LYON (France) - Des artistes africains prêtent leur voix à la lutte mondiale contre les faux médicaments dans le cadre d’une campagne menée avec le soutien d’INTERPOL -
La chanson « Proud To Be » a pour but de sensibiliser les populations aux dangers des faux médicaments -
Deux des plus grands musiciens d’Afrique, la Sud-Africaine Yvonne Chaka Chaka et le Sénégalais Youssou N'Dour, ont collaboré à une chanson, « Proud to be », dans le cadre de la campagne qu’INTERPOL mène actuellement pour sensibiliser les populations du monde entier, et plus particulièrement en Afrique, aux risques que font courir les faux médicaments pour la santé.
Le lancement de la chanson se fera sous les auspices d’INTERPOL. Sa toute première interprétation en public par Yvonne Chaka Chaka aura lieu à Nairobi le 27 octobre, en présence de hauts responsables du gouvernement du Kenya et d’autres pays de la région, ainsi que de représentants d’organisations internationales et d’ONG.
Avant le lancement de la chanson, INTERPOL en fournira aux médias, sur demande, des extraits audio et vidéo. Ceux-ci ont d’ores et déjà être publiés sur le site Web de l’Organisation.
Après le lancement du 27 octobre, l’intégralité de la chanson et du clip associé sera accessible sur le site Web d’INTERPOL ainsi que sur YouTube, et pourra en outre être téléchargée auprès de fournisseurs de musique en ligne.
À Nairobi le 27 octobre, il sera par ailleurs possible d’interviewer Yvonne Chaka Chaka ainsi que le chef de l’Unité Contrefaçon de produits médicaux et criminalité pharmaceutique (MPCPC) d’INTERPOL, Mme Aline Plançon, et d’autres hauts responsables de services chargés de l’application de la loi et de gouvernements.
Les journalistes pourront peut-être également interviewer les deux artistes juste avant le lancement de la chanson.
Le continent africain est particulièrement touché par les faux médicaments : chaque jour, des milliers d’innocents y mettent sans le savoir leur vie en danger en utilisant des médicaments de contrefaçon ou qui ont été vendus illégalement.
INTERPOL constate actuellement l’existence d’un nombre inquiétant d’affaires internationales liées à la fabrication, au commerce et à la distribution de médicaments illicites et de contrefaçon. L’Organisation coopère avec ses 188 États membres, des organisations partenaires, et les différents acteurs concernés des secteurs public et privé pour déstabiliser les réseaux criminels qui engrangent des profits considérables sans aucune considération pour la santé des gens.
Le lancement de la chanson « Proud to Be » n’aurait pas été possible sans l’appui bénévole d’Yvonne Chaka Chaka et de Youssou N'Dour, tous deux connus pour leur engagement en faveur de causes humanitaires et du développement.
source : communiqué de presse INTERPOL - Proud to be: fighting fake medicines sur Facebook -
Archives du blog
-
▼
2011
(66)
-
▼
octobre
(6)
- Yvonne Chaka Chaka et Youssou N'Dour prêtent leur ...
- Areva Med : acquisition de Macrocyclics
- Investissement R&D : classement mondial des 20 pre...
- Étude Irdes sur le déremboursement des médicament...
- SNITEM et APPAMED : cri d’alarme sur le devenir de...
- Les 10 Boursières 2011 L'Oréal France - UNESCO « P...
-
▼
octobre
(6)
jeudi 27 octobre 2011
vendredi 21 octobre 2011
Areva Med : acquisition de Macrocyclics
20 octobre 2011 - AREVA a annoncé que sa filiale AREVA Med, spécialisée en médicine nucléaire, vient d’acquérir la société américaine Macrocyclics.
AREVA a développé des procédés innovants d'extraction du plomb-212, un isotope radioactif rare qui fait l’objet de recherches prometteuses portant sur le développement de la radio-immunothérapie pour combattre le cancer.
Macrocyclics, implantée au Texas, est le leader mondial de la production de ligands et chelatants permettant notamment le couplage d’isotopes radioactifs à des anticorps ou des protéines, pour la création de traitements ciblés de médecine nucléaire.
