité en fabrication et de la propriété intellectuelle. De plus, M. Brian Tempest, ex-PDG de Ranbaxy, fabricant indien de génériques, présentera l'expérience de la mondialisation des opérations de cette firme.

« Ce forum fournira aux grands dirigeants des sociétés chinoises les renseignements essentiels pour reproduire dans le secteur pharmaceutique les réalisations des firmes chinoises dans de nombreux domaines industriels », indique un des conférenciers, le PDG de Stravencon, Douglas B. Andrews.

sources : communiqué de presse de Stravencon - programme en anglais de l'International Forum for Generic Drugs 2011- 17th &18th November in Shanghai -

mercredi 13 juillet 2011

Gilead : Premier laboratoire pharmaceutique à conclure un accord de licence avec la Medicines Patent Pool Foundation

gileadLONDRES & HYDERABAD, Inde - Gilead développe son programme d'accès aux médicaments dans les pays en développement - Les partenaires indiens obtiendront des droits de licence aux produits en cours de développement contre le VIH - Première société à conclure un accord de licence avec le Medicines Patent Pool - Gilead Sciences, Inc. (Nasdaq : GILD) a annoncé une expansion de son programme d'accès mondial visant à accélérer l'accès aux médicaments de Gilead pour le traitement du VIH/SIDA. Les changements annoncés aujourd'hui incluent de nouveaux termes de licence avec quatre fabricants de médicaments basés en Inde– Hetero Drugs Ltd., Matrix Laboratories Ltd., Ranbaxy Laboratories Ltd. et Strides Arcolab Ltd. – pour trois médicaments qui sont actuellement au stade tardif du développement clinique. Ces partenaires indiens ont joué un rôle actif dans la fourniture d'un traitement aux patients des pays en développement. Gilead est également la première société pharmaceutique à conclure un accord de licence avec la Medicines Patent Pool Foundation (le Pool).

Les termes de licence étendus accordent aux partenaires indiens de la société et au Pool des droits futurs à l'elvitégravir, un inhibiteur de l'intégrase expérimental ; au cobicistat, un agent « booster » expérimental antirétroviral ; et au « Quad », qui combine quatre médicaments contre le VIH de Gilead en un régime posologique d'un comprimé à prise unique quotidienne. Gilead a obtenus sous licence les droits de commercialiser l'elvitégravir auprès de Japan Tobacco (JT), et JT travaille en étroite collaboration avec Gilead pour garantir l'accès futur à l'elvitégravir dans les pays en développement.

« La société Gilead est fière de s'engager dans un partenariat innovant en vue d'étendre l'accès pour les patients dans les pays en développement, et nous sommes heureux de ces nouvelles opportunités de travailler avec les fabricants indiens et le Medicines Patent Pool », a déclaré Gregg H. Alton, vice-président directeur des affaires sociales et médicales de Gilead. « Notre objectif est de faire en sorte que, à mesure que de nouveaux traitements contre le VIH de Gilead sont développés et approuvés, des versions à faibles coûts deviennent rapidement accessibles dans les plus brefs délais dans les pays en développement ».

Les accords de licence sont une pierre angulaire des efforts de Gilead visant à augmenter l'accès aux thérapies de la société dans les pays en développement. Depuis 2006, quand Gilead a établi pour la première fois des accords de licence avec des partenaires indiens, le prix le plus bas disponible pour un agent antirétroviral Gilead a baissé pour atteindre 6,15 USD par patient par mois, soit 21 cents par jour. Aujourd'hui, plus d'1,1 million de patients des pays en développement reçoivent un médicament contre le VIH Gilead produit par des partenaires indiens.

Gilead fabrique également des versions de marque de ses médicaments contre le VIH à des prix significativement réduits (au coût de fabrication de la société) dans les pays en développement. Au total 1,6 million de patients de pays en voie de développement reçoivent actuellement des médicaments génériques ou de marque contre le VIH de Gilead – ce qui représente près d'un quart des 6,6 millions de patients recevant un traitement contre le VIH dans les pays en développement. Les partenaires de distribution régionaux de Gilead aident à gérer les efforts de pharmacovigilance et d'éducation médicale, et œuvrent pour sécuriser l'enregistrement des produits dans des pays individuels [...].

Medicines Patent Pool Foundation
Medicines Patent Pool

Gilead a accordé au Medicines Patent Pool les mêmes termes de licence qu'à ses partenaires indiens. Le Pool, établi en juillet 2010 avec le soutien d'UNITAID, œuvre pour collaborer avec un certain nombre de sociétés pharmaceutiques en vue d'étendre l'accès mondial à un traitement antirétroviral de qualité et à faible coût grâce à l'octroi de brevets. Les sociétés intéressées à produire des versions génériques des médicaments Gilead pour les pays en développement pourront contacter le Patent Pool pour négocier des droits de licence.

« Le Medicines Patent Pool est une approche nouvelle et créative visant à augmenter l'accès au traitement en facilitant l'accès à la PI sur des médicaments essentiels, et nous apprécions la volonté de Gilead à s'engager et à collaborer avec nous dès le début », a déclaré Ellen ’t Hoen, directeur exécutif de la Medicines Patent Pool Foundation. « Nous sommes impatients de collaborer en vue d'étendre l'accès à des antirétroviraux et à des combinaisons à dose fixe indispensables pour les patients des pays en développement. Nous nous attendons maintenant à ce que d'autres sociétés suivent l'exemple de Gilead et rejoignent le Pool ».

unitaid
Termes de licence d'accès mondiaux

Les accords de licence initiaux de Gilead donnaient aux fabricants indiens des droit non-exclusifs de production de l'ingrédient pharmaceutique actif et du produit fini et de vente des versions génériques des médicaments contre le VIH de Gilead, Viread® (fumarate de ténofovir disoproxil, ou TDF) et Truvada® (emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil) dans 95 pays en développement, dont l'Inde.

Les accords étendus incluent les droits futurs de produire et vendre les versions génériques de trois traitements contre le VIH de Gilead, si et quand ils seront approuvés. L'elvitégravir, le cobicistat et le Quad sont des produits expérimentaux et leur innocuité et leur efficacité chez l'homme n'ont pas encore été déterminées. Les accords autoriseront également la vente de Viread et de Truvada dans 16 autres pays, ainsi que la production et la vente de Viread pour le traitement de l'hépatite B chronique dans le territoire étendu.

Les licenciés recevront un transfert technologique complet du procédé de fabrication Gilead pour appuyer leurs efforts visant à obtenir les approbations règlementaires locales et accélérer la production dans les plus brefs délais suite à l'approbation des produits en cours de développement couverts en vertu de l'accord par la U.S. Food and Drug Administration.

« Le secteur pharmaceutique de l'Inde possède l'expertise scientifique et la capacité de production à grande échelle essentielles pour répondre aux défis de l'épidémie de VIH– tant en Inde que dans le reste du monde », a indiqué Rajiv Malik, directeur de Matrix Laboratories Ltd. et directeur de l'exploitation de Mylan Inc, l'un des premiers partenaires à signer un accord de licence étendu avec Gilead. « Nous sommes heureux d'étendre notre collaboration innovante avec Gilead à l'heure où nous tentons d'aider un plus grand nombre de personnes à vivre avec le VIH dans des pays disposant de ressources limitées ».



En vertu des accords, les licenciés sont autorisé à déterminer leur propre prix et paieront une redevance sur les ventes du produit fini, pour soutenir l'enregistrement des produits, l'éducation et la formation médicales, le suivi de l'innocuité ainsi que d'autres activités critiques. En vue d'accélérer le développement de formulations pédiatriques de médicaments contre le VIH et répondre aux besoins thérapeutiques croissants des enfants, Gilead renoncera aux paiements des redevances sur les formulations pédiatriques de Viread, de Truvada ou des produits en cours de développement qui sont développés avec succès et commercialisés... lire la suite du communiqué de presse Gilead - communiqué de presse Gilead en anglais - communiqué de presse Ranbaxy en anglais - communiqué de presse Medicines Patent Pool Foundation en anglais - communiqué de presse UNITAID en anglais -

mardi 28 juin 2011

Top 10 des laboratoires de médicaments génériques aux États-Unis en 2010

FiercePharma

Les dix premiers laboratoires de médicaments génériques aux États-Unis en 2010, classement établi par FiercePharma, à l'aide des chiffres d'affaires 2009 de l'industrie pharmaceutique fournis par IMS Health :


Rang 2010

Laboratoire Pharmaceutique

Pays d'origine

Ventes en millions de dollars (CA 2009)

Part de marché

1

Teva

Israël

$6.956

21.8%

2

Mylan Labs

États-Unis

$3.620

11.3%

3

Sandoz (Novartis)

Suisse

$2.494

7.8%

4

Watson Pharma

États-Unis

$2.000

6.3%

5

Greenstone (Pfizer)

États-Unis

$1.721

5.4%

6

Par Pharma

États-Unis

$1.319

4.1%

7

Hospira

États-Unis

$1,061

3.3%

8

Apotex

Canada

$879

2.8%

9

Mallinckrodt (Covidien)

États-Unis

$860

2.7%

10

Dr. Reddy's

Inde

$834

2.6%

Source : FiercePharma -

mardi 14 juin 2011

Essoufflées par leur course à la R&D, les big pharmas s'orientent vers l'innovation ouverte

bulletins electroniques adit ministere des affaires etrangeres et europeennes10/06/2011 - Innovation et Valorisation de la recherche - On le sait les coûts de développement des nouveaux produits pharmaceutiques ou biotechnologiques sont faramineux : 1,3 milliard selon l'industrie du médicament.
Ce coût a cru de façon exponentielle durant ces 20 dernières années. Pour autant, le nombre de médicaments lancés sur le marché n'a pas suivi cette pente ascendante. Il est même resté stable. Il y a ainsi une diminution drastique du ratio entre le nombre de nouvelles molécules et les dépenses en R&D. En effet, en 1996, on comptait environ 52 nouvelles molécules pour une dépense totale de R&D de 17 milliards de dollars contre 20 nouvelles molécules pour 50 milliards de dollars en 2008. Fait à noter, les petites entreprises de biotechnologies ont mis au point davantage de produits que les entreprises pharmaceutiques.