« Cette acquisition stratégique nous confère une position totalement unique sur le marché mondial, » a déclaré Patrick Bourdet, Président Directeur Général d’AREVA Med. « Désormais, nous pourrons en effet proposer une technologie associant notre plomb 212 aux anticorps monoclonaux capables de cibler précisément les cellules cancéreuses. L’expérience et le remarquable savoir-faire des équipes de Macrocyclics, associés à ceux d’AREVA Med, nous permettra aussi d’élargir le nombre des pathologies visées, et d’innover encore pour accélérer le développement de la Radio-Immunothérapie au plomb-212 d’AREVA».
Garry Kiefer, CEO de Macrocyclics a ajouté : « L’acquisition de notre société par AREVA Med arrive au moment idéal où la puissance thérapeutique du plomb 212 est démontrée. En apportant notre expertise des ligands* aux compétences uniques d’AREVA Med, nous développerons de nouvelles thérapies puissantes et ciblées pour traiter les patients. Avec le soutien d’AREVA Med, nous pourrons aussi proposer de nouveaux de services à nos clients ».
En janvier 2011, les autorités américaines ont donné à AREVA Med l’autorisation de débuter les essais cliniques d’un nouveau médicament au plomb-212 pour combattre des cancers particulièrement agressifs.
En médecine nucléaire, le développement de nouveaux traitements est dicté par la disponibilité des isotopes. AREVA construit actuellement un Laboratoire de production de plomb 212 de qualité médicale en Région Limousin (Laboratoire Maurice Tubiana)
source : communiqué de presse AREVA -
AREVA a développé des procédés innovants d'extraction du plomb-212, un isotope radioactif rare qui fait l’objet de recherches prometteuses portant sur le développement de la radio-immunothérapie pour combattre le cancer.
Macrocyclics, implantée au Texas, est le leader mondial de la production de ligands et chelatants permettant notamment le couplage d’isotopes radioactifs à des anticorps ou des protéines, pour la création de traitements ciblés de médecine nucléaire.
« Cette acquisition stratégique nous confère une position totalement unique sur le marché mondial, » a déclaré Patrick Bourdet, Président Directeur Général d’AREVA Med. « Désormais, nous pourrons en effet proposer une technologie associant notre plomb 212 aux anticorps monoclonaux capables de cibler précisément les cellules cancéreuses. L’expérience et le remarquable savoir-faire des équipes de Macrocyclics, associés à ceux d’AREVA Med, nous permettra aussi d’élargir le nombre des pathologies visées, et d’innover encore pour accélérer le développement de la Radio-Immunothérapie au plomb-212 d’AREVA».
Garry Kiefer, CEO de Macrocyclics a ajouté : « L’acquisition de notre société par AREVA Med arrive au moment idéal où la puissance thérapeutique du plomb 212 est démontrée. En apportant notre expertise des ligands* aux compétences uniques d’AREVA Med, nous développerons de nouvelles thérapies puissantes et ciblées pour traiter les patients. Avec le soutien d’AREVA Med, nous pourrons aussi proposer de nouveaux de services à nos clients ».
En janvier 2011, les autorités américaines ont donné à AREVA Med l’autorisation de débuter les essais cliniques d’un nouveau médicament au plomb-212 pour combattre des cancers particulièrement agressifs.
En médecine nucléaire, le développement de nouveaux traitements est dicté par la disponibilité des isotopes. AREVA construit actuellement un Laboratoire de production de plomb 212 de qualité médicale en Région Limousin (Laboratoire Maurice Tubiana)
source : communiqué de presse AREVA -
mercredi 19 octobre 2011
Investissement R&D : classement mondial des 20 premiers laboratoires pharmaceutiques en 2011 [d'après chiffres 2010]
TOP 20 R et D Pharma : Classement mondial des laboratoires pharmaceutiques établis en 2011 à partir des investissements réalisés en recherche et développement en 2010 :
*En 2010 , Bayer HealthCare a mobilisé 2,066 milliards d'euros pour la recherche, soit 67,7% des dépenses totales du Groupe Bayer dans ce domaine [source : Bayer]
18 octobre 2011 - L’édition 2011 du «tableau de bord de l'Union européenne sur les investissements en R&D industrielle» de la Commission européenne indique que les investissements des principales entreprises de l’Union en recherche et développement (R et D) ont connu une forte reprise en 2010, puisqu’ils ont augmenté de 6,1 % après avoir diminué de 2,6 % l’année précédente. Cependant, les données relatives aux 1 400 principales entreprises mondiales montrent que les sociétés de l'Union européenne restent dans l’ensemble loin derrière leurs principales concurrentes aux États-Unis et dans certains pays asiatiques en matière de croissance de la R et D. La tendance générale a été positive en 2010, puisque les investissements en R et D ont progressé de 4 %. Il s'agit d’un renversement considérable, l’année 2009 ayant vu une baisse de 1,9 %.