Selon un rapport de "Burrill & Company" portant sur les biotechnologies et les sciences de la vie, la stratégie de fusion / acquisition des entreprises pharmaceutiques n'a pas eu l'effet escompté sur l'innovation. Le terme "échec" est même prononcé. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Réalisée à partir des données de 17 groupes pharmaceutiques les plus actives sur le marché des F&A, l'étude indique que les acquisitions de ces groupes s'élevant à un total de 1,57 trillion de dollars (mille milliards) dans les années 2000 sont désormais estimées à 1,041 trillion (chiffres 2010). De plus, en retranchant les 420 milliards en acquisition durant l'année 2010, l'estimation retombe à 1 trillion. Soit une dévaluation de 570 milliards.

burrill and company
Le constat est simple : investir davantage ne suffit plus !

Les tendances ne vont pas à la faveur des sociétés pharmaceutiques. Premièrement, la concurrence entre les médicaments de marque et les médicaments génériques devient de plus en plus rude puisque d'une part les brevets des blockbusters arrivent à expiration. Secondement, le législateur et les organismes de remboursement des médicaments tendent à favoriser les médicaments génériques. De surcroît, le cadre réglementaire désormais plus rigoureux n'est pas à la faveur du lancement de nombreux produits sur le marché.

Les entreprises pharmaceutiques ont donc besoin d'innover et ceci très rapidement.

Plusieurs stratégies ont été mises en oeuvre :
  1. Celles qui permettent de réduire les coûts de recherche comme l'externalisation des unités de recherche, ou les collaborations avec les universités.
  2. Celles qui consistent à acquérir des entreprises pharmaceutiques (Merck-Schering Plough ou Pfizer/Wyeth) ou biopharmaceutiques (Sanofi/Genzyme) afin de compléter les portefeuilles de produits nouveaux.
  3. Celles qui consistent à mettre la priorité dans des domaines clés de recherche (cancer, diabète par exemple) : stratégie clairement affiché de Pfizer qui souhaite réduire de ses dépenses de R&D.

Aucun résultat probant n'a été observé jusqu'à maintenant.

Elias Zerhouni, responsable de la R&D à Sanofi l'indique sans détour : "il est nécessaire de repenser les stratégies et orientations jusqu'alors mises en place".

De nouvelles orientations stratégiques sont donc envisagées :
- En partant du constat que l'acquisition des entreprises de biotechnologie n'apportait pas de résultats probants, les têtes dirigeantes ont pris du recul et consenti que l'environnement de travail importait beaucoup. Ces dernières souhaitent ainsi garder en l'état les entreprises acquises c'est-à-dire qu'ils souhaitent préserver la culture innovante des petites start-ups. De cette volonté émerge l'idée de créer des petites unités de recherche, spécialisée et indépendantes de la société mère.
- L' "Open innovation" ou le modèle d'innovation ouverte... lire la suite sur bulletins-electroniques.com -

lundi 4 avril 2011

L'industrie pharmaceutique est sur la défensive [Analyse d'Euler Hermes]

Euler Hermes24.02.2011 - Filière pharmaceutique : une industrie sur la défensive - Analyse de l’assureur-crédit Euler Hermes - Soutenu par la croissance continue des dépenses de santé des pays développés, le secteur pharmaceutique a peu souffert de la crise de 2008-2009. Cependant certains facteurs obligent à nuancer les perspectives de croissance et de rentabilité des acteurs du secteur.

Au niveau mondial, la demande de médicaments va continuer de croître en volume dans les prochaines décennies. Cherchant à réduire les déficits des régimes d’assurance maladie, les gouvernements des pays développés favorisent la prescription et la délivrance des médicaments génériques. Dans le même temps, les grands laboratoires voient les brevets de certains de leurs produits phares tomber dans le domaine public, sans que de nouveaux produits compensent cette perte de revenus. « Ces facteurs modifient considérablement l’équation de la rentabilité des grandes firmes pharmaceutiques. Pour retrouver de la marge de manœuvre, étendre leur pénétration géographique et restaurer leur capacité d’innovation, les grands laboratoires vont poursuivre leurs stratégies d’acquisition et, probablement, développer leurs activités dans le domaine du générique », indique Karine Berger, chef économiste d’Euler Hermes.


Une demande en hausse continue du fait de la démographie


  1. Le vieillissement des pays développés tire la consommation mondiale de médicaments. [...]
  2. La demande des pays émergents s’accélère mais reste minoritaire. [...]