Parmi les 50 plus grandes entreprises mondiales en matière d’investissements totaux en R et D, 15 sont établies dans l’Union européenne, 18 aux États-Unis et 13 au Japon. Deux entreprises pharmaceutiques occupent les premières places: la suisse Roche (7,2 milliards d’euros), suivie de l’américaine Pfizer (7 milliards). Volkswagen (6,3 milliards), à la sixième place, est le principal investisseur en R et D de l’Union. Elle est suivie par Nokia (onzième avec 4,9 milliards), Daimler (treizième avec 4,8 milliards) et Sanofi-Aventis (quatorzième avec 4,4 milliards)... lire la suite du communiqué de presse de la commission européenne -
Classt
R&D 2010
|
Laboratoire
|
Pays
|
Investissement
en milliards d'euros
|
% de variation
2010
par rapport à
2009
|
% R&D
par rapport au chiffre d'affaires 2010
|
1
|
Suisse
|
7.181,11
|
-4,5
|
18,9
|
|
2
|
États-Unis
|
7.016,61
|
21,4
|
13,9
|
|
3
|
États-Unis
|
6.403,88
|
47
|
18,7
|
|
4
|
Suisse
|
6.022,97
|
10,9
|
16
|
|
5
|
États-Unis
|
5.101,64
|
-2
|
11,1
|
|
6
|
France
|
4.390,00
|
-3,9
|
13,6
|
|
7
|
Royaume-Uni
|
4.378,96
|
3,4
|
13,2
|
|
8
|
États-Unis
|
3.640,77
|
12,9
|
21,2
|
|
9
|
Royaume-Uni
|
3.204,55
|
-3
|
12,9
|
|
10
|
États-Unis
|
2.776,25
|
35,7
|
10,6
|
|
11
|
Japon
|
2.724,16
|
-34,6
|
20,2
|
|
12
|
États-Unis
|
2.658,16
|
-2,2
|
18,3
|
|
13
|
Allemagne
|
2.453,00
|
10,7
|
19,5
|
|
14
|
États-Unis
|
2.157,24
|
1
|
19,2
|
|
15
|
Allemagne
|
2,066,00
|
*
|
*
|
|
16
|
Japon
|
1.808,83
|
6,6
|
20,7
|
|
17
|
Japon
|
1.797,50
|
23
|
20,1
|
|
18
|
Japon
|
1.645,96
|
14,7
|
22,3
|
|
19
|
Allemagne
|
1.397,10
|
3,9
|
15,6
|
|
20
|
Japon
|
1.395,65
|
11,7
|
14
|
18 octobre 2011 - L’édition 2011 du «tableau de bord de l'Union européenne sur les investissements en R&D industrielle» de la Commission européenne indique que les investissements des principales entreprises de l’Union en recherche et développement (R et D) ont connu une forte reprise en 2010, puisqu’ils ont augmenté de 6,1 % après avoir diminué de 2,6 % l’année précédente. Cependant, les données relatives aux 1 400 principales entreprises mondiales montrent que les sociétés de l'Union européenne restent dans l’ensemble loin derrière leurs principales concurrentes aux États-Unis et dans certains pays asiatiques en matière de croissance de la R et D. La tendance générale a été positive en 2010, puisque les investissements en R et D ont progressé de 4 %. Il s'agit d’un renversement considérable, l’année 2009 ayant vu une baisse de 1,9 %.
cliquer sur l'image pour l'agrandir
Parmi les 50 plus grandes entreprises mondiales en matière d’investissements totaux en R et D, 15 sont établies dans l’Union européenne, 18 aux États-Unis et 13 au Japon. Deux entreprises pharmaceutiques occupent les premières places: la suisse Roche (7,2 milliards d’euros), suivie de l’américaine Pfizer (7 milliards). Volkswagen (6,3 milliards), à la sixième place, est le principal investisseur en R et D de l’Union. Elle est suivie par Nokia (onzième avec 4,9 milliards), Daimler (treizième avec 4,8 milliards) et Sanofi-Aventis (quatorzième avec 4,4 milliards)... lire la suite du communiqué de presse de la commission européenne -
jeudi 13 octobre 2011
Étude Irdes sur le déremboursement des médicaments en France entre 2002 et 2010
[Sylvain Pichetti, Catherine Sermet]
L’augmentation continue des dépenses pharmaceutiques a incité les pouvoirs publics, sur la période 2002-2010, à dérembourser les médicaments à faible efficacité thérapeutique. Sur les 486 médicaments à service médical rendu (SMR) insuffisant toujours commercialisés en mars 2011, 369 ont été déremboursés tandis que 117 restent remboursés à 15 % pour la plupart.
Le premier impact de ces vagues de déremboursement est une baisse immédiate de la prescription des médicaments concernés et une réduction importante du nombre de boîtes de médicaments vendu. L’augmentation de l’automédication sur ces médicaments déremboursés ne compense pas la forte baisse des quantités vendues. Pour les patients continuant à consommer ces médicaments, le prix a augmenté de 43 % en moyenne juste après le déremboursement.
Le bilan de ces mesures de déremboursement doit également prendre en considération les éventuels reports de prescription vers des classes thérapeutiques toujours remboursées, qui peuvent avoir des conséquences à la fois en termes de santé publique – la substitution peut ne pas être pertinente d’un point de vue médical – et en termes d’économies pour l’Assurance maladie, qui sont d’autant plus réduites que la substitution vers des classes toujours remboursées est forte.
Si le déremboursement des médicaments produit des économies immédiates, son efficacité sur le long terme pose question et mériterait de s’appuyer sur des outils de pilotage permettant d’anticiper et de suivre l’impact des futures sorties du panier remboursable.
source : communiqué de presse IRDES [institut de recherche et documentation en économie de la santé] -
Libellés :
dépenses de santé,
étude,
Irdes
jeudi 6 octobre 2011
SNITEM et APPAMED : cri d’alarme sur le devenir de l’industrie des dispositifs médicaux
Paris, le 5 octobre 2011 – Le SNITEM et APPAMED lancent un cri d’alarme aux autorités sur le devenir de l’industrie des dispositifs médicaux (DM) et notamment sur le devenir des nombreuses PME qui le composent. Si elles partagent les objectifs des réformes sanitaires en cours, les 2 organisations professionnelles du secteur des dispositifs médicaux soulignent l’accélération extrêmement rapide de l’évolution de l’environnement réglementaire du secteur, ainsi qu’une augmentation des prélèvements à laquelle il est soumis, le tout dans un contexte économique particulièrement préoccupant. Elles rappellent les produits diversifiés et indispensables à la vie au quotidien des millions de patients que sont les DM. De façon plus spécifique et dans ce contexte, le SNITEM et APPAMED s’insurgent contre la non prise en compte, dans le projet de loi relatif au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé adoptée par l’Assemblée nationale, des caractéristiques des dispositifs médicaux ainsi que de l’environnement réglementaire auquel ils sont soumis.