Une profitabilité élevée mais exposée à de puissants facteurs d’érosion

La profitabilité des dix premiers laboratoires mondiaux* a remarquablement bien résisté en 2009. Si la marge opérationnelle de la filière s’est stabilisée aux alentours de 25% ces cinq dernières années, quatre facteurs menacent à moyen terme la rentabilité élevée des grands acteurs du secteur :

  1. Le déficit structurel des régimes d’assurance-maladie des pays développés. [...]
  2. Un cycle Recherche & Développement plus long. [...]
  3. L’arrivée à expiration des brevets des « blocksbusters » [...]
  4. La part croissante des génériques dans les pays développés. [...]

Les grands laboratoires forcés de s’ajuster

En une décennie, les grands laboratoires ont vu leur taux de marge opérationnelle baisser de deux points. Pour freiner l’érosion liée aux facteurs qui viennent d’être évoqués, les Big Pharma misent en priorité sur la réduction des coûts et sur la croissance externe.


  1. La baisse des effectifs se poursuit. [...]
  2. Le rachat de biotechs se révèle un investissement à double tranchant. [... ]
  3. La concentration de la filière s’accélère. [...]

...Si l’industrie pharmaceutique paraît immunisée contre les à-coups de l’économie, elle ne l’est pas contre la pression déflationniste qui s’exerce sur le marché mondial du médicament, notamment du fait de la montée en puissance des génériques. « Dans ce contexte de baisse générale et durable des prix de vente, le défi majeur des laboratoires est de continuer à innover, malgré la diminution de leurs revenus et de leurs marges. Ils doivent pour cela restaurer d’urgence la productivité de leur R&D, continuer à réduire drastiquement leurs coûts et accroître rapidement leurs parts de marché. Sur ces trois fronts, les acquisitions, et les rationalisations qui en découlent, restent un levier privilégié », conclut Karine Berger. lire tout le communiqué de presse Euler Hermes -

mercredi 24 novembre 2010

Vidéo HEC : "Santé : la consommation des génériques explose" (Ce que nous réservent les labos)



Une vidéo HEC Paris intitulée :"Santé : la consommation des génériques explose" (Ce que nous réservent les labos)

Intervenants :
Marie-Laure Pochon, Directeur Général Lundbeck France
et Claude Le Pen, économiste de la santé, professeur à Paris Dauphine

Face à la concurrence des génériques et la montée en puissance de la contrefaçon, les laboratoires pharmaceutiques doivent s'adapter.

extraits :

"...Apparus en 1996, les génériques représentent 20% du marché en France, mais déjà 60% aux États-Unis...

...Les français dépensent en moyenne 284€/an en médicaments...

...chiffres d'affaires de l'industrie pharmaceutique française : 47 milliards d'Euros, dont 45% à l'export...

...1% d'évolution du chiffres d'affaires des médicaments remboursables en France en 2009...

...les faux médicaments représentent 10% du commerce pharmaceutique mondial pour un montant estimé à 45 milliards d'euros..."

jeudi 7 octobre 2010

IMS Health : Le marché pharmaceutique mondial approchera $890 mds en 2011 [Reuters]

IMS Health7 octobre (Reuters) - Le chiffre d'affaires de l'industrie pharmaceutique devrait progresser de 5% à 7% en 2011 et s'élever jusqu'à 890 milliards de dollars, dans le sillage d'un marché chinois à très forte croissance, selon une étude d'IMS Health. La prévision de croissance est supérieure à l'augmentation des ventes constatée cette année, entre 4% et 5%, mais la compétition nouvelle de génériques de médicaments phares et la maîtrise des coûts de la santé publique en Europe requièrent de tempérer les perspectives, selon l'IMS Market Prognosis...

[...]

...Les ventes vont suivre des courbes plus ou moins franches selon les pays. Le marché chinois devrait ainsi progresser de 25% à 27% selon IMS et devenir, avec plus de 50 milliards de dollars, le troisième marché pharmaceutique au monde.

Presque tous les groupes du secteur considèrent la Chine comme un pays clé pour leur avenir.

Les Etats-Unis restent de loin le plus gros marché au monde. Les ventes de produits pharmaceutiques devraient y atteindre 320 à 330 milliards de dollars en 2011, en progression de 3% à 5%.

Les cinq plus gros marchés européens - Allemagne, France, Italie, Espagne et Grande-Bretagne - devraient observer une croissance nettement plus molle pour atteindre, à eux cinq, un chiffre d'affaires de 135 à 145 milliards de dollars, alors que leurs gouvernements font pression sur les prix.

Dix-sept pays émergents ont un potentiel de croissance du marché de 15% à 17% selon IMS, et devraient représenter en 2011 un marché global de 170 à 180 milliards de dollars.

Dans plusieurs de ces Etats, l'industrie pharmaceutique bénéficiera d'un accroissement de la dépense publique de santé et d'un financement public et privé plus solide de la santé, ce qui entraîne une demande plus importante et un meilleur accès aux médicaments, relève IMS.