Quelle autre industrie composée de PME, comme l’est en grande partie le secteur du dispositif médical, pourrait supporter du jour au lendemain une redéfinition de toute une partie de son paysage réglementaire, une augmentation concomitante des prélèvements et ce, dans un environnement économique des plus incertains1. S’il n’est pas envisageable de remettre en cause la sécurité sanitaire, il est également tout à fait essentiel de tenir compte de la capacité d’un secteur à absorber les exigences nouvelles qu’on lui impose et d’étaler si besoin les mesures dans le temps. En outre, il ne faudrait pas que la mise en oeuvre concomitante de l’ensemble de ces réformes conduise à opérer davantage de prélèvements sur des entreprises, souvent petites, pour lesquelles les coûts liés à l’inscription des produits vont mécaniquement augmenter (cf. coût des études cliniques et médicoéconomiques). Au-delà des aspects financiers, l’impact, en termes d’aspect organisationnel et de mobilisation des ressources nécessaires pour faire face à cette situation, sera majeur pour les PME (formalités en lien avec le « sunshine act »2, ressources mobilisées pour les études en vue de la prise en charge des produits, etc.). Sont ici concernées de nombreuses entreprises du secteur des dispositifs médicaux, productrices de produits de santé extrêmement diversifiés nécessaires au quotidien à des millions de patients.
Plus de visibilité sur l’application de réformes à étaler dans le temps
Représentant quelque 300 entreprises françaises ou installées en France, la plupart PME ou PMI, et plus de 30.000 salariés, les 2 organisations professionnelles se demandent comment il est possible de réglementer une industrie sans lui donner de réelle visibilité sur le rythme des réformes envisagées et sans prendre en compte l’impact de ces réformes au regard des caractéristiques du secteur concerné ? La question vaut la peine d’être posée lorsqu’on ajoute une à une les exigences et contraintes nouvelles que devra surmonter l’industrie du DM et en particulier les nombreuses PME de cette industrie. Si les motivations des réformes en cours apparaissent extrêmement claires et soutenues par le SNITEM et APPAMED (optimisation de la sécurité sanitaire, transparence, encadrement de la promotion), leur mise en oeuvre doit absolument prendre en compte les caractéristiques de l’industrie à laquelle elle s’applique. Ce sont notamment la réalité des types de produits concernés, de leur utilisation (information/formation) et de leurs utilisateurs variés (professionnels de santé, patients, prestataires de services), la réalité de leur fabrication/production (notamment, dans de nombreux cas, l’existence d’une production en petites séries), de la taille souvent réduite des marchés concernés, du tissu industriel (industrie de main-d’oeuvre largement composée de PME aux ressources souvent limitées), etc. Alors que le financement de la réforme en cours va engendrer une augmentation des prélèvements sur l’industrie, peut-on demander à ces entreprises de tout mener en même temps, sans prendre garde à se préoccuper :
- de la réalité industrielle de ce secteur ;
- des exigences issues de la réglementation européenne à laquelle elles sont par ailleurs soumises ;
- de leur capacité à accompagner la réforme de façon optimale.
Mieux prendre en compte les caractéristiques des dispositifs médicaux dans le projet de loi en cours d’examen au Parlement
Concernant plus particulièrement le projet de loi relatif au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé, le SNITEM et APPAMED ont pris connaissance des débats et des dispositions adoptées lors de son examen par l’Assemblée nationale. La crise sanitaire que nous venons de traverser nécessitait de passer en revue notre système de sécurité sanitaire et d’identifier ce qui n’avait pas fonctionné en vue d’entreprendre des réformes. Ce fut en particulier le rôle des assises du médicament que de dresser un état des lieux et de proposer un certain nombre de pistes de réformes. Bien que les débats des assises et en particulier du groupe 6, plus particulièrement consacré aux dispositifs médicaux, aient montré chez plusieurs intervenants une connaissance parfois approximative de la réglementation à laquelle est assujetti notre secteur, le SNITEM et APPAMED, prenant acte des mesures retenues par le Gouvernement dans le projet de loi initial, ont rapidement fait savoir qu’ils adopteraient à l’égard de ce texte, comme ils l’ont toujours fait, une attitude responsable et constructive. Aussi n’y a-t-il eu aucune opposition de principe aux dispositions du projet de loi initial ; parallèlement l’industrie a présenté un certain nombre de propositions ciblées de modification du texte. D’ordre technique, elles visaient toutes à prendre en compte les caractéristiques de notre secteur et la réalité de la réglementation à laquelle les dispositifs médicaux sont soumis. Ces derniers, utilisés dans les établissements de santé, sont des produits dont l’utilisation (ou la pose) dépend de l’opérateur (professionnel de santé) qui va les utiliser. Leur sécurité d’utilisation et leur performance peut nécessiter, dans le cadre d’une analyse des risques, d’aller au-delà d’une simple information et imposent de former l’opérateur (le professionnel de santé) à son maniement et, le cas échéant, aux gestes à effectuer en vue de sa pose ou de l’implantation du matériel sur un patient dans des conditions optimales de sécurité et de performance.
Ne pas confondre promotion et information/formation
Ces obligations ne peuvent en aucun cas être assimilées à de la promotion (publicité, visite médicale). Ainsi, concernant les visites des professionnels de santé à l’hôpital par des entreprises du dispositif médical (où les commerciaux ne sont pas la seule population à prendre en compte), il importe que l’encadrement qui sera mis en place ne conduise pas à une moins bonne information des professionnels de santé à l’utilisation des produits et en conséquence à un préjudice pour le patient. C’est un point qu’il faudra examiner notamment avec la HAS. De même, la définition de la publicité ne doit pas inclure dans son champ tout ce qui touche à l’information/formation à l’utilisation des produits : c’est pourquoi le SNITEM et APPAMED demandent une nouvelle fois d’exclure du champ de la publicité ce qui relève des obligations juridiques relatives à l’information/formation sur les DM (ce qui va au-delà de l’étiquetage et de la notice d’instruction des dispositifs médicaux) ainsi que les spécifications techniques des produits (taille, angulation, matériaux, fonctionnalité) éminemment utiles pour l’utilisateur.
Mettre fin aux ambiguïtés du texte concernant l’évaluation des produits intra-GHS (cf. article 26 du projet de loi)
Les demandes du SNITEM de modifications du projet de loi initial portent également sur l’article 26 du projet de loi (évaluation des produits intra-GHS) qui par sa rédaction introduit de la confusion entre ce qui relève des règles relatives à l’accès au marché des produits (réglementation d’origine européenne insérée dans le code de la santé publique) et ce qui a trait à l’évaluation des produits en vue du remboursement (réglementation nationale sur la base du principe de subsidiarité)... lire le PDF du communiqué de presse SNITEM/APPAMED -
Quelle autre industrie composée de PME, comme l’est en grande partie le secteur du dispositif médical, pourrait supporter du jour au lendemain une redéfinition de toute une partie de son paysage réglementaire, une augmentation concomitante des prélèvements et ce, dans un environnement économique des plus incertains1. S’il n’est pas envisageable de remettre en cause la sécurité sanitaire, il est également tout à fait essentiel de tenir compte de la capacité d’un secteur à absorber les exigences nouvelles qu’on lui impose et d’étaler si besoin les mesures dans le temps. En outre, il ne faudrait pas que la mise en oeuvre concomitante de l’ensemble de ces réformes conduise à opérer davantage de prélèvements sur des entreprises, souvent petites, pour lesquelles les coûts liés à l’inscription des produits vont mécaniquement augmenter (cf. coût des études cliniques et médicoéconomiques). Au-delà des aspects financiers, l’impact, en termes d’aspect organisationnel et de mobilisation des ressources nécessaires pour faire face à cette situation, sera majeur pour les PME (formalités en lien avec le « sunshine act »2, ressources mobilisées pour les études en vue de la prise en charge des produits, etc.). Sont ici concernées de nombreuses entreprises du secteur des dispositifs médicaux, productrices de produits de santé extrêmement diversifiés nécessaires au quotidien à des millions de patients.