La Chine, le Brésil, l'Inde ou la Russie, les quatre plus grands pays émergents, sont dans ce cas.

L'année 2011 marquera en outre le début de la compétition entre les génériques de deux des best-sellers de la pharmacie: le Lipitor de Pfizer, un produit contre le cholestérol dont le chiffre d'affaires s'élève à 11 milliards de dollars par an, et le Plavix, un anticoagulant qui rapporte neuf milliards de dollars par an à Bristol-Myers Squibb et Sanofi-Aventis... lire tout le communiqué de presse de Reuters - ou le press release original d'IMS Health "IMS Health Forecasts Global Pharmaceutical Market Growth of 5-7 Percent in 2011, Reaching $880 Billion" [en anglais] - écouter le podcast : IMS 2011 Global Pharma Forecast [Murray Aitken,IMS Senior Vice President, en anglais aussi] -

mardi 20 juillet 2010

Laboratoires pharmaceutiques au Japon : renouvellement du système de financement du secteur

Japan : Ministry of Health, Labour and Welfare30 juin 2010 - Laboratoires pharmaceutiques : renouvellement du système de financement du secteur au Japon (Bruno Rossi, Operating Officer, Head of Strategic Planning & Business Development, Bayer Schering Pharma) - Le vieillissement de la population entraîne mécaniquement une explosion des dépenses de santé. Comment les autorités s’y préparent-elles ? Focus sur les prix de remboursement des médicaments au Japon.

Tous les deux ans, le ministère de la Santé procède à une baisse des prix des médicaments pour contrôler leur part dans les dépenses de santé. En avril 2010, les autorités ont annoncé la mise en place d’un nouveau système d’encadrement des prix. En quoi consiste-t-il ?
Il s’agit d’une expérimentation pour les deux années à venir. Le ministère s’engage à ne pas baisser les prix sur les produits récents (moins de 15 ans), qui n’ont pas d’équivalent générique et dont la différence entre le prix transactionnel* et le tarif de remboursement par la sécurité sociale est inférieure à la moyenne du marché. Sans cette nouvelle disposition, les prix auraient été réduits comme par le passé. Cette aubaine a pris le nom de « prime pour [aider au] développement de nouveaux médicaments ». Les laboratoires qui en bénéficient pourront utiliser cette prime comme bon leur semblera, mais les autorités feront un point dans deux ans.

Quelles seront les contreparties ?
Les prix des médicaments plus anciens ont été réduits de 2.2% supplémentaires, après la réduction « habituelle ». Après quinze ans ou lorsqu’un produit ne répondra plus aux conditions de prime, son prix chutera brutalement puisqu’il encaissera en une seule fois toutes les baisses dont il aura été épargné. Ce mécanisme favorise les laboratoires innovants. Dans le même esprit, le ministère a publié une liste de 88 produits disponibles à l’étranger que les laboratoires sont invités à mettre sur le marché. Souvent, ces produits n’avaient pas été introduits car la rentabilité escomptée était trop faible, mais dans des domaines comme la pédiatrie, le ministère souhaite garantir aux Japonais l’accès à un plus large choix de médicaments. Les laboratoires et les autorités sont en négociations pour la finalisation de cette liste, les procédures d’homologation et les délais d’entrée sur le marché.

Quid des génériques qui représentent une solution non négligeable pour la réduction des dépenses de santé ?
Au Japon, les tarifs des génériques sont fixés à 70% des médicaments originaux. Ce mécanisme en limite le développement. Si le ministère n’a pas amendé cette disposition, profitable pour les génériques, il multiplie les incitations pour que les hôpitaux et les pharmaciens optent plus facilement pour l’option générique. Les autorités souhaitent porter la part de médicaments génériques à 30% en volume en 2013.

Les règles de remboursements évoluent. Est-ce que les laboratoires étrangers y gagnent ?
Parmi les dix premiers laboratoires à bénéficier de cette nouvelle prime à l’innovation, neuf sont étrangers. L’industrie pharmaceutique est très morcelée et cette mesure pourrait porter à conséquence. Mais le gouvernement sait que c’est le prix à payer pour améliorer l’offre générale de médicaments dans le pays tout en maîtrisant les dépenses.

Qu’en est-il de l’internationalisation des laboratoires pharmaceutiques japonais ?
Les laboratoires étrangers gagnent du terrain sur le marché japonais dont la croissance incompressible en volume est muselee par les baisses de prix repetees.. Les acteurs japonais du secteur ont donc dû réagir, ou s’apprêtent à le faire. Par exemple, Takeda, Astellas, Eisai, Daiichi Sankyo et Otsuka sont déjà très internationalisés. Ce sont d’ailleurs les plus importants laboratoires du pays. Eisai a annoncé en 2009 avoir réalisé pres de 60% de ses ventes à l’étranger. Toutefois, cette internationalisation a des revers. Les ventes s’effondrent en quelques semaines apres l’arrivee d’un medicament generique aux Etats-Unis. Un laboratoire Japonais a dû prendre des mesures drastiques sur le marché nord-américain suite à l’expiration des brevets de deux grands produits, et ce plan social a été applaudi par les analystes boursiers etrangers. Un deuxième peloton de laboratoires commence à réaliser des acquisitions à l’étranger : ainsi, Dainippon Sumitomo a acquis l’americain Sepracor en octobre 2009. Si les grands laboratoires japonais sont maintenant bien placés sur les marchés nord-américains et européens, ils sont en retard dans les BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), ainsi que dans les trois autres grands marchés en croissance, à savoir la Turquie, le Mexique et la Corée du Sud.