Plus de visibilité sur l’application de réformes à étaler dans le temps
Représentant quelque 300 entreprises françaises ou installées en France, la plupart PME ou PMI, et plus de 30.000 salariés, les 2 organisations professionnelles se demandent comment il est possible de réglementer une industrie sans lui donner de réelle visibilité sur le rythme des réformes envisagées et sans prendre en compte l’impact de ces réformes au regard des caractéristiques du secteur concerné ? La question vaut la peine d’être posée lorsqu’on ajoute une à une les exigences et contraintes nouvelles que devra surmonter l’industrie du DM et en particulier les nombreuses PME de cette industrie. Si les motivations des réformes en cours apparaissent extrêmement claires et soutenues par le SNITEM et APPAMED (optimisation de la sécurité sanitaire, transparence, encadrement de la promotion), leur mise en oeuvre doit absolument prendre en compte les caractéristiques de l’industrie à laquelle elle s’applique. Ce sont notamment la réalité des types de produits concernés, de leur utilisation (information/formation) et de leurs utilisateurs variés (professionnels de santé, patients, prestataires de services), la réalité de leur fabrication/production (notamment, dans de nombreux cas, l’existence d’une production en petites séries), de la taille souvent réduite des marchés concernés, du tissu industriel (industrie de main-d’oeuvre largement composée de PME aux ressources souvent limitées), etc. Alors que le financement de la réforme en cours va engendrer une augmentation des prélèvements sur l’industrie, peut-on demander à ces entreprises de tout mener en même temps, sans prendre garde à se préoccuper :
- de la réalité industrielle de ce secteur ;
- des exigences issues de la réglementation européenne à laquelle elles sont par ailleurs soumises ;
- de leur capacité à accompagner la réforme de façon optimale.
Mieux prendre en compte les caractéristiques des dispositifs médicaux dans le projet de loi en cours d’examen au Parlement
Concernant plus particulièrement le projet de loi relatif au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé, le SNITEM et APPAMED ont pris connaissance des débats et des dispositions adoptées lors de son examen par l’Assemblée nationale. La crise sanitaire que nous venons de traverser nécessitait de passer en revue notre système de sécurité sanitaire et d’identifier ce qui n’avait pas fonctionné en vue d’entreprendre des réformes. Ce fut en particulier le rôle des assises du médicament que de dresser un état des lieux et de proposer un certain nombre de pistes de réformes. Bien que les débats des assises et en particulier du groupe 6, plus particulièrement consacré aux dispositifs médicaux, aient montré chez plusieurs intervenants une connaissance parfois approximative de la réglementation à laquelle est assujetti notre secteur, le SNITEM et APPAMED, prenant acte des mesures retenues par le Gouvernement dans le projet de loi initial, ont rapidement fait savoir qu’ils adopteraient à l’égard de ce texte, comme ils l’ont toujours fait, une attitude responsable et constructive. Aussi n’y a-t-il eu aucune opposition de principe aux dispositions du projet de loi initial ; parallèlement l’industrie a présenté un certain nombre de propositions ciblées de modification du texte. D’ordre technique, elles visaient toutes à prendre en compte les caractéristiques de notre secteur et la réalité de la réglementation à laquelle les dispositifs médicaux sont soumis. Ces derniers, utilisés dans les établissements de santé, sont des produits dont l’utilisation (ou la pose) dépend de l’opérateur (professionnel de santé) qui va les utiliser. Leur sécurité d’utilisation et leur performance peut nécessiter, dans le cadre d’une analyse des risques, d’aller au-delà d’une simple information et imposent de former l’opérateur (le professionnel de santé) à son maniement et, le cas échéant, aux gestes à effectuer en vue de sa pose ou de l’implantation du matériel sur un patient dans des conditions optimales de sécurité et de performance.
Ne pas confondre promotion et information/formation
Ces obligations ne peuvent en aucun cas être assimilées à de la promotion (publicité, visite médicale). Ainsi, concernant les visites des professionnels de santé à l’hôpital par des entreprises du dispositif médical (où les commerciaux ne sont pas la seule population à prendre en compte), il importe que l’encadrement qui sera mis en place ne conduise pas à une moins bonne information des professionnels de santé à l’utilisation des produits et en conséquence à un préjudice pour le patient. C’est un point qu’il faudra examiner notamment avec la HAS. De même, la définition de la publicité ne doit pas inclure dans son champ tout ce qui touche à l’information/formation à l’utilisation des produits : c’est pourquoi le SNITEM et APPAMED demandent une nouvelle fois d’exclure du champ de la publicité ce qui relève des obligations juridiques relatives à l’information/formation sur les DM (ce qui va au-delà de l’étiquetage et de la notice d’instruction des dispositifs médicaux) ainsi que les spécifications techniques des produits (taille, angulation, matériaux, fonctionnalité) éminemment utiles pour l’utilisateur.
Mettre fin aux ambiguïtés du texte concernant l’évaluation des produits intra-GHS (cf. article 26 du projet de loi)
Les demandes du SNITEM de modifications du projet de loi initial portent également sur l’article 26 du projet de loi (évaluation des produits intra-GHS) qui par sa rédaction introduit de la confusion entre ce qui relève des règles relatives à l’accès au marché des produits (réglementation d’origine européenne insérée dans le code de la santé publique) et ce qui a trait à l’évaluation des produits en vue du remboursement (réglementation nationale sur la base du principe de subsidiarité)... lire le PDF du communiqué de presse SNITEM/APPAMED -
mercredi 5 octobre 2011
Les 10 Boursières 2011 L'Oréal France - UNESCO « Pour les Femmes et la Science »
PARIS, 4 Octobre 2011 - L'Oréal France dévoile les 10 nouveaux visages de la science 2011 - Le palmarès est annoncé ! Les 10 Boursières 2011 L'Oréal France - UNESCO « Pour les Femmes et la Science » ont enfin été dévoilées…
Pour la 5ème édition des Bourses Nationales L'Oréal France avec le soutien de la Commission française pour l'Unesco et de l'Académie des sciences, l'objectif reste inchangé : valoriser et soutenir la promotion des femmes dans le domaine scientifique...
[...]
...L'Oréal France a la conviction qu'il faut encore aujourd'hui aider à changer de regard sur la science au féminin. C'est pourquoi le programme « Pour les Femmes et la Science » vise à favoriser et à soutenir l'accession des femmes aux carrières scientifiques et aux postes les plus élevés en France. C'est pour garantir que de nombreuses femmes deviendront les « nouveaux visages de la Science », que L'Oréal France fait exister depuis cinq ans ces Bourses. Financées par la Fondation d'Entreprise L'Oréal, soutenues par la Commission Française pour l'Unesco, et parrainées par le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la recherche.
Elles récompensent ainsi chaque année 10 jeunes femmes en finançant leurs recherches à hauteur de 10 000 € chacun.
Ces Bourses permettent également de faire naître chez les plus jeunes des vocations de scientifiques. L'Oréal France donne ainsi l'occasion à des lycéennes de rencontrer des chercheuses et d'échanger sur ce qu'est la Science, les études scientifiques et leur parcours respectif. L'Oréal France mise ainsi sur le rôle de modèle des Boursières... communiqué de presse L'Oréal France - Bourses l’Oréal-France sur le site de la Commission Française pour l’UNESCO - Pour les Femmes et la Science France sur Facebook - Pour les Femmes et la Science France sur YouTube -
[...]
...L'Oréal France a la conviction qu'il faut encore aujourd'hui aider à changer de regard sur la science au féminin. C'est pourquoi le programme « Pour les Femmes et la Science » vise à favoriser et à soutenir l'accession des femmes aux carrières scientifiques et aux postes les plus élevés en France. C'est pour garantir que de nombreuses femmes deviendront les « nouveaux visages de la Science », que L'Oréal France fait exister depuis cinq ans ces Bourses. Financées par la Fondation d'Entreprise L'Oréal, soutenues par la Commission Française pour l'Unesco, et parrainées par le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la recherche.
Elles récompensent ainsi chaque année 10 jeunes femmes en finançant leurs recherches à hauteur de 10 000 € chacun.
Ces Bourses permettent également de faire naître chez les plus jeunes des vocations de scientifiques. L'Oréal France donne ainsi l'occasion à des lycéennes de rencontrer des chercheuses et d'échanger sur ce qu'est la Science, les études scientifiques et leur parcours respectif. L'Oréal France mise ainsi sur le rôle de modèle des Boursières... communiqué de presse L'Oréal France - Bourses l’Oréal-France sur le site de la Commission Française pour l’UNESCO - Pour les Femmes et la Science France sur Facebook - Pour les Femmes et la Science France sur YouTube -
Inscription à :
Articles (Atom)