La Chambre de Commerce et d'Industrie Française du Japon (CCIFJ) *Le prix transactionnel est celui auquel les institutions médicales et les pharmacies achètent les médicaments qui sont remboursés par la sécurité sociale. Historiquement, hôpitaux et médecins privés japonais se finançaient en dégageant une marge importante de la vente de médicaments, "mais cette dépendance s’est un peu atténuée car les pharmacies ont pris le relais", juge Bruno Rossi. Si un produit est très concurrencé, les hôpitaux et les pharmacies peuvent négocier d’importantes réductions auprès des grossistes pharmaceutiques. Mais si la marge est trop forte, les autorités baisseront d’autant le prix de remboursement et les laboratoires dans leur ensemble en souffrent. L’enjeu des nouvelles pratiques de remboursement vise donc à favoriser les produits les plus innovants qui de fait sont protégés de la concurrence et devraient donc mieux maintenir leurs prix, en contrepartie de réductions plus fortes sur les anciens produits.
source : La Lettre Mensuelle, une publication de La Chambre de Commerce et d'Industrie Française du Japon (CCIFJ) -

mardi 6 juillet 2010

Bilan économique 2009 des Entreprises du Médicament [LEEM] en France

17 juin 2010 - LEEM : Bilan économique des Entreprises du Médicament en France - Le médicament n’est pas une source de dérapage pour l’Assurance maladie. Il est plus que jamais un atout industriel et de recherche de sortie de crise.

bilan leem Structure des remboursements de l’Assurance Maladie du régime général en 2009 6 Structure of reimbursements for the general medical insurance scheme in 2009
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- L’année 2009 se caractérise par une croissance faible du CA France (+ 2,7%), sous l’effetde la politique incitative des génériques, dont le marché a cru en un an de 12,4% en valeur et 7,6% en volume.
- Le médicament reste un moteur remarquable des exportations françaises avec 6,8 milliards d’excédents commerciaux.
- Les prévisions pour 2010 et 2011, dans un contexte de régulation très stricte des dépenses de santé, laissent présager une croissance du médicament remboursable en ville stable à +2% : un taux sensiblement inférieur à celui de l’ONDAM et en ligne avec l’évolution du PIB.
- Les industriels et l’Etat sont en train de créer ensemble en France, au travers du CSIS, les conditions pour conforter la place de ce secteur stratégique dans la compétition internationale des sciences du vivant.
- Dans ce contexte de crise économique actuelle, le médicament est un atout de sortie de crise pour l’économie française : c’est le 1er secteur industriel en investissements R&D et un contributeur significatif à la valeur ajoutée du pays.

2009 : maintien d’une croissance ralentie et maîtrise des dépenses de santé

LEEM évolution du chiffre d'affaires en médicaments source gers et données douanières
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En 2009, les Entreprises du Médicament ont réalisé en France un chiffre d’affaires de 26,9 milliards d’euros, soit une hausse de 2,7% qui est identique à celle enregistrée en 2008. La politique incitative des pouvoirs publics en faveur des génériques, notamment au niveau de la prescription, contribue au tassement de la croissance du secteur. Elle entraîne une évolution du CA France en net ralentissement comparée à la fin des années 90 (+7,2%) ou au taux annuel moyen enregistré ces 5 dernières années (3,4%).

Au total, le médicament – remboursé à hauteur de 75,6% en moyenne en France – représentait en 2009 18% des dépenses de l’Assurance maladie du régime général.

bilan leem 2009 Cycle de vie du médicament / Life cycle of medicine
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Les médicaments génériques ont continué leur progression en 2009 : en valeur, ils représentaient 12% du CA du médicament remboursable en ville (sur un total de 19,5 milliards d’euros) et, en volume, près d’une boîte sur 4 vendues en pharmacie (23%).

LE CYCLE DE VIE ÉCONOMIQUE DU MÉDICAMENT bilan leem 2009
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Le taux de pénétration des génériques en France a très fortement augmenté ces dix dernières années. Les molécules concernées par les accords entre l’UNCAM et les syndicats officinaux (30 chaque année) sont, en moyenne, substituées à près de 80%. Et leur vitesse de pénétration a également fortement augmenté ces dernières années : en 2002, une molécule tombée dans le domaine public voyait son taux de pénétration atteindre 38% à l’issue de 18 mois. En 2007, pour le même délai, ce taux atteignait déjà 85%.

L’automédication reste, quant à elle, moins développée en France que dans les pays voisins, avec un CA 2009 stable à 1,9 milliard d’euros qui appelle une nouvelle relance.

Le CA total du secteur (exportations comprises) s’établit à 50 milliards d’euros en 2009, en hausse de 5,6%. Les exportations tirent la croissance. Elles ont très significativement augmenté en 2009, à 23,1 milliards d’euros (+9,2%), et atteignent désormais un niveau proche de celui des ventes en France. Le médicament est ainsi le deuxième poste des exportations françaises, juste après le secteur aéronautique et aérospatial : il représente 7,6% du total des exportations françaises. A l’inverse, la France a importé 16 milliards d’euros de médicaments en 2009 (+16%).

Le solde des échanges commerciaux de médicaments reste donc très largement positif à +6,8 milliards d’euros. Aujourd’hui, le médicament se situe au 4ème rang des excédents commerciaux français, contribuant à la réduction du déficit de la balance commerciale qui s’élève – tous secteurs confondus – à 43 milliards d’euros.

En matière d’emplois, les effectifs des Entreprises du médicament, dont le modèle économique est en pleine mutation, ont cessé de croître, s’établissant à 108.400 fin 2008 (contre 108.668 fin 2007) ; 308.000 en prenant en compte l’ensemble de la chaîne du médicament (dont les officines). L’adaptation de la France à la mutation du modèle international conduit à une évolution des métiers en production, recherche et promotion.

Perspectives 2010 – 2011

La crise financière de 2008-2009 impacte fortement le secteur du médicament en raison des efforts massifs de maîtrise des dépenses publiques qu’elle a suscités.

En France, la politique de maîtrise médicalisée, mise en place en 2009/2010 par les pouvoirs publics, a notamment pour objectif de poursuivre la politique de substitution par les génériques :
  • développement des contrats d’amélioration des pratiques individuelles (incitation financière pour les médecins à prescrire des médicaments moins chers et substituables par le pharmacien) avec 14.000 médecins généralistes ayant signé un CAPI,
  • mise en place du pharmacien référent dans les établissements d’hébergement des personnes âgées dépendantes (EHPAD),
  • maîtrise des dépenses de médicaments à l’hôpital et en ville générées par les prescripteurs hospitaliers

Ces dispositions, qui ont pour but de réaliser de nouvelles économies pour les comptes de la Sécurité sociale, s’ajoutent à la régulation par les prix (400 millions d’euros de baisses annuelles décidées au long de l’année 2009 par le CEPS) et aux objectifs de maîtrise fixés dans le règlement conventionnel minimal des médecins pour 2010.

Dans la ligne du rapport Briet, le Gouvernement a ainsi annoncé, pour le médicament, en mai 2010, une économie de l’ordre de 100 millions d’euros par anticipation sur le dernier quadrimestre 2010 de baisses de prix attendues en 2011.

Dans ce contexte, les prévisions de croissance du CA du médicament remboursable en 2010 et 2011 devraient rester stables, dans la ligne des années précédentes, à +2%. Cette évolution est compatible avec l’évolution de la création de richesses du pays (taux de progression du PIB) hors période de crise. La croissance des dépenses de médicaments est sensiblement inférieure à celle de l’ONDAM (3%)[Objectif National de Dépenses d’Assurance Maladie. L'objectif de progression des dépenses d'assurance maladie était de 3,3% en 2009. Il a été fixé à 3% en 2010, à 2,9% en 2011 et 2,8% en 2012] : le médicament n’est pas une source de dérapage des comptes de l’Assurance maladie.

Prévisions économiques des Entreprises du Médicament pour 2010 - 2011

Prévisions économiques des Entreprises du Médicament pour 2010 - 2011
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Le secteur du médicament : un atout pour la croissance et la sortie de crise

Les Entreprises du Médicament restent un secteur industriel porteur, en légère croissance, et à forte valeur ajoutée (12,8 milliards d’euros en 2007 soit 5,8% de la valeur ajoutée de l’ensemble de l’industrie française) et le premier secteur en matière d’investissements de R&D en France, avec 5,1 milliards d’euros investis en 2007, soit 12,4 % du CA des Entreprises du Médicament. Par comparaison, l’industrie automobile a consacré 4,6 milliards d’euros en 2007 à sa R&D, soit 3,9% de son CA. De même, le budget R&D du médicament est supérieur à celui de la construction aéronautique et spatiale, pourtant financé sur fonds publics à hauteur de 33% contre 1% seulement pour le secteur du médicament. Cet effort de R&D permettra au secteur du médicament français de se maintenir voire de se renforcer sur les marchés internationaux en sortie de crise.

Le secteur est confronté, depuis plusieurs années, à une mutation profonde de son modèle économique, dans un double contexte de sévérité accrue d’accès au marché et de compétition entre Etats, exacerbée par la crise. Les « médicaments de masse » (blockbusters) laissent progressivement la place à de nouveaux segments de marché en croissance : principalement les génériques, les produits issus des biotechnologies, souvent en milieu hospitalier, et dont les cibles thérapeutiques sont plus étroites, et les produits d’automédication qui ont fait l’objet d’une relance par le dernier CSIS.

Le dernier Conseil stratégique des industries de santé (CSIS), du 26 octobre 2009, a pris des mesures concrètes pour redynamiser la production de médicaments en France et renforcer l’attractivité et la compétitivité du pays dans le secteur. Ces mesures, qui donnent un nouveau souffle à la politique industrielle et aux partenariats de recherche dans les sciences du vivant, doivent durablement aider à la mutation du secteur en France.

jeudi 3 juin 2010

Sondage Gemme : état des lieux de la relation « médecins généralistes/médicaments génériques »

Gemme17 mars 2010 - Alors que le marché français du médicament générique a depuis 10 ans gagné en volume et en maturité et que le rôle majeur du pharmacien est unaniment reconnu et plébiscité, le Gemme a souhaité faire un état des lieux de la relation « médecins généralistes/médicaments génériques ».

Il a pour cela missionné BVA, l’institut d’études de marché et d’opinion, pour réaliser une étude auprès d’un échantillon représentatif national de 203 médecins généralistes questionnés sur le net. Les résultats sont clairs et transparents : 62% des médecins généralistes se disent favorables au développement des médicaments génériques.

sondage GEMME - BVA Healthcare : Les médecins généralistes : Quel positionnement par rapportaux médicaments génériques ?
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Les médecins généralistes reconnaissent l’intérêt médical du générique : ainsi 63% estiment que ce sont des médicaments référents c'est-à-dire éprouvés sur le plan de l’efficacité et de la sécurité. Pour 80% des sondés, ces médicaments ne constituent pas des médicaments du passé et 60% des médecins interrogés estiment qu’il n’y a aucune raison pour que les prescriptions en première intention ne soient pas faites en médicaments génériqués.

Les médecins généralistes sont également 86% à être convaincus de l’intérêt économique du médicament générique, qui a en effet généré, sur 2009, 1,2 milliard d’économies pour la France...

[...]

...Le GEMME = « Générique Même Médicament »
L’association réunit 11 industriels du médicament générique : les laboratoires Alter, Arrow, Biogaran, Cristers, EG Labo, Ratiopharm, Ranbaxy, Sandoz, Teva, Winthrop et Zydus soit 90% des acteurs...lire tout le communiqué de presse GEMME - [PDF] du sondage GEMME - BVA Healthcare : Les médecins généralistes : Quel positionnement par rapportaux médicaments génériques ? -

mardi 27 octobre 2009

Autorisation de produire sur le territoire français des génériques de molécules avant l'expiration de leur brevet

extrait de l'article publié le 27 Octobre 2009 sur MyPharma Editions :
...Concrètement l’Etat, le Fonds Stratégique d’Investissement et les laboratoires pharmaceutiques ont affirmé leur objectif de développer le savoir-faire français dans le domaine des biotechnologies, d’accroître le potentiel de sociétés sur le territoire et d’accélérer la mise sur le marché de leurs produits en mettant en place un fonds d’investissement ciblant des entreprises qui se développent sur le territoire français....

...Maintenir l’emploi industriel”

"...Souhaitant “maintenir l’emploi industriel” en France, Nicolas Sarkozy a également déclaré que la France allait “soutenir les industriels acceptant que les génériques de leurs médicaments soient produits en France quelques semaines avant l’expiration de leur brevet. L’Etat s’est par ailleurs engagé à “conforter” la pratique de prix différents pour les médicaments destinés à l’exportation de ceux pratiqués -et réglementés- pour les produits distribués en France...."
source : lire l'article de MyPharma Editions Publié le 27 Octobre 2009 -

Les chantiers de la 4ème réunion du Conseil Stratégique des Industries de Santé

extrait de l'article d'Octobre 2009 de Pharmaceutiques :

"...Les 11 chantiers du CSIS

1. Créer un fonds d'investissement dans le domaine des biotechnologies de la santé

2. Renforcer la politique de l'emploi et de la formation

3. Dynamisation de la collecte du renseignement et la répression des trafics de contrefaçons de médicaments

4. Doubler la recherche partenariale dans le domaine biomédical à trois ans

5. Faire de l'Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé un interlocuteur privilégié des industriels

6. Accélérer le développement de la bioproduction

7. Ouvrir le capital de la filiale biotechnologie du Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies (LFB)

8. Inciter l'activité de fabrication de spécialités pharmaceutiques

9. Améliorer le suivi des ventes de médicaments à l'exportation

10. Développer les outils liés à l'épidémiologie

11. Améliorer l'accès aux thérapeutiques."

source : Pharmaceutiques (lire l'article d'Octobre 2009) - Leem